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    un week-end à montréal

    c’est le week-end prochain qu’aura lieu expozine, «Le» salon du zine au québec. j’attends ce moment avec impatience. j’avais donc planifié mon week-end à montréal. vous trouverez toute l’information sur le lien. il manque la liste des exposants, mais ça vaut toujours le déplacement et c’est un événement gratuit. je sors assurément de ma visite avec ma petite pile de zines. c’est aussi populaire que ce que vous voyez sur la photo. du monde, beaucoup beaucoup de monde!

    j’ai hâte de revoir des gens que je n’ai pas vu depuis quelque temps ainsi que de découvrir de nouvelles publications de tous genres aux sujets et structures variées.

     

    j’ai ajouté à mon agenda la vente de livres à la bibliothèque de westmount. il y aura peut-être des trouvailles à faire, bien que je n’aie pas vraiment besoin de livres. je suis curieuse malgré tout et j’irai sûrement faire un tour surtout que le lieu est magnifique.

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    regarder longtemps

     

    je lisais récemment une chronique de l’artiste Jason Skill qui expliquait à quel point nous passons peu de temps à regarder une œuvre. un constat qui m’a effrayé quand j’ai commencé à utiliser instagram. 

     

    selon quelques études, on passerait 27 secondes à regarder les chefs-d’œuvre dans un musée et une moyenne de huit secondes pour les autres pièces. regarder en ligne serait de deux à trois secondes.

     

    la vitesse de défilement des images est plus rapide sur un téléphun que sur un ordi. je me disais que les artistes ont créé quelque chose que je regarde moins d’une seconde, avant de décider que j’ajoute un «j’aime» ou pas. n’est-ce que pas complètement absurde? notre regard s’est-il transformé à ce point?

     

    cela pourrait-il supposer que le travail artistique change en fonction du peu de temps que les gens regarde le travail d’un artiste? en fonction des «j’aime»? on laisse passer les œuvres qui demandent plus d’observation de notre part?

     

    certaines institutions ont commencé à organiser des «longue durée», c’est-à-dire plusieurs personnes qui regardent une création pendant 30 ou 60 minutes pour en discuter par la suite. bonne idée. car effectivement, les œuvres anciennes ont été créer en croyant que les gens les regarderaient longtemps, que les tableaux ne seraient pas des produits de consommation.

    j’ai trouvé cette réflexion bien intéressante et m’a sensibilisé à cette vitesse. je regarde mon fil instagram en prenant mon temps même si je sais que je manquerai sans doute quelque chose, je vais gagner des découvertes à prendre mon temps.

     

    photo Pauline Loroy

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    ça commence aujourd’hui!

    je vous en parle depuis le début de l’été. je suis maintenant arrivée à notre-dame-du-portage depuis mardi soir. j’ai une fascination pour la beauté du fleuve. je le regarde tout le temps. 

    mais je suis ici pour travailler un peu tout de même. mercredi, nous avons aidé à monter l’exposition des livres d’artistes de la biennale. vous pouvez voir tous les livres ici. ce fut un véritable plaisir.

    jeudi, j’ai finalisé les éléments de mon cours d’initiation aux zines que je donnerai cet après-midi. j’ai fait mes notes de cours sous forme de zine, bien sûr. un retour à la préparation de cours pour moi et ça me fait immensément plaisir!

    sur les lieux, je prévois l’installation de tout pour l’atelier, la création in situ de samedi et aussi pour les exposants dimanche. toute la programmation ici.

    j’espère que si vous le pouvez, vous viendrez faire un tour!

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    créer dehors!

    je suis nouvelle dans mon coin de pays et je découvre les propositions artistiques des cantons de l’est petit à petit. samedi dernier, mon amie Gabrielle m’a amené à rurart où elle avait déjà fait une résidence. 

    rurart est un lieu d’art contemporain en milieu rural. sur un grand espace de ferme, on trouve plusieurs types de milieux naturels, tous très inspirants, que ce soit le verger, l’érablière, les étangs, les champs, bâtiments, etc. à l’événement «À table» de samedi dernier, le thème des artistes était la cueillette au sens très large.

    je vous parle aujourd’hui surtout de deux jeunes femmes, Paula Nevares Waisman et Gabrielle Gagné qui nous ont proposé la fabrication de papier à partir de végétaux nous entourant comme les feuilles de maïs, la phragmite, et surtout les champignons. elles étaient vraiment très bien organisées et très généreuses de leur information, savoir et expérimentation. j’ai adoré cette rencontre.

