• air du temps,  curiosité,  environnement,  sourire

    on commence 2025 par…

     

    je commence l’année avec deux clins d’œil. d’abord les créations de David Stark. une boite qui crée des environnements/ambiances pour des événements. j’ai beaucoup aimé l’ingéniosité des installations et de leur thème, observez bien les photos… faites le tour, plusieurs belles idées.

    ce billet m’a fait sourire. après les croque-livres (petite boite de partage de livres installée ici et là), on échange ici des tasses. ce concept me parle vraiment beaucoup, moi qui aime tant cet objet, j’en possède un grand nombre pour toutes les occasions. une tasse résiste à l’eau, à la chaleur, au froid. donc un croque-tasses peut servir à l’année!

  • air du temps,  curiosité,  environnement,  point de vue,  sourire

    un livre… incontournable

    je recommence ma chronique livre. mais le premier livre sera un peu différent. ce n’est pas un livre sur la créativité, c’est plutôt un angle féministe des villes que nous habitons. si vous aimez les villes, l’urbanisme et voulez découvrir, c’est pour vous.

     

    je dois avouer que j’ai commencé le livre «ville féministe» de Leslie Kern il y a quelques semaines. c’est un point de vue de femme sur le vivre en ville.

     

    dès les premières pages, j’ai été accrochée. l’autrice fait le tour d’horizon, elle parle de transport en commun, de vie de quartier, de manger seule au restaurant ou faire du jogging. tout y passe. passionnant à lire, elle mélange sa propre expérience, ses lectures sur le sujet et l’aspect historique du développement des villes en lien avec la vie des femmes. le sous-titre du livre est «notes de terrain» et c’est tout à fait cela.

     

    c’est tellement passionnant que j’en lis quelques pages chaque jour pour ne rien perdre. le livre fait environ 200 pages et je le suggère à tout le monde . vous ne verrai plus la ville de la même manière, promis. c’est brillant, un incontournable.

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    les sables bitumineux de Kate

    j’aime bien lire des romans graphiques. j’ai voulu lire le livre «environnement toxique» de l’autrice et dessinatrice Kate Beaton.

     

    originaire de la nouvelle-écosse, Kate a voulu rembourser son prêt étudiant en allant travailler aux sables bitumineux dans l’ouest canadien, question de faire de l’argent rapidement pour rembourser son prêt. elle y a passé deux ans. elle a travaillé pour différentes compagnies et a exercé différents types de travail. 

     

    ce qui revient tout le long du livre, sans surprise, est le masochisme et la misogynie qui sont inlassablement toujours au rendez-vous. 

     

    ce livre, de plus de 430 pages, est excellent pour découvrir et suivre le questionnement de Kate sur cet environnement toxique. elle ne jette pas la pierre aussi rapidement qu’on le ferait peut-être nous mêmes. c’est très intéressant.

     

    son dessin est simple, révélateur de l’ambiance, en tons de gris et la structure de son ouvrage est aussi intéressante. on parcourt avec elle différents lieux et on découvre une réalité bien cachée par ces compagnies polluantes. 

     

    un peu plus sur l’autrice ici.

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    quand une boîte devient une toile

    je vois ça de plus en plus (ou est-ce les algorithmes? difficiles de savoir).

     

    comme artiste, je regarde constamment le contenu des bacs de recyclage en me demandant ce qui pourrait bien servir encore. je fais des trouvailles assez souvent. comme plusieurs d’entre vous, j’en suis certaine.

     

    l’artiste Tomek Kozyra utilise les boîtes d’emballages, que ce soit céréales, pâtes ou contenants de livraison, il utilise tout. il en explique visuellement le processus ici. il y ajoute son trait large avec des crayons, des pastels et parfois des morceaux collés. on peut voir aussi un collage de plusieurs morceaux pour en faire une forme sur lequel il s’exprime. j’adore ça. 

     

    j’aimerais vous en
    dire plus sur cet artiste, mais j’ai beau chercher, je ne le trouve que sur instagram et quelques autres mentions sans plus d’informations.


    les formes des boîes ouvertes sont déjà une inspiration pour la composition. c’est un point de départ qui nous force à l’improvisation, peu importe ce que l’on fait. il y a quelque chose de définitivement éphémère là-dedans que j’aime bien.

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    David Cass et le niveau de l’eau

    j’avais découvert le travail de David Class (vit en grèce) dans un reportage sur «this colossal» il y a quelques mois. on présentait ses projets d’assemblage en lien avec une exposition. j’avais beaucoup aimé. les thèmes de l’artiste sont les changements dans la nature dus à l’urgence climatique qu’il explore sur un ton nostalgique.

    «Where Once the Waters is an ongoing installation project comprising two evolving artwork sets. One is a series of typed letter artworks; the other, a group of miniature seascape paintings. First shown during the 59th Venice Biennale, the works principally address the issue of rising sea levels, inviting the viewer to reflect on changes which have occurred across their lifetimes, whilst offering commentary on sustainability» 

    ses pièces font parties d’une de ses plus récente exposition/projet «Where Once the Waters» présentée à la biennale de venise. à l’intérieur de cette installation, une grande quantité de petites boites de métal sur lesquelles il a peint des marines. les lettres au mur parlent de la montée du niveau des océans. c’est magnifique. l’eau est bien sûr ici le point commun de toute cette exploration. plusieurs liens dans l’article vous mèneront à la page instagram du projet et plus. à voir.

    une exposition à l’allure apaisante sur un sujet inquiétant.

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    eau et les bonnes nouvelles

    le billet de ce matin n’est peut-être pas créatif comme mes billets habituels, mais il est créatif tout de même. j’ajouterais qu’il parle du sujet de mon prochain livre, l’eau.

     

    sur designboom récemment, deux sujets touchaient la qualité de l’eau et surtout, de retirer le trop-plein de plastique qui traîne dans les cours d’eau et les océans.

     

    oui, l’humain peut sauver la planète si on lui en donne les moyens… sérieusement.

     

    le premier lien parle du nettoyage des canaux d’une ville remplis surtout de plastique. la courte vidéo est saisissante de travail positif. ça fait du bien. 

     

    «Germany-based enterprise Plastic Fischer has invented a floating barrier
    that aims to prevent tons of plastic waste from entering the oceans.
    ‘TrashBoom’ is a modular solution made of locally available materials
    that uses simple technology at a low cost that even developing countries
    can afford. » 

    le deuxième présente un projet pour aussi retirer les bouteilles d’eau des océans. on a vu ça il y a quelques années. il faudrait investir fortement dans ce type d’entreprise. il est certain que si on le fait ici et là, l’impact peut apparaître pratiquement inutile, mais si on le faisait vraiment partout, ça pourrait aider.

     

    «The Ocean Cleanup launched its first
    cleanup system called System 01 in 2018 in the North Pacific as a test
    run. After four months offshore, they returned to land to study what
    they learned from the system and kicked off to introduce System 02 in
    2021 for a 12-week test campaign that, in the end, harvested tons of
    plastic.»

     

    bref, il y a de la belle créativité partout!