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billet d’été, jouer à l’escargot
pourquoi voulons toutes et tous faire si vite? qui nous pousse toujours à aller plus vite pour accumuler les tâches? la pression est forte et vient de partout. mais pouvons-nous en questionner l’importance?
j’avais photographié ce passage dans un article de l’artiste textile Alex Forby dans le magazine uppercase. on fait tout de plus en plus vite, de plus en plus petit, question de compresser, compresser le temps, l’énergie, l’espace, etc.le temps des vacances est peut-être un bon moment pour changer le rythme si vous le pouvez et jouer à l’escargot. de parcourir la liste et de rayer quelques items parce que… c’est juste trop, c’est vouloir faire trop de choses, visiter trop de places, vivres trop d’expériences pour les vivre vraiment profondément.
moi, j’appelle ça «faire la roche», ou j’ai entendu une autre belle expression «regarder les roches pousser».
sur ce , je vais essayer de faire ça moi aussi dans les prochains jours. je vous reviendrai sur ce blogue autour du 8 août. passez un bel été!
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clins d’œil d’un vendredi
je suis le travail artistique de Chris Ashworth depuis longtemps et je ne suis pas la seule. je vous partage aujoud’hui un «making of» de la création d’un collage à partir d’éléments graphiques d’un emballage. comment faire une composition très graphique à partir d’un emballage. tout est dans ce que l’on voit et ce qu’on juge intéressant à réutiliser.
il y a toutes sortes de passions et il existe un site britannique de maniaques de grosses roches. dans la nature, les rochers sont nombreux, les grosses roches plus rares. il faut y porter attention, se demander comment elles ont pu arriver là. en tous les cas, dans ce «club», j’ai découvert les généreuses aquarelles de Jon Pountney.
«J’ai peint mon propre cercle de pierre parce que je suis plongé dans l’idée de la mise en place de pierres; l’idée qu’ils contiennent une trace et de l’agrégation d’événements et de sentiments, qu’ils attirer les gens à travers le temps. Et les pierres elles-mêmes – les couleurs et les formes, immuable dans le temps de l’homme cadre. D’un point fixe dans le temps et dans l’espace, nous rappelant que nous sommes petits dans un océan de temps – peut-être une empreinte dans ma mémoire fait plus de 30 ans à la Rollright Stuns.»
effectivement, les humains de toutes les époques ont sans doute vu cette même roche que je regarde aujourd,hui. c’est presque magique.
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habiller un corps humain
je trouve cette quête toujours intéressante. dans la mode, il y a ce que l’on voit dans le commerce à tous les niveaux, mais il y a aussi la recherche.
les étudiantes et étudiants du Bac à l’institut français de la mode présentent en ce moment leurs créations de fin d’études. ces créatives et créatifs vont très loin. ce n’est plus vraiment de la mode, mais de la recherche pure en matériaux les plus variés et saugrenus pour «habiller» un corps humain.
j’adore toute cette créativité. je vous propose de voir toutes les courtes vidéos présentées par ces beaux cerveaux. c’est un défilé hors normes, surprenant, qui fait sourire. portez attention, car ce qu’on voit est rempli d’idées qui peuvent pousser plus loin nos futurs projets de bien des façons même si on ne travaille pas le textile.
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entre le paysage et l’impression d’un paysage
c’est l’été, le paysage est rempli de teintes de vert, de textures et feuillages variés, pourquoi ne pas essayer de mettre ça sur papier. le billet d’aujourd’hui vous présente deux propositions.
d’abord un workshop de l’artiste Rachel Cronin où on dessine dehors et on essaie plusieurs techniques. c’est un court reportage sur instagram, mais on peut le regarder quelques fois tellement de choses sont présentées. j’ai adoré la multiplicité des résultats et des médiums utilisés. sa page instagram est bien inspirante.
pour poursuivre sur la même lancée, dans ce workshop de Veronica Lawlor, on fait la composition du végétal en noir et blanc. elle nous présente les travaux de ses étudiant.e.s. on trouve toutes sortes de façons très créatives d’utiliser le trait et aussi le collage. c’est vraiment intéressant à parcourir.
parfois, on se complique trop la vie, même en art!
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clins d’œil d’un lundi
comment mesurer une société? voici l’idée derrière «Measuring the Universe›, cette exposition magnifique de [2009] par Roman Ondak. au départ, des murs blancs et pour chaque visiteuse et visiteur, une ligne, une marque, un nom et une date. c’est la somme de toutes ces marques (jusqu’à 50 000 personnes) qui crée cette œuvre éphémère touchante.
continuons notre visite au musée, cette fois-ci, Lucy Donovan nous rapporte une découverte: un carton avec une petite fenêtre offert dans les salles, question de recadrer ce que l’on voit, choisir un détail, porter attention à une petite portion de l’œuvre. c’est une belle idée avec peu de moyens.
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la transparence comme matière
l’artiste Clara Molinac, du chili, manipule le papier pour en faire des lampes. c’est tellement beau et serein comme ambiance. on peut la voir travailler sur cette courte vidéo. plier, plier et encore plier. par contre, il faut porter attention à ce que cela peut donner au final, tous ces plis, courbes et replis.
il y a définitivement quelque chose à tirer de ses magnifiques créations. je n’ai rien trouvé d’autre que sa page instagram. faites le tour, il y a de réelles beautés à apprécier.
on réalise en regardant son travail à quel point on exploite peu la transparence du papier et à quel point la lumière peut l’enrichir.