     

    Voilà ce qu’on apprend sur elle sur le site:

    «Gabi et Paula aiment jouer avec des fibres, puis avec
    des fibres dans des fibres… c’est pas mal méta leur affaire ; elles ont
    donc décidé d’offrir un atelier de création ensemble, sous l’invitation
    du ArtLab de la Galerie d’art Foreman de l’Université Bishop’s. Intitulé
    Teintures et papiers à base de champignons et de plantes, celui-ci
    prend la forme d’un laboratoire qui permet de s’initier aux teintures
    faites à base de champignons et à la fabrication de papier fait à base
    de plantes (… et de champignons). Dans cet atelier, elles explorent le
    potentiel du bac de compost pour faire de l’art : maïs, ananas, et
    fleurs du jardin. Ne s’arrêtant pas aux plates bandes, elles vont jusque
    dans les fossés pour s’amuser avec des plantes envahissantes, telle que
    la phragmite. Leur atelier aborde l’identification de champignons
    teinturiers, la préparation de fibres, l’extraction du pigment et la
    modification de pH, ainsi que les ressources qui existent pour répéter
    ces expériences à la maison.»

     

    il y avait beaucoup plus, bien sûr, mais il serait trop long ici de tout détailler le plaisir de ce bel après-midi créatif. merci!

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    le cyanotype, c’est testé!

     

    voici une technique que je voulais apprendre depuis longtemps. on en a tous vu, de ces images d’un beau bleu indigo en négatif sur du papier. on y voit souvent des images de végétaux parce que c’est vrai que cette technique colle bien à ce sujet. voilà que Nathalie Amperland offre un cours là-dessus, je me suis inscrite.

     

    l’artiste nous a accompagnées à toutes les étapes pour nous permettre ensuite d’expérimenter différentes techniques. ce fut une magnifique journée où on passait de l’atelier, pour la création vers l’extérieur pour l’exposition au soleil et retour à l’intérieur pour le développement de nos essais d’apprenties. l’autre «étudiante» était une calligraphe qui a testé le cyanotype avec ses plumes et des bouts de bois en guise de pinceau. Denise a ainsi fait apparaître de bien belles surprises. de mon côté, j’ai essayé les végétaux, des papiers texturés, des papiers découpés.

    comme Nathalie expérimente beaucoup, elle nous a présenté ses recherches un peu tout au long de la journée, ce qui a été très stimulant. j’y ai vu une belle motivation à poursuivre la recherche de retour dans nos maisons/atelier.

    j’ai mis plusieurs photos sur mon fil instagram. Nathalie offrira d’autres formations aux ateliers Dufferin.

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    l’expo Paperholic sur le papier

     

    je me mords les doigts d’avoir manqué cette expo à mon dernier séjour à montréal. bien sûr, ce week-end il y a l’expo Papier, mais il y a autre chose à visiter, l’exposition Paperholic : Obsession papier, à la guilde, juste à côté du musée des beaux-arts.

     

    la variété et la richesse des œuvres présentées semblent former une exposition très intéressante. 

     

    pour reprendre le texte du site: 

    «Cette exposition met de l’avant la multitude de possibilités qu’offre le
    papier. Chaque artiste présente une approche différente de ce médium
    dans sa création : une œuvre sculpturale ou murale, une installation in
    situ, une représentation de l’abstraction géométrique ou une œuvre
    organique. Comme il n’existe aucun programme ou école postsecondaire qui
    offre un cours spécialisé dans la création d’œuvres faites à partir du
    papier – ce qui diffère, par exemple, du verre ou de la céramique –,
    nous remarquons que les artistes sont souvent autodidactes dans leur
    exploration, ce qui les pousse à innover.»

     

    pour vous donner une meilleure idée, il est possible de téléchargez gratuitement le catalogue de l’exposition ici. pour bien voir les œuvres individuellement, cliquez sur le lien. très inspirant.