-
billet d’été, jouer à l’escargot
pourquoi voulons toutes et tous faire si vite? qui nous pousse toujours à aller plus vite pour accumuler les tâches? la pression est forte et vient de partout. mais pouvons-nous en questionner l’importance?
j’avais photographié ce passage dans un article de l’artiste textile Alex Forby dans le magazine uppercase. on fait tout de plus en plus vite, de plus en plus petit, question de compresser, compresser le temps, l’énergie, l’espace, etc.le temps des vacances est peut-être un bon moment pour changer le rythme si vous le pouvez et jouer à l’escargot. de parcourir la liste et de rayer quelques items parce que… c’est juste trop, c’est vouloir faire trop de choses, visiter trop de places, vivres trop d’expériences pour les vivre vraiment profondément.
moi, j’appelle ça «faire la roche», ou j’ai entendu une autre belle expression «regarder les roches pousser».
sur ce , je vais essayer de faire ça moi aussi dans les prochains jours. je vous reviendrai sur ce blogue autour du 8 août. passez un bel été!
-
créer un livre d’artiste en collectif
arkir est un collectif de onze artistes du livre icelandais qui existe depuis 1998. je les suis depuis de nombreuses années. j’aime leur dynamique, leurs livres et productions diverses.
comme le mercredi, je parle souvent de livre, aujourd’hui je vous présente l’ouvrage «Vötn/waters» créé collectivement par le groupe pour une récente exposition. c’est l’aspect collectif qui m’a intéressé. en parcourant les photos, j’ai trouvé un bien beau projet qui s’organisait autour de plusieurs idées: récupération de papier, gravure, texte, dessin, impression numérique et poésie. c’est magnifique.
on peut voir tous les autres livres de l’exposition, surtout pour leur reliure sur le lien. si vous avez le temps, faites le tour de leur site (aussi un blogue) qui est très intéressant. parfois, leurs livres sont des pliages, ou autres structures. c’est toujours très original. voilà un exercice que j’aimerais bien faire à un certain moment.
-
un matin «découvertes»
je vous présente aujourd’hui deux artistes que j’ai trouvées sur le magnifique site français aware, un incontournable quand il s’agit d’artistes femmes.
la première est Roberta Gonzalez. on dit sur le site:
«… Puis, d’une œuvre réaliste, elle s’aventure vers l’avant-garde au milieu des années 1930 ; ses angles tranchants et ses déformations surréalistes expriment son désarroi face à l’injustice de la guerre d’Espagne.»
à parcourir son travail, on se dit, ah, ça ressemble à… mais si c’était les autres qui avaient fait des œuvres qui ressemblent à Gonzalez? il faut toujours se poser la question.
ensuite, découvrez sur le site, les séries animées. je vous envoie vers celle de l’artiste Harriet Baker, norvégienne. si ça vous dit de voir plutôt que de lire, il y a plusieurs capsules présentées.
au sujet d’Harriet: «… En 1888, H. Backer retourne s’installer pour de bon en Norvège. Entre 1890 et 1912, elle dirige sa propre école d’art à Christiania, où elle enseigne la peinture et le dessin d’après modèle. Charlotte Wankel (1888-1969) et Ragnhild Kaarbø (1889-1949) comptent parmi ses étudiantes. Ses œuvres plus tardives font la part belle aux paysages norvégiens, aux intérieurs (avec une prédilection pour les églises) et aux natures mortes.»
prenez le temps d’admirer un travail de lumière absolument remarquable.
-
clins d’œil d’un vendredi
je suis le travail artistique de Chris Ashworth depuis longtemps et je ne suis pas la seule. je vous partage aujoud’hui un «making of» de la création d’un collage à partir d’éléments graphiques d’un emballage. comment faire une composition très graphique à partir d’un emballage. tout est dans ce que l’on voit et ce qu’on juge intéressant à réutiliser.
il y a toutes sortes de passions et il existe un site britannique de maniaques de grosses roches. dans la nature, les rochers sont nombreux, les grosses roches plus rares. il faut y porter attention, se demander comment elles ont pu arriver là. en tous les cas, dans ce «club», j’ai découvert les généreuses aquarelles de Jon Pountney.
«J’ai peint mon propre cercle de pierre parce que je suis plongé dans l’idée de la mise en place de pierres; l’idée qu’ils contiennent une trace et de l’agrégation d’événements et de sentiments, qu’ils attirer les gens à travers le temps. Et les pierres elles-mêmes – les couleurs et les formes, immuable dans le temps de l’homme cadre. D’un point fixe dans le temps et dans l’espace, nous rappelant que nous sommes petits dans un océan de temps – peut-être une empreinte dans ma mémoire fait plus de 30 ans à la Rollright Stuns.»
effectivement, les humains de toutes les époques ont sans doute vu cette même roche que je regarde aujourd,hui. c’est presque magique.
-
habiller un corps humain
je trouve cette quête toujours intéressante. dans la mode, il y a ce que l’on voit dans le commerce à tous les niveaux, mais il y a aussi la recherche.
les étudiantes et étudiants du Bac à l’institut français de la mode présentent en ce moment leurs créations de fin d’études. ces créatives et créatifs vont très loin. ce n’est plus vraiment de la mode, mais de la recherche pure en matériaux les plus variés et saugrenus pour «habiller» un corps humain.
j’adore toute cette créativité. je vous propose de voir toutes les courtes vidéos présentées par ces beaux cerveaux. c’est un défilé hors normes, surprenant, qui fait sourire. portez attention, car ce qu’on voit est rempli d’idées qui peuvent pousser plus loin nos futurs projets de bien des façons même si on ne travaille pas le textile.
-
entre le paysage et l’impression d’un paysage
c’est l’été, le paysage est rempli de teintes de vert, de textures et feuillages variés, pourquoi ne pas essayer de mettre ça sur papier. le billet d’aujourd’hui vous présente deux propositions.
d’abord un workshop de l’artiste Rachel Cronin où on dessine dehors et on essaie plusieurs techniques. c’est un court reportage sur instagram, mais on peut le regarder quelques fois tellement de choses sont présentées. j’ai adoré la multiplicité des résultats et des médiums utilisés. sa page instagram est bien inspirante.
pour poursuivre sur la même lancée, dans ce workshop de Veronica Lawlor, on fait la composition du végétal en noir et blanc. elle nous présente les travaux de ses étudiant.e.s. on trouve toutes sortes de façons très créatives d’utiliser le trait et aussi le collage. c’est vraiment intéressant à parcourir.
parfois, on se complique trop la vie, même en art!