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livre du mercredi: l’atelier Terrains Vagues
j’ai reçu dernièrement le livre «paper» de l’atelier Terrains Vagues. publié aux éditions du tate museum, il existe aussi en français. le livre fait environ 58 pages.
cet ouvrage du collectif contient huit bricolages papier à faire. pourquoi ce livre là? parce que les exercices son amusants, beaux et ne demandent que très peu de matériel. les explications sont claires et bien illustrer
la première photo vous présente des visages à créer, qui sont animés grâce à des œillets et peuvent ainsi changer d’expression. il y a comment se construire un château à l’aide de plusieurs cartons bien colorés et découpés et avec lequel on peut constamment ajouter de nouveaux morceaux. bref, des projets de base qui peuvent aller plus loin.
le collectif est formé de trois designers, Ambre, Marisol et Elsa, vivant à strasbourg. elles ont travaillé ensemble pendant 10 ans jusqu’en 2023. visitez leur site pour voir l’étendue de leurs créations, que ce soit la mise en place d’expos ou de projets à vocation communautaire. inspirant et coloré. -
l’œil de Berthe Weill
j’ai visité jeudi dernier l’exposition sur le galeriste Berthe Weill au musée des beaux-arts de montréal. cette femme a choisi un parcours qui n’est pas banal en voulant présenter dans sa galerie l’avant-garde de l’époque. elle avait l’œil puisqu’elle y a présenté Suzanne Valadon, Matisse, Picasso, Chagall, etc. elle y a présenté plusieurs artistes femmes aussi selon l’information qu’on nous donne, mais nous n’en voyons pas suffisament à mon avis.
l’exposition présente une centaine d’œuvres. la période de la galerie (1901-1940) a été largement présentée à travers une multitude d’expositions depuis plusieurs années. présenter ici des tableaux moins connus, de sortir des sentiers battus de cette époque, est intéressant.
tout sur Berthe Weill ici. à fgauche, un portrait de la galeriste et à droite un toile de Béla Czóbel, peintre hongrois.
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amatrice, dites-vous?
est-on amatrice ou professionnelle? toujours difficile de savoir où finit l’un et où commence l’autre.
voici un article intéressant sur cette question. l’artiste Austin Kleon déplore le côté péjoratif que nous avons à employer le mot amateur. l’auteur de plusieurs livres sur la créativité mentionne que lorsqu’on est amateur de quelque chose, c’est qu’on est passionné par ce sujet. nous ne sommes pas amatrices de quelque chose qu’on n’aime pas.
être amateur veut aussi dire que ce n’est pas l’argent qu’on en retire qui est important, mais le plaisir! vous n’avez pas besoin d’exceller puisque vous le faites par intérêt et non pour faire de l’argent. selon lui, pour développer cette passion, il faut lui dédier du temps, souvent un lieu et avoir du matériel.
à lire!
aussi, un exercice tout en douceur quand on a la tête trop remplie. ça prend une roche et un crayon. inspirant.
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jouer avec le textile et +
c’est toujours enrichissant de regarder ailleurs. aujourd’hui, je vous envoie parcourir le catalogue de l’exposition «Sensing Place» de la classe de . on est en art textile ici et le thème de l’expo était le lien entre l’humain et son environnement.
en parcourant le catalogue, vous pourrez voir plus de 70 œuvres. certaines ressortent bien naturellement. beaucoup de «contenants» cylindriques cette année et bien sûr, des teintes naturelles.
j’ai aimé la large variété de formes, de textures et de façons de travailler le textile. c’est très riche. le mélange de matières est inspirant à observer, on y trouve du papier, de la fibre, du végétal, du tissu, de la cire, etc. prenez le temps de parcourir les courts textes qui accompagnent les pièces, on y mentionne plusieurs points éclairants.
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l’arrivée du vert millénium
voici un article très intéressant sur l’arrivée du vert millénium. nous avons eu il y a quelques années, cette inondation de roses. maintenant, le vert aurait son moment de gloire.
«In today’s fast-paced, digitally saturated world, where uncertainty looms large, Millennial Green provides a visual refuge—a color that soothes, reassures, and reconnects us with the natural world.»
contrairement au rose, le vert se présente dans une très large variété. personnellement, je vis dans le vert, tous les verts mélangés. j’ai toujours trouvé qu’une teinte de vert s’harmonise toujours bien avec une autre teinte de vert. c’est le miroir de la nature.
mais au niveau marketing, le vert plait parce qu’il est symbole d’écologie, de fraicheur, d’énergie, d’une authenticité et aussi une certaine stabilité dont nous avons bien besoin en ce moment.
selon l’article, très instructif, l’utilisation du vert dans le design semble répondre à un besoin «émotif» et sera sans doute là pour longtemps.
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tranche de vie… numérique
pas de texte créatif aujourd’hui, encore que. je vous témoigne plutôt de mon travail des dernières semaines.
j’ai passé un nombre incalculable d’heures devant mon écran, bu beaucoup de café pour me tenir compagnie. je dois avouer que le passage de blogger à wordpress n’a pas été aisé. ce fut beaucoup de recherche dans les menus, préférences, options qui sont cachés un peu partout. j’ai voulu pousser la personnalisation un peu loin.
je voulais faire le changement avant le début mai. donc ce que vous voyez n’est pas la version finale, mais il fallait me lancer, question d’adopter cette nouvelle affaire.pourquoi wordpress? parce que maintenant j’écris et j’héberge mon blogue sur un serveur qui est au québec. aussi, il y avait la volonté d’être capable de passer à travers, à poser des questions sur des forums, à prendre des notes, etc. surtout pour me prouver que j’étais capable de le faire. il faut arrêter de penser que c’est difficile et compliqué. ça l’est, mais ça se fait, il faut juste se donner du temps et arrêter de se trouver nulle. j’ai avancé à petits pas, j’ai reculé, et j’ai avancé de nouveau. c’est ça l’apprentissage.
j’ai importé mes 3552 billets (depuis 2005!). le vrai «bug» auquel j’ai été confronté entre les deux plateformes est que la photo principale de chaque billet se répète deux fois sur wordpress. après maintes recherches, j’ai appris que je ne pouvais corriger cette situation qu’un texte à la fois… ce que je ne ferai pas, vous vous en doutez bien.
le 14 juin 2025, mon blogue aura 20 ans. qui aurait cru…