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    Zviane et ses hilarants et réalistes questionnements

    quel plaisir de découvrir une autrice si dynamique que je soupçonne d’être hyperactive.

    récemment par mon club de lecture (merci geneviève), j’ai découvert Zviane et ses bandes dessinées.

     

    j’ai commencé avec «Ping-pong», sur la musique, la bd et le processus créatif. un coup de foudre réel avec le genre. depuis, je ramasse tous ses livres disponibles à la bibliothèque.

     

    j’aime ses propos, ses questionnements, ses explications, ses cadrages, sa façon de faire, ses dessins au trait, bref tout. que ce soit en grande partie autobiographique ou complètement dans la fiction, c’est toujours un pur délice.

    selon son blogue, Zviane est depuis peu une maman. voici un article sur son livre «Football fantaisie» un livre de 500 pages sorti en décembre dernier. pour une liste de tous ses livres, allez ici.

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    les plantes en papier de Caroline

     

    Caroline Byrne est une styliste de plateau. elle crée des décors en papier, des vitrines, des ambiances. pendant la pandémie elle a élaboré plusieurs concepts à partir de feuillage en papier. elle fait des plantes énormes avec de belles grandes feuilles au graphisme coloré. revenant chez elle, elle trouvait que son propre décor était un peu triste. elle s’est donc mis à faire des plantes en papier d’un format plus réaliste. 

     «I became playful with colors and textures and went beyond what exists in
    nature to create my own statement art houseplants, made of my favorite
    high-quality materials.»

     

    les plantes en papier sont un courant qui existe depuis quelques années, pourquoi les siennes? ce que j’ai particulièrement aimé des plantes de Caroline est son choix de couleurs. loin de la réalité, il ajoute plutôt de le fantaisie dans la vie. ses «plantes» se positionnent à travers d’autres en nous faisant sourire.

    on en parle abondamment dans cet article accompagné de plusieurs photos. tout son travail est fait à la main et est inspiré de plantes réelles. il s’agit souvent d’aplat de papier découpé et collé sur la feuille. visitez sa page instagram pour découvrir sa façon de travailler.

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    les pochettes de disque?

    oh que oui. quel plaisir j’avais à les observer sur tous les murs des disquaires. un peu comme des pages couverture de livres, on se laissait séduire par les designs évocateurs de toutes sortes d’ambiances.

     

    dans les années 50, en jazz, on utilisait beaucoup le dessin. à moitié design, caricature, gestuelle, forme découpée, photo noir et blanc, c’était un mélange de tout ça. ajoutez une typographie inspirée qui occupait l’espace carré de la pochette en peu de couleur parfois.

    visitez le site de Birka Jazz Archive, un disquaire suédois fondé par Torbjörn Sörhuus. bien que la boutique soit maintenant fermée, le site nous permet de voir encore ces pochettes de disque choisies. toutes sont suivies d’une indication sur le créateur.

     

    j’ai particulièrement aimé parcourir les archives des maisons de disque européennes, pochettes que nous n’avons pas beaucoup vues contrairement aux maisons de disque américaines. ça change de tout le photoshop qu’on voit maintenant. j’adore!

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    2 ans après

    aujourd’hui, dans le journal, on parlait de ces déménagements de temps de pandémie, ces changements de vie.

     

    de mon côté, j’ai réalisé quand date d’hier, cela faisait deux ans que je m’étais installée à magog. un gros changement pour moi qui n’y avait jamais réellement réfléchi. la décision a été prise un peu sur un joyeux coup de tête comme je n’en avais jamais fait. mais pourquoi pas. impossible à faire sans l’aide de ma grande sœur, de son conjoint et de la petite famille de ma nièce qui habite tout près. je leur dois beaucoup.

    j’avoue que j’ai trouvé les premiers 18 mois plutôt difficiles, pandémie toujours présente, il existait peu d’opportunité de rencontrer des gens et de tisser des liens.

     

    maintenant tout cela semble prendre forme. je commence à avoir un petit réseau de connaissances dans le milieu des arts. mon amie gabrielle et d’autres me présentent à plein de monde. merci, merci. j’ai découvert les concerts d’orford musique, ce qui a nourri mon besoin de rencontres musicales. quelques cafés ont ouvert aussi et m’ont permis de découvrir la «faune» magogoise.

    mon meilleur coup a été d’être capable de conserver mon petit appart à montréal car j’y retourne souvent pour quelques jours. j’ai tout de même habité cette ville plus de 40 ans. j’adore déambuler dans le centre-ville, prendre le métro, travailler dans des cafés remplis d’étudiants. mes amies et amis sont là.

