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livre du mercredi: gravures!
le livre «the art of print» d’Elizabeth Jacklin présente la riche palette des possibles dans le monde de la gravure. publié par la tate gallery, cet ouvrage de plus de 230 pages présente 300 ans de gravures par plus de 130 œuvres du musée. j’ajouterais qu’un parcours d’une aussi longue période dans le même ouvrage est assez rare. l’autrice organise son propos par techniques d’impression: relief, litho, sérigraphie, etc.
j’ai adoré parcourir ce livre qui est une réelle source
d’inspiration. on y découvre des artistes moins souvent présenté.
généralement, vous trouverez un texte d’introduction à la technique et
ensuite chaque double-page présente une courte bio de l’artiste et une
description de l’œuvre présentée.la gravure n’a pas toujours été
reconnue comme un art créatif mais plutôt de reproduction, réduisant sa
valeur aux yeux de plusieurs. pourtant, c’est un monde en constante
recherche. essais/erreurs/innovations sont toujours au rendez-vous,
c’est très stimulant.la magnifique page couverture est une gravure de Ben Nicholson de 1933.
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clins d’œil autour du livre
voici deux idées aperçues sur instagram et qui tournent autour du livre.
la première est une structure qui pourrait servir pour un livre où les pages s’ouvrent des deux côtés. difficile à expliquer, allez voir la courte vidéo pour comprendre le principe. ici, l’artiste Takurou Seino le fait avec des plaques de bois, mais on pourrait le faire avec du carton ou autre. c’est le mécanisme qui est intéressant. voir ici aussi.
l’autre idée se trouve au Tokyo National Museum. les visiteur.e.s peuvent imprimer facilement un nishiki-e, qui est la technique d’impression où on utilise des plaques de bois gravé, une pour chaque couleur.
pour simplifier le processus, on propose au musée de glisser une petite carte de carton dans un cadre et on imprime une étampe, on répète l’exercice cinq fois pour avoir l’image d’un acteur de kabuki à la fin. tellement belle idée!!!
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pour mon 100e bulletin…
je prépare quelque chose de spécial: une offre pour vous, une façon de ramasser des fonds pour une bonne cause de mon côté.
comme vous le savez, ma sœur Ginette est décédée à la fin du mois d’avril dernier. les derniers jours, elle était dans une maison de fin de vie appelée aube-lumière ici à sherbrooke.
j’ai commencé à travailler créativement avec ma sœur via le projet 6 x 6 sur lequel nous étions plusieurs, en europe et ici au québec, à faire 6 collages de 6″ x 6″ avec du matériel reçu par la poste d’une autre créative. j’étais tellement heureuse de la voir créer avec enthousiasme via ce projet d’échange. Ginette a par la suite travailler souvent en petits carrés.
j’ai ressorti mes séries qui ont bien résisté au temps. je vous les offre à prix doux, question de ramasser des fonds pour aube-lumière, un organisme extraordinaire grâce à toutes les belles personnes qui y travaillent et qui nous ont admirablement aidé à vivre cet événement difficile et terrible.
vous pourrez faire l’acquisition d’un ou des collages du 1er au 31 décembre 2023. j’annoncerai le lien le 1er décembre via mon bulletin mensuel ainsi que sur le blogue et instagram. de mon côté, je vais ajouter le montant ramassé afin de doubler le don. à suivre…
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livre du mercredi: des zines
le zine est dans l’air du temps. on en parle dans les médias, on l’explique au grand public, nous ne sommes plus seulement «alternatifs». voilà une excellente nouvelle. alors aujourd’hui, je vous présente deux artistes d’ailleurs qui font du zine, de très beaux zines en fait.
je commence par l’artiste Hannah Forward, une graveuse britannique qui fait aussi de très beaux livres en tirage limité. visitez ici sa page destinée à trois ouvrages qui ont l’air magnifiques. on y trouve un mélange de techniques d’impression dans le même ouvrage: de la risographie, de la copie noir et blanc, de la linogravure, de l’impression numérique, etc.
ensuite, l’artiste Yael Frankel, du chili. je vous envoie en réalité sur sa page instagram voir ses petits zines en noir et blanc. il faut les parcourir via différentes images. l’artiste est illustratrice et ses dessins sont dans plusieurs livres reliés commercialement. l’intérêt de ses créations de zine est toute particulière, car elle fait de minuscules zines monochrome qui sont attirants comme des aimants. certains ont des petites pochettes où des images sont glissées. on aimerait tellement les voir en vrai.
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deux magnifiques projets
il y a d’heureux hasards. comme ce moment où Terri Cappucci est tombée sur 4000 photos sur plaque de verre destinées à la poubelle. quelques-unes de ces photos (1860-1930) sont maintenant en ligne pour notre plus grand plaisir sur le site «somebody photographed this». encore aujourd’hui, on ne connaît pas la personne qui a pris toutes ces photos.
Terri est photographe documentaire et elle est donc familière avec tous ces processus. c’est donc avec une immense patience qu’elle a nettoyé et imprimé ces photos. la révélation de ses images est continuelle, à suivre sur la page facebook du projet.
un autre projet pas banal que j’ai découvert: «Safety Curtain».
« »Safety Curtain » is an exhibition series conceived by museum in progress
in cooperation with the Vienna State Opera, which transforms the safety
curtain into a temporary exhibition space for contemporary art»un opéra de vienne où on utilise le rideau de scène pour faire la présentation d’œuvres contemporaines. wow, quelle idée magnifique. pour les détails techniques, l’image est imprimée en grand format sur un filet de plastique qui est ensuite maintenu au rideau principal par des aimants. le projet existe depuis 1998. on peut voir toutes les versions sur le lien.
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clins d’œil d’un vendredi (parce que j’aime ça)
on peut voir de la poésie partout. visitez @clotheslinespoetry dont le sujet est la corde à linge. dans un monde où tout va si mal, peu importe où on regarde, ça fait du bien de parcourir ces photos où des vêtements sont à sécher au soleil et sécher prend du temps, il faut attendre. je suis toujours étonnée de voir les gens étendre par temps froid. est-ce que ça fonctionne?
deuxième clin d’œil, le dessin modèle vivant. j’y reviens toujours parce que c’est une activité que j’aime bien de temps à autre. l’artiste Jo Blaker partage ici un atelier de dessin.
«Voici les photos d’une journée épique de dessin inspirée par le thème saisonnier du « lâcher prise ». Nous avons passé 3 heures avant le déjeuner sur des dessins collaboratifs, qui ont produit des résultats surprenants et excitants. L’un de ces processus consistait à effacer les dessins des autres et à travailler sur les restes. Nous avons ensuite appliqué ces idées à nos propres dessins après le déjeuner»
oh la la, quelle belle découverte!