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clins d’œil d’un lundi
comment mesurer une société? voici l’idée derrière «Measuring the Universe›, cette exposition magnifique de [2009] par Roman Ondak. au départ, des murs blancs et pour chaque visiteuse et visiteur, une ligne, une marque, un nom et une date. c’est la somme de toutes ces marques (jusqu’à 50 000 personnes) qui crée cette œuvre éphémère touchante.
continuons notre visite au musée, cette fois-ci, Lucy Donovan nous rapporte une découverte: un carton avec une petite fenêtre offert dans les salles, question de recadrer ce que l’on voit, choisir un détail, porter attention à une petite portion de l’œuvre. c’est une belle idée avec peu de moyens.
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Adam et Terri travaillent le papier
je vous présente aujourd’hui les œuvres en papier mâché de Adam Frezza et Terri Chiao du duo eternity stew. sur leur site vous verrez le large éventail de production que ce soit de très petites sculptures à des installations extérieures. les formes souriantes et les couleurs vives sont toujours au rendez-vous. j’ai adoré la créativité des objets, parfois, plantes, rochers, volcans, etc. très inspirant tout ça.
sur leur page instagram vous verrez aussi plusieurs de leurs projets mais il sont tous bien présentés sur leur site.
plusieurs de leurs projets sont ouverts ce qui veut dire que l’équipe a commencé en 2016 mais continue sur une idée que le couple n’aurait pas fait le tour.
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les collages d’Amy et +
le magazine CC présente le collage contemporain par une publication et tout le reste. je vous présente aujourd’hui le travail d’une des gagnantes (or) de 2024. l’artiste engagée Amy Yoshitsu (américaine) présente son travail ainsi:
« Un thème central de mon travail est le désir toxique – et finalement futile – de contrôle, et les structures hiérarchiques qui en résultent, nées de la peur et du traumatisme humains. L’amalgame d’images tordues et contorsionnées d’interventions construites par l’homme, présentées sur un matériau délicat et biodégradable, évoque à la fois la fragilité de notre monde physique et le tourbillon d’émotions et d’idées enchevêtrées dans notre société complexe. » Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
je vous suggère fortement de visiter son site ici. beaucoup à voir et découvrir.
vous pouvez aussi faire le tour des autres récipiendaires de prix ici.
le monde du collage est très stimulant et il peut prendre tellement de formes. on le réalise ici en observant le travail du papier mais aussi de la céramique, de la trois dimensions et plus.
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la transparence comme matière
l’artiste Clara Molinac, du chili, manipule le papier pour en faire des lampes. c’est tellement beau et serein comme ambiance. on peut la voir travailler sur cette courte vidéo. plier, plier et encore plier. par contre, il faut porter attention à ce que cela peut donner au final, tous ces plis, courbes et replis.
il y a définitivement quelque chose à tirer de ses magnifiques créations. je n’ai rien trouvé d’autre que sa page instagram. faites le tour, il y a de réelles beautés à apprécier.
on réalise en regardant son travail à quel point on exploite peu la transparence du papier et à quel point la lumière peut l’enrichir.
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un vendredi de carnets
aujourd’hui je vous présente deux carnets très différents.
d’abord l’artiste satohakikooo. cette personne travaille en collage et en dessin. j’ai souri à son idée de faire un dessin par case dans une grille de calendrier. elle ou il crée souvent dans les pages d’agenda. je souligne aussi la découpe des morceaux et la simplicité des compositions. le choix des couleurs suggère tout un univers.
aussi, allez voir les pages bien remplies d’un dessin au pinceau large dans les carnets 2025 de l’artiste roumain Cristian Blesnoc. c’est très variée, riche de contenu et assez urbain dans le style. c’est très vivant. sur sa page behance, il met aussi à notre disposition un large éventail de ses projets ainsi que ses carnets des dernières années.
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zine de zines, il faut s’abonner
lors de l’organisation d’un petit salon du zine dans le bas du fleuve, j’ai rencontré Jess Roy. par un courriel d’avril 2023, elle m’annonce le premier numéro de «zine de zines», la seule publication sur le milieu du zine au québec.
ce n’est pas rien. quand je regarde tous les numéros (il me manque le #2), je vois à quel point en peu de temps, l’équipe a grandement étoffé son concept. le numéro 1 faisait 20 pages, le dernier numéro, 60, c’est vous dire.
j’adore Jess Roy et Izabeau Legendre, l’autre fondateur de cette publication toujours stimulante à parcourir.
je vous en parle aujourd’hui, parce qu’à imazines, elle et il sont présents depuis le début pour présenter leur diverses publications, et faire des échanges avec les exposants pour en parler dans leur magazine. vous trouverez plusieurs zines d’artistes des cantons de l’est dans les dernières éditions. on y fait aussi plusieurs belles découvertes car le zine est parfois difficile à trouver.
il est difficile de présenter un zine par une seule photo mais l’équipe arrive très bien à le faire. j’en profite aujourd’hui pour les remercier d’être là et de faire un si bon travail.
quand on aime une publication, le plus beau service à lui rendre est de s’abonner. je voudrais vous encourager à le faire car le prix est vraiment vraiment abordable. vous pouvez le faire ici.