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les photographes femmes d’un lundi
Helen Levitt (1913–2009) a photographié les gens de new york d’un œil très humaniste. ce sont des photos d’époque et c’est tellement intéressant de voir des enfants jouer dans la rue ou des citoyennes et citoyens déambuler dans leur quotidien. j’ai vraiment beaucoup aimé son travail rempli de tendresse envers ses sujets. on peut lire l’histoire de la photographe en français ici.
et si je voulais une photo de moi, je crois que c’est à Karoline Hjorth et Riitta Ikunn que je le demanderais. j’ai déjà parlé de ce duo. elles poursuivent depuis 2011 leur démarche de personnes âgées cachées dans la nature, un concept que j’adore. on peut voir la série complète ici. à voir !
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ça tourne avec Isabel et Helen
je vous partage aujourd’hui les créations de Isabel + Helen, qu’on trouve ici sur leur site.
ces deux artistes britanniques créent des installations avec des objets en mouvement. il y a un côté tout simple dans leur travail qui ne doit pas l’être vraiment. mais le résultat est très souriant.
leur site est rempli de plusieurs de leurs créations et elles travaillent souvent à créer des ambiances pour les designers, que ce soit lors d’un défilé ou pour des vitrines. bien que très varié, on sent tout de même un fil entre tous leurs projets.
sur ce billet d’instagram, elles utilisent une structure de parapluie. beaucoup de belles choses à voir!
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l’artiste Barbara Hepworth
aujourd’hui je vous parle d’un petit livre sur l‘artiste britannique Barbara Hepworth.
on la connaît pour ses larges sculptures. dans cet ouvrage d’une centaine de pages de la série «artists series» de tate publishing, publié en 2024, on passe à travers la carrière de l’artiste.

j’aime de Hepworth, la force de ses sculptures aux lignes épurées. elle a travaillé le marbre, le bois et un large éventail de matériaux. en parcourant le livre, on réalise qu’on connaît peu l’ensemble de son travail. ici, en quelques pages, on mesure mieux tout ce qu’elle a créé. c’est ce qui est intéressant.

c’est une grande artiste qui a travaillé sur plus de cinq décennies et qui est tellement moderne. dans le livre on trouve aussi quelques dessins, mais trop peu à mon avis. on parcourt les images et on aimerait tellement pouvoir y passer la main pour en saisir toute la douceur.
j’ai toujours aimé la photo ci-dessous qui n’est malheureusement pas dans le livre.

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encore deux beaux carnets
j’ai déjà parlé de l’artiste John Pedder que je trouve très intéressant. ici, on le voit travailler, et encore ici, l’artiste présente plusieurs pages de ses créations. la quantité d’idées par page me laisse sans voix. c’est impressionnant. une longue suite de petites structures toutes plus intéressantes les unes que les autres. fascinant. beaucoup à voir sur sa page instagram.
l’artiste Larissa est très prolifique et ses pages de carnets sont très colorées. j’adore parcourir ses créations. dans chaque billet, elle présente plusieurs pages bien remplies à l’encre, gouache et autres techniques. c’est riche. elle aime beaucoup dessiner des personnages, des femmes surtout.
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la créativité par le groupe
dans cet article, on parle de l’importance du groupe en créativité. on aime bien l’image du génie créatif solitaire, mais cela n’existe pas. les sources d’inspirations et les échanges sont nécessaires à la créativité. l’autrice de l’article, Sheryl Garratt, parle de «scenius».
«But dig deeper, and you’ll find that’s rarely true. Most new movements and leaps forward in culture usually come from groups of creatives encouraging each other; competing with and arguing with each other; reacting for or against each others’ work»
j’ai traduit en ligne quelques grands principes de l’article:
• Appréciation mutuelle. Les initiatives risquées sont applaudies par le groupe, la subtilité est appréciée et la compétition amicale stimule les timides. Le scenius est la meilleure forme de pression par les pairs.
• Échange rapide d’outils et de techniques. Lorsqu’une invention voit le jour, elle est mise en avant, puis partagée. Les idées circulent rapidement car elles s’inscrivent dans un langage et une sensibilité communs.
• Le succès est contagieux. Lorsqu’un record est battu, qu’un tube est créé ou qu’une avancée majeure est réalisée, le succès est revendiqué par l’ensemble de la scène. Cela permet à la scène de connaître encore plus de succès.
• Tolérance locale pour la nouveauté. L’«extérieur» local ne s’oppose pas trop fortement aux transgressions de la scène. Les rebelles et les non-conformistes sont protégés par cette zun tampon.
l’article parle plutôt du domaine de la musique, mais il peut se retrouver partout.
on suggère de se créer un groupe de créatifs si vous n’en faites pas déjà partie. depuis que je suis à magog, les échanges créatifs que nous avons mis en place entre les membres d’encre et de papier est un terrain très fertile pour agrandir le travail artistique de tout le monde.
inspirez-vous ici, formation de Jenny Mccabe (UK). -
livres d’artiste de Makkemaky
le mercredi, j’essaie d’avoir le thème du livre en tête.
aujourd’hui, allez voir le livre «stun book» de l’artiste tchèque Makkemaky Mlouha. on y trouve des pages de tous les formats et textures. c’est surtout un livre d’ombres et de lumière par ses bas et hauts reliefs bien marqués dans le papier. tout est riche d’idées.
il y a aussi ce «Muhu island zine» où, encore ici, on découvre des revers, des panneaux et des surprises ici et là. magnifique. elle utilise à la fois de l’impression laser, une presse pour les reliefs et probablement la gravure. toutes ses reliures semblent faites manuellement.
visitez sa page pour voir l’étendue de ses créations, installations, etc et d’autres publications qui dégagent beaucoup d’humanité comme je les aime.
















