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un ami imaginaire et créer une perruque
deux choses magiques au victoria & albert museum de londres.
d’abord, suite à un atelier en association avec des créatifs de l’agence BBDO, le musée a créé les amis imaginaires de plusieurs enfants. apparemment la moitié des enfante entre 4 et 8 ans auraient un ami imaginaire à un moment ou à un autre.
il faut voir les dessins et ensuite les «amis» en 3d. fascinant et magique. un vidéo est aussi disponible sur le lien.
en visitant le site, j’ai trouvé ce jeu en ligne «design a wig». c’est très amusant. il s’agit de créer une perruque à la pompadour. on peut y ajouter des décorations et la poudrer de couleur.
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deux sujets qui ne sont pas reliés…
dans cet article du new york times, il nous est possible d’entendre (et de voir) plusieurs ambiances: la bibliothèque, le bureau, le métro, etc. j’ai adoré cette expérience. il faut laisser votre curseur du l’image pour entendre le son. une intéressante expérience web.
voici une histoire étrange, John Kovacevich, rédacteur américain, a décidé d’écrire un message à tous ses contacts linkedin. c’était sa résolution de l’année 2015. puisqu’il avait plus de 1000 contacts, il écrivait en moyenne cinq lettres par jour. il n’envoyait pas de lettre modèle, mais un vrai message personnalisé pour savoir où ses contacts en étaient dans leur vie et dans leur carrière et donner de ses nouvelles par la même occasion.
il en a tiré quatre grandes leçons très intéressantes. j’ai lu tout l’article parce que le processus est tout aussi instructif. nous sommes là à faire des «j’aime» et à partager les messages rapidement, mais est-ce qu’on peut dire que nous communiquons vraiment? pas sûr… en tous les cas, c’est une approche que j’aime bien malgré le fait que je ne sois pas une grande utilisatrice de linkedin.
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«new dress against disease» mon dernier livre d’artiste
quand j’ai pris connaissance de l’appel de dossier pour l’exposition «prescription» à la fin de novembre dernier, j’ai tout de suite été intéressée. c’était différent des autres. cette fois-ci les livres choisis devaient accompagner les livres de Martha Hall.
j’ai dû travailler un peu plus vite sur ce projet. pendant le temps des fêtes en fait, car le délai pour le dossier était le 15 janvier dernier. voici en gros la démarche pour ce livre.
le thème de l’expo était le lien entre le cancer et les humanités médicales et tournait autour de la série de livres d’artiste de Martha Hall décédée du cancer en 2003. dans les dernières années de sa vie, elle a documenté toute son expérience à travers plusieurs livres.
le thème m’a vraiment interpellée car comme plusieurs, le cancer est dans ma famille et autour de moi depuis longtemps.
pour ce livre, le nombre 6 a été souvent utilisé. Martha Hall a créé sa série de livres d’artiste entre 1998 et 2003. 6 ans. donc 6 femmes différentes, 6 maladies différentes pointées. elles ont devant elles 6 robes «humanités» pour les aider et les protéger.
les deux livres sont séparés en 6 sections. ces sections sont entremêlées et un cordon passe à travers toutes les pages pour permettre une certaine mobilité aux livres tout en les gardant bien reliés.
ici, le patient/maladie est en relation directe avec les humanités médicales pour élargir les zuns de recherche.
j’ai voulu représenter toutes les femmes prises avec cette maladie. j’ai pris de mes dessins faits lors de mes sessions de modèle vivant. j’ai ensuite choisi les humanités qui pouvaient donner un autre point de vue sur le cancer.
les livres utilisés sont usés comme les patients qui malgré leur détermination, s’affaiblissent souvent tout au long des traitements.
j’ai utilisé le collage sur les couvertures: des portions de mammographie, de cellules qui se mêlent ici à des oeuvres artistiques. c’est l’art qu’a choisi Martha Hall. mes deux livres ensemble sont un clin d’oeil à la série de l’artiste.
je saurai bientôt si mon livre a été retenu pour l’exposition. à suivre…
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cahier à colorier «style ancien»
avec la vague de coloriage qui déferle partout en ce moment, en voici un qui sort de l’ordinaire.
la Bodleian Library de l’université d’oxford propose en ligne un livre à colorier de gravures et illustrations de leurs collections. cette bibliothèque est absolument magnifique et «magique». elle a servi de décor aux films d’harry potter. j’ai pu en visiter une petite portion lors de mon voyage là-bas, il y a deux ans.
vous pouvez télécharger le cahier à colorier ici. ce n’est pas parfait, mais c’est une belle façon d’apprécier ces magnifiques gravures autrement. on espère qu’il y en aura d’autres!
*** aussi celui du Smithsonian Libraries
via le site conserve this.
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deux artistes-graveurs pour un mardi
d’abord le travail de Margherita Premuroso (italie). son travail principal est l’illustration sans doute, mais sa recherche est définitivement en gravure. il faut voir sa démarche et l’étendue du talent via sa page behance. elle crée des personnages qui se promènent entre les gravures, la sculpture, la peinture et les oeuvres numériques. vraiment riche.
ensuite un projet qui n’est pas banal. Barbara Bernát (hongrie) a créé le projet fictif des euros bulgares. j’ai beaucoup aimé les thèmes choisis, les animaux et le végétal. c’est très réussi. via le lien plus haut, vous aurez une réelle idée de tout le processus de ce travail. faire une devise est une conception difficile et de longue haleine. d’avoir choisi ce sujet comme projet de recherche est un beau défi brillamment relevé ici!
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conseils de tous les âges
voici le projet de l’artiste Susan O’Malley: demander des conseils à des gens de tous les âges. cette compilation a donné un livre «Advice from My 80-Year-Old Self: An Artist’s Bittersweet Legacy of Real Wisdom from Strangers Ages 7 to 88». sur le site de brain picking vous trouverez plusieurs de ces conseils.
il y a, par contre, une facette très triste à cette histoire. l’artiste, enceinte de jumeaux, est décédée subitement et les jumeaux, dus la semaine suivante, sont décédés aussi. ce livre a donc une signification particulière.
à voir et à lire pour réfléchir un peu… car la vie est courte.