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l’œil de Berthe Weill
j’ai visité jeudi dernier l’exposition sur le galeriste Berthe Weill au musée des beaux-arts de montréal. cette femme a choisi un parcours qui n’est pas banal en voulant présenter dans sa galerie l’avant-garde de l’époque. elle avait l’œil puisqu’elle y a présenté Suzanne Valadon, Matisse, Picasso, Chagall, etc. elle y a présenté plusieurs artistes femmes aussi selon l’information qu’on nous donne, mais nous n’en voyons pas suffisament à mon avis.
l’exposition présente une centaine d’œuvres. la période de la galerie (1901-1940) a été largement présentée à travers une multitude d’expositions depuis plusieurs années. présenter ici des tableaux moins connus, de sortir des sentiers battus de cette époque, est intéressant.
tout sur Berthe Weill ici. à fgauche, un portrait de la galeriste et à droite un toile de Béla Czóbel, peintre hongrois.
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amatrice, dites-vous?
est-on amatrice ou professionnelle? toujours difficile de savoir où finit l’un et où commence l’autre.
voici un article intéressant sur cette question. l’artiste Austin Kleon déplore le côté péjoratif que nous avons à employer le mot amateur. l’auteur de plusieurs livres sur la créativité mentionne que lorsqu’on est amateur de quelque chose, c’est qu’on est passionné par ce sujet. nous ne sommes pas amatrices de quelque chose qu’on n’aime pas.
être amateur veut aussi dire que ce n’est pas l’argent qu’on en retire qui est important, mais le plaisir! vous n’avez pas besoin d’exceller puisque vous le faites par intérêt et non pour faire de l’argent. selon lui, pour développer cette passion, il faut lui dédier du temps, souvent un lieu et avoir du matériel.
à lire!
aussi, un exercice tout en douceur quand on a la tête trop remplie. ça prend une roche et un crayon. inspirant.
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jouer avec le textile et +
c’est toujours enrichissant de regarder ailleurs. aujourd’hui, je vous envoie parcourir le catalogue de l’exposition «Sensing Place» de la classe de . on est en art textile ici et le thème de l’expo était le lien entre l’humain et son environnement.
en parcourant le catalogue, vous pourrez voir plus de 70 œuvres. certaines ressortent bien naturellement. beaucoup de «contenants» cylindriques cette année et bien sûr, des teintes naturelles.
j’ai aimé la large variété de formes, de textures et de façons de travailler le textile. c’est très riche. le mélange de matières est inspirant à observer, on y trouve du papier, de la fibre, du végétal, du tissu, de la cire, etc. prenez le temps de parcourir les courts textes qui accompagnent les pièces, on y mentionne plusieurs points éclairants.
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l’arrivée du vert millénium
voici un article très intéressant sur l’arrivée du vert millénium. nous avons eu il y a quelques années, cette inondation de roses. maintenant, le vert aurait son moment de gloire.
«In today’s fast-paced, digitally saturated world, where uncertainty looms large, Millennial Green provides a visual refuge—a color that soothes, reassures, and reconnects us with the natural world.»
contrairement au rose, le vert se présente dans une très large variété. personnellement, je vis dans le vert, tous les verts mélangés. j’ai toujours trouvé qu’une teinte de vert s’harmonise toujours bien avec une autre teinte de vert. c’est le miroir de la nature.
mais au niveau marketing, le vert plait parce qu’il est symbole d’écologie, de fraicheur, d’énergie, d’une authenticité et aussi une certaine stabilité dont nous avons bien besoin en ce moment.
selon l’article, très instructif, l’utilisation du vert dans le design semble répondre à un besoin «émotif» et sera sans doute là pour longtemps.
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clins d’œil d’un mercredi
comment faire entrer son œuvre au musée?
«La performance Mobile Exhibition Space a été présentée pour la première fois en Uruguay en 2018, et depuis, elle a voyagé à travers l’Europe et l’Amérique latine, en collaborant avec des artistes et des institutions incroyables.
Certains de mes amis les plus proches ont présenté leur travail dans cet espace, créant des moments inoubliables. Continuons à repousser les limites ensemble. en plaçant votre œuvre dans une boite transparente et vous rendre au musée. idée amusante et pleine de signification.»
c’est tout simplement brillant.
et voici un très beau livre de Chloé Gateaud de la ville de lyon que j’aimerais feuilleter.
«Ce graphzine a pour ambition d’explorer l’iconographie et la représentation de la lumière à travers différents moyens plastiques. Il présente un large éventail de sources lumineuses, qu’elles soient naturelles ou artificielles, allant de la flamme vacillante d’une bougie aux éclairs éclatants.»
voyez plusieurs photos ici.
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c’est le printemps sur les vêtements
des vêtements qui verdissent. la designer Paula Ulargui Escalona de madrid travaille sur cette idée toute particulière (instagram de l’artiste). en effet, elle explique sur son site comment elle sème du végétal sur des vêtements en tissu. elle les arrose, les entretient pour le résultat que vous voyez. sa démarche est large. visitez sa page instagram pour l’étendue de ses créations.
dans le même esprit, il y a les créations de Katerina Shukshina qui sont aussi très intéressantes. tout cela est bien éphémère mais quel plaisir de les voir et sans doute de les porter? (instagram de l’artiste)
beaucoup d’autres trouvailles à faire sur le site de 1of1.