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    la mobilisation citoyenne

    je ne parlerai pas de créativité aujourd’hui, mais plutôt de mobilisation citoyenne. dans ma belle rue de magog, on projette de construire un 4 étages/18 unités de logements, look de ville en brique et aluminium, 18 places de stationnement pavées, îlot de chaleur assuré. pour se faire, la ville de magog rasera un boisé pour lequel on se bat depuis plus de 4 ans.

    nous savons que le manque de logements est criant partout mais de là à couper un boisé de plus de 30 ans qui comprend plus de 700 arbres de 8′, c’est autre chose, surtout que magog a une politique de l’arbre depuis 2024. il y aurait sûrement un autre terrain plus intéressant pour ce projet à magog.

    alors depuis le 5 juin, je suis quasi à temps plein sur cette question avec plusieurs personnes, à tenir et à motiver des citoyens sur une page facebook, à multiplier les lettres et les interventions. ça occupe ma tête à temps plein ainsi que plusieurs personnes habitant autour de ce projet qui va défigurer le secteur.

    c’est fou comment une telle activité est prenante, anxiogène alors que les élu.e.s semblent en être totalement détaché.

    le blog me fait du bien parce que ça me permet de sortir de tout ça pendant quelque temps mais difficile de retourner dans l’atelier. il le faudra bien par contre. discipline, discipline!!!

    cette mobilisation me permet de rencontrer plusieurs personnes, toutes très intéressantes et stimulantes. alors c’est tout de même un exercice que j’aime. on ne connaît pas ce que la ville décidera, bien qu’on s’en doute un peu, mais on va quand même se battre tout le temps qu’il faudra.

    j’ai pris des photos des gens autour des arbres qu’ils aiment et veulent conserver dans notre boisé.

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    on commence 2025 par…

     

    je commence l’année avec deux clins d’œil. d’abord les créations de David Stark. une boite qui crée des environnements/ambiances pour des événements. j’ai beaucoup aimé l’ingéniosité des installations et de leur thème, observez bien les photos… faites le tour, plusieurs belles idées.

    ce billet m’a fait sourire. après les croque-livres (petite boite de partage de livres installée ici et là), on échange ici des tasses. ce concept me parle vraiment beaucoup, moi qui aime tant cet objet, j’en possède un grand nombre pour toutes les occasions. une tasse résiste à l’eau, à la chaleur, au froid. donc un croque-tasses peut servir à l’année!

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    un livre… incontournable

    je recommence ma chronique livre. mais le premier livre sera un peu différent. ce n’est pas un livre sur la créativité, c’est plutôt un angle féministe des villes que nous habitons. si vous aimez les villes, l’urbanisme et voulez découvrir, c’est pour vous.

     

    je dois avouer que j’ai commencé le livre «ville féministe» de Leslie Kern il y a quelques semaines. c’est un point de vue de femme sur le vivre en ville.

     

    dès les premières pages, j’ai été accrochée. l’autrice fait le tour d’horizon, elle parle de transport en commun, de vie de quartier, de manger seule au restaurant ou faire du jogging. tout y passe. passionnant à lire, elle mélange sa propre expérience, ses lectures sur le sujet et l’aspect historique du développement des villes en lien avec la vie des femmes. le sous-titre du livre est «notes de terrain» et c’est tout à fait cela.

     

    c’est tellement passionnant que j’en lis quelques pages chaque jour pour ne rien perdre. le livre fait environ 200 pages et je le suggère à tout le monde . vous ne verrai plus la ville de la même manière, promis. c’est brillant, un incontournable.

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    les sables bitumineux de Kate

    j’aime bien lire des romans graphiques. j’ai voulu lire le livre «environnement toxique» de l’autrice et dessinatrice Kate Beaton.

     

    originaire de la nouvelle-écosse, Kate a voulu rembourser son prêt étudiant en allant travailler aux sables bitumineux dans l’ouest canadien, question de faire de l’argent rapidement pour rembourser son prêt. elle y a passé deux ans. elle a travaillé pour différentes compagnies et a exercé différents types de travail. 

     

    ce qui revient tout le long du livre, sans surprise, est le masochisme et la misogynie qui sont inlassablement toujours au rendez-vous. 

     

    ce livre, de plus de 430 pages, est excellent pour découvrir et suivre le questionnement de Kate sur cet environnement toxique. elle ne jette pas la pierre aussi rapidement qu’on le ferait peut-être nous mêmes. c’est très intéressant.

     

    son dessin est simple, révélateur de l’ambiance, en tons de gris et la structure de son ouvrage est aussi intéressante. on parcourt avec elle différents lieux et on découvre une réalité bien cachée par ces compagnies polluantes. 

     

    un peu plus sur l’autrice ici.

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    quand une boîte devient une toile

    je vois ça de plus en plus (ou est-ce les algorithmes? difficiles de savoir).

     

    comme artiste, je regarde constamment le contenu des bacs de recyclage en me demandant ce qui pourrait bien servir encore. je fais des trouvailles assez souvent. comme plusieurs d’entre vous, j’en suis certaine.

     

    l’artiste Tomek Kozyra utilise les boîtes d’emballages, que ce soit céréales, pâtes ou contenants de livraison, il utilise tout. il en explique visuellement le processus ici. il y ajoute son trait large avec des crayons, des pastels et parfois des morceaux collés. on peut voir aussi un collage de plusieurs morceaux pour en faire une forme sur lequel il s’exprime. j’adore ça. 

     

    j’aimerais vous en
    dire plus sur cet artiste, mais j’ai beau chercher, je ne le trouve que sur instagram et quelques autres mentions sans plus d’informations.


    les formes des boîes ouvertes sont déjà une inspiration pour la composition. c’est un point de départ qui nous force à l’improvisation, peu importe ce que l’on fait. il y a quelque chose de définitivement éphémère là-dedans que j’aime bien.

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    David Cass et le niveau de l’eau

    j’avais découvert le travail de David Class (vit en grèce) dans un reportage sur «this colossal» il y a quelques mois. on présentait ses projets d’assemblage en lien avec une exposition. j’avais beaucoup aimé. les thèmes de l’artiste sont les changements dans la nature dus à l’urgence climatique qu’il explore sur un ton nostalgique.

    «Where Once the Waters is an ongoing installation project comprising two evolving artwork sets. One is a series of typed letter artworks; the other, a group of miniature seascape paintings. First shown during the 59th Venice Biennale, the works principally address the issue of rising sea levels, inviting the viewer to reflect on changes which have occurred across their lifetimes, whilst offering commentary on sustainability» 

    ses pièces font parties d’une de ses plus récente exposition/projet «Where Once the Waters» présentée à la biennale de venise. à l’intérieur de cette installation, une grande quantité de petites boites de métal sur lesquelles il a peint des marines. les lettres au mur parlent de la montée du niveau des océans. c’est magnifique. l’eau est bien sûr ici le point commun de toute cette exploration. plusieurs liens dans l’article vous mèneront à la page instagram du projet et plus. à voir.

    une exposition à l’allure apaisante sur un sujet inquiétant.