-
bâtiments abandonnés, pas loin de chez vous
il y a quelque temps, je soulignais le reportage photos très étrange d’un pavillon d’université laissé à l’abandon. un commentaire m’a informé depuis (merci fab) qu’il s’agissait de l’université de liège en belgique.eh bien, montréal aussi a son photographe de fin du monde, il s’agit de jogues rivard. sur son site, il est possible de voir plusieurs de ses reportages. il s’agit d’un photographe autodidacte qui fige le temps depuis qu’il a quinze ans. dans un article du devoir du 29 mars dernier, il explique qu’il ne touche jamais à rien, aucune mise en scène. vraiment saisissant.
il expose quelques-unes de ses photos à la galerie monopoli jusqu’au 10 mai.
-
cours de typo au plomb, la suite
comme annoncé un peu plus tôt, je suis des cours de typo façon «composer au plomb». ça veut dire trouver toutes les petites lettres dans la casse (le tiroir divisé en d’innombrables petites cases, et monté les lettres à l’envers dans un composteur. toute une affaire.
eh bien, la semaine passée j’avais commencé à composer les premières lignes de mon poème en 30 pts. finalement, après un test d’impression je trouvais ça trop gros. alors cette semaine j’ai défait ce que j’avais préparé, redistribué les lettres dans les bonnes cases du tiroir et ensuite remonté le tout en 24 pts.
ça m’a pris trois heures pour composer 11 lignes. sur ordi, ce n’est qu’une question de secondes, au plomb, c’est une question d’heures.sur les photos, comme nous sommes plusieurs et que l’espace est rare, hier j’étais installée sur cette presse avec ma case. les papiers mouchoir, c’est parce que je suis allergique au chat. la photo du bas montre les parties terminées d’une autre participante du cours.
quel bonheur! c’est comme quand j’ai découvert le jardinage, on est tellement concentré que plus rien n’existe. je sors de là avec plus d’énergie que quand je suis entrée. ça dit tout.
-
pecha-kucha, montréal
pecha kucha : « Initiées à Tokyo par la firme Klein Dytham architecture en 2003, les soirées Pecha Kucha, expression japonaise qui veut dire “le son de conversations “, consistent en une série de soirées “démo et présentation” pour les designers, organisées dans l’idée de générer un environnement où les créateurs de tous les domaines peuvent venir présenter (en un maximum de 6 minutes et 40 secondes) un projet réalisé, en cours de réalisation, ou même auquel ils rêvent encore. Quiconque a fait, fait ou fera quelque chose d’intéressant et qui aimerait trouver un public à l’esprit curieux et ouvert sera bienvenu. »
20 images, 20 secondes/photo pour commenter. bref, on ne «s’enfarge» pas dans les fleurs du tapis.
c’est un type de présentation qui m’intrigue vraiment beaucoup. montréal a aussi ses soirées pecha kucha comme plusieurs grandes villes de par le monde.contre-temps, je ne pourrai assister à celui de jeudi soir, le 6 mars, à la sat. liste des présentateurs disponible ici (architecte, designer, artiste, etc.)
si vous y allez, svp, envoyez moi vos commentaires ! -
activité du 9 février = belle surprise
il y a des jours où la vie nous apporte de belles surprises. aujourd’hui, j’ai assisté à une conférence de françois vincent à la nouvelle galerie de l’atelier circulaire. nous étions une bonne quinzaine de personnes à assister à cette présentation.francois vincent nous a parlé de sa démarche autant pratico-pratique ( matériel, médium, colle) que de sa démarche variée, de la peinture à la gravure, le mélange de tout ça en passant par ses carnets. ( j’en ai parlé en décembre dernier). je les ai vus de mes yeux ses carnets, il nous les a montrés, mais j’ai été trop timide pour lui demander d’en feuilleter un moi même…
avec sa belle générosité, il nous a tous entraînés dans son atelier dans le bâtiment d’en face au dixième étage avec vue sur le mont-royal. inspirant. plusieurs oeuvres peintes étaient au mur, en vue d’une exposition au printemps prochain. la série de toiles fait côtoyer, d’une certaine façon, technique à l’eau d’un côté et technique à l’huile de l’autre. puis-je ajouter que la propreté et l’organisation de cet atelier était remarquable.
ce que j’ai retenu de ce bien beau moment est la nécessité pour cet artiste de se ramener à l’essentiel. « oui je peux faire ceci ou cela, oui, cela pourrait être une piste intéressante, mais cela ne m’éloigne-t-il pas de mon essence ? est-ce une distraction ?» un point de vue vraiment intéressant. je réfléchis à ça…
-
les salons du week-end prochains
à noter dans votre agenda : quelques salons supplémentaires pour voir ce qui se fait en design «fait main» à montréal ou dans les environs.
il est toujours très intéressant de voir la profusion de bonnes idées qui deviennent de petites entreprises.
à encourager absolument.
il y a d’abord le désormais connu «souk à la sat». information sur le site.et en remplacement du rusty plum, il y aura cette année (et pour les prochaines années aussi, je l’espère) hot cakes craft fair.
du 14 au 16 décembre, dans le sous-sol de l’église Saint-Enfant-Jésus, 5039 St. Dominique (même emplacement qu’expozine)
les heures sont pour le 14, de 12-8h • le 15, de 11-6h • le 16 de11-5h.
merci marie-pier -
voir un carnet de françois vincent
aujourd’hui, j’ai visité l’expo de françois vincent à l’espace création dans l’édifice de lotoquébec, rue sherbrooke. une exposition «mise en scène». j’y allais pour ses carnets, parce qu’il en avait beaucoup parlé en entrevue.intéressant cette façon de monter l’expo pour nous mener vers ce lieu au fond de la salle. on avance vers l’aspect plus personnel du travail de françois vincent. on regarde son carnet défiler sur un dvd dans un lieu quasiment clos.
dommage qu’on ne puisse voir qu’un montage de 15 minutes sur le sujet. pour avoir aperçu ses carnets dans un autre reportage télé l’an passé, il me semble qu’on aurait pu installer une couple de lieux pour nous permettre dans voir plus.
de toute façon, c’est à voir pour la richesse de ses jeux de couleurs. beaucoup de leçons à tirer de son travail.
l’extra, c’est le petit livret que l’on peut garder en souvenir juste avant d’entrer dans l’espace destiné au visionnement. un petit carnet en noir et blanc avec quelques pages de dessins et une entrevue.