     

    j’ai senti dans les derniers mois que le vent avait un peu tourné pour moi et ça fait du bien. les projets se concrétisent. ma production artistique est définitivement plus tournée vers la nature qui est tellement présente ici. cela me fait du bien.

    c’est tout. juste un petit témoignage du matin…

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    eau et les bonnes nouvelles

    le billet de ce matin n’est peut-être pas créatif comme mes billets habituels, mais il est créatif tout de même. j’ajouterais qu’il parle du sujet de mon prochain livre, l’eau.

     

    sur designboom récemment, deux sujets touchaient la qualité de l’eau et surtout, de retirer le trop-plein de plastique qui traîne dans les cours d’eau et les océans.

     

    oui, l’humain peut sauver la planète si on lui en donne les moyens… sérieusement.

     

    le premier lien parle du nettoyage des canaux d’une ville remplis surtout de plastique. la courte vidéo est saisissante de travail positif. ça fait du bien. 

     

    «Germany-based enterprise Plastic Fischer has invented a floating barrier
    that aims to prevent tons of plastic waste from entering the oceans.
    ‘TrashBoom’ is a modular solution made of locally available materials
    that uses simple technology at a low cost that even developing countries
    can afford. » 

    le deuxième présente un projet pour aussi retirer les bouteilles d’eau des océans. on a vu ça il y a quelques années. il faudrait investir fortement dans ce type d’entreprise. il est certain que si on le fait ici et là, l’impact peut apparaître pratiquement inutile, mais si on le faisait vraiment partout, ça pourrait aider.

     

    «The Ocean Cleanup launched its first
    cleanup system called System 01 in 2018 in the North Pacific as a test
    run. After four months offshore, they returned to land to study what
    they learned from the system and kicked off to introduce System 02 in
    2021 for a 12-week test campaign that, in the end, harvested tons of
    plastic.»

     

    bref, il y a de la belle créativité partout! 

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    créer dehors!

    je suis nouvelle dans mon coin de pays et je découvre les propositions artistiques des cantons de l’est petit à petit. samedi dernier, mon amie Gabrielle m’a amené à rurart où elle avait déjà fait une résidence. 

    rurart est un lieu d’art contemporain en milieu rural. sur un grand espace de ferme, on trouve plusieurs types de milieux naturels, tous très inspirants, que ce soit le verger, l’érablière, les étangs, les champs, bâtiments, etc. à l’événement «À table» de samedi dernier, le thème des artistes était la cueillette au sens très large.

    je vous parle aujourd’hui surtout de deux jeunes femmes, Paula Nevares Waisman et Gabrielle Gagné qui nous ont proposé la fabrication de papier à partir de végétaux nous entourant comme les feuilles de maïs, la phragmite, et surtout les champignons. elles étaient vraiment très bien organisées et très généreuses de leur information, savoir et expérimentation. j’ai adoré cette rencontre.

     

    Voilà ce qu’on apprend sur elle sur le site:

    «Gabi et Paula aiment jouer avec des fibres, puis avec
    des fibres dans des fibres… c’est pas mal méta leur affaire ; elles ont
    donc décidé d’offrir un atelier de création ensemble, sous l’invitation
    du ArtLab de la Galerie d’art Foreman de l’Université Bishop’s. Intitulé
    Teintures et papiers à base de champignons et de plantes, celui-ci
    prend la forme d’un laboratoire qui permet de s’initier aux teintures
    faites à base de champignons et à la fabrication de papier fait à base
    de plantes (… et de champignons). Dans cet atelier, elles explorent le
    potentiel du bac de compost pour faire de l’art : maïs, ananas, et
    fleurs du jardin. Ne s’arrêtant pas aux plates bandes, elles vont jusque
    dans les fossés pour s’amuser avec des plantes envahissantes, telle que
    la phragmite. Leur atelier aborde l’identification de champignons
    teinturiers, la préparation de fibres, l’extraction du pigment et la
    modification de pH, ainsi que les ressources qui existent pour répéter
    ces expériences à la maison.»

     

    il y avait beaucoup plus, bien sûr, mais il serait trop long ici de tout détailler le plaisir de ce bel après-midi créatif. merci!