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Marion Deuchars, toujours inspirante
l’artiste Marion Deuchars est stimulante à suivre depuis ses tous premiers projets. son dernier livre «make every day creative» est encore de toute beauté.
comme tous ses ouvrages, la mise en page est belle, aérée et illustrée de ses propres dessins. j’adore.
ce livre est rempli d’idées, de stratégies pour stimuler votre propre créativité par des exercices et des idées toutes simples. il a été difficile de choisir quelques pages à présenter ici. allez sur le lien plus haut pour en voir plus sur le site.
cette publication se destine à des gens de tous les âges et ne demande aucun matériel précis. divisé en sept grandes sections, on peut facilement sauter d’une à l’autre selon ce qui vous va cette journée-là.
il est certain que cela vous fera sortir de votre zun, on y propose du frottage de textures ou de dessiner avec de l’eau sur l’asphalte. on sort de la maison!
j’ai adoré et le suggère à toutes et à tous car l’art est pour tout le monde et on l’oublie trop souvent. il existe plusieurs de ses livres en français, mais pas encore celui-ci.
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découvrir le travail de Zoé
Zoë Elena Moldenhauer est une artiste de new york. j’en parle aujourd’hui, car cette artiste guatémaltèque-new yorkaise utilise la peinture et le dessin pour explorer son héritage perdu et les cultures qui l’entourent.
elle a fondé le centre aerogramme et aussi teleportal, un collectif international d’artistes. elle travaille avec le textile, la gravure, le collage et aussi le livre d’artiste comme ci-dessus. ses créations sont très riches de couleurs et de textures.
«Since 2017, I have been using a fictional alphabet which I use in my paintings and drawings. I often combine collage—pulling thread, sticking paper and found material, and stamping ink. Using this alphabet, I work to reconcile my western upbringing with this pre-literate absent heritage.»
on retrouve son alphabet fictif dans plusieurs de ses créations. belle démarche qu’on peut aussi voir sur instagram.
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8 mars, journée des femmes
on en a entendu parler dans les journaux hier. brillante idée de féminiser la carte du métro de montréal. ce projet de Chantal Ringuet, qui existe dans d’autres villes, change tous les noms de stations de notre métro pour des noms de femmes, juste sur une carte, on ne s’énerve pas trop.
pouvez-vous croire qu’effectivement, depuis 1967, personne n’a cru bon d’utiliser le nom d’une femme pour nommer une station de metro? comme quoi elles n’auraient pas contribué à grand-chose de suffisamment important. aberrant.
lire l’article de Nathalie Collard ici et visiter le site de ce projet ici où il est possible de découvrir qui étaient toutes ces femmes, certaines connues, d’autres, un peu moins. merci merci!!!!
bonne fête à nous toutes!
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clins d’œil d’un vendredi
voici une idée qui fait sourire. l’artiste brésilienne Carmela Gross a créé, à la fin des années 70, cette série d’estampes tirée de traits de crayons d’artistes connus. il y a aussi un lien avec tous ces tampons en caoutchouc utilisés dans la vie courante au brésil.
ensuite le livre d’artiste sunlight’s shadows de Gretchen Treuting sur le ombres. un rappel à cette beauté éphémère. il faut passer quelques secondes et porter attention ces jeux de lumière dans nos déplacements. c’est partout mais encore faut-il ouvrir l’œil.
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les larges paysages de Debbie Mackinnon
c’est comme un livre, voyez un très large concertina de l’artiste Debbie Mackinnon, une sorte de carnet de croquis créé pendant les vacances. on voit sans doute un paysage, mais ce n’est pas évident. chaque volet défile et on porte attention sur le mouvement, les couleurs, les textures, les ajouts, etc. c’est absolument magnifique.
son travail est très large et l’artiste d’australie est très active, offre des cours, etc. elle suggère sur sa chaine youtube deux courtes vidéos sur sa façon de faire. 1re partie ici et 2e partie ici.
sur un autre site, Debbie propose quelques trucs pour des paysages faits sur le vif.
• S’en tenir à une palette de couleurs restreinte pour éviter que le travail ne devienne boueux et confus.
• Explorez la création de marques à l’aide d’une variété d’outils. Par exemple, les marques faites avec les crayons Inktense sont différentes de celles faites avec un bâton et de l’encre.
• Essayez d’utiliser d’anciens dessins et peintures comme arrière-plan pour vos nouvelles œuvres.
• Emportez-en quelques-uns avec vous, puis choisissez-en un qui se rattache à votre paysage d’une manière ou d’une autre, par exemple par la couleur ou les marques qu’il contient.
• Essayez de fabriquer vos propres outils, tels que des bâtons et d’autres matériaux trouvés dans le paysage pour faire des marques, plutôt que de simples pinceaux.
• Travaillez rapidement et n’en faites pas trop.
j’adore le travail de cette artiste et la grande liberté qu’on trouve dans ses pages.
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faire du joomchi
notre groupe d’artistes de magog organise des mercredis échanges. la semaine dernière, l’artiste Therese Lennert a partagé sa recherche avec le joomchi, technique coréenne de papier.
il s’agit en fait de travailler des feuilles de murier en les vaporisant abondamment d’eau et de travailler/malaxer les feuilles afin que les fibres prennent ensemble.
avec la superposition, on peut couper à l’intérieur des feuilles afin de faire ressortir certaines couleurs, ajouter des pièces, etc. bref, les possibilités sont infinies. un grand grand merci à Therese pour sa belle générosité et son talent.
nous avons ainsi découvert l’artiste Jiyoung Chung. vous pouvez voir une capsule vidéo dans laquelle cette artiste explique à ses étudiant.e.s comment procéder. cette artiste maîtrise parfaitement cette technique qu’elle a explorée pour en faire des pièces absolument magnifiques (allez voir la galerie d’images ici).
c’est définitivement quelque chose à explorer.