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2 ans après
aujourd’hui, dans le journal, on parlait de ces déménagements de temps de pandémie, ces changements de vie.
de mon côté, j’ai réalisé quand date d’hier, cela faisait deux ans que je m’étais installée à magog. un gros changement pour moi qui n’y avait jamais réellement réfléchi. la décision a été prise un peu sur un joyeux coup de tête comme je n’en avais jamais fait. mais pourquoi pas. impossible à faire sans l’aide de ma grande sœur, de son conjoint et de la petite famille de ma nièce qui habite tout près. je leur dois beaucoup.
j’avoue que j’ai trouvé les premiers 18 mois plutôt difficiles, pandémie toujours présente, il existait peu d’opportunité de rencontrer des gens et de tisser des liens.
maintenant tout cela semble prendre forme. je commence à avoir un petit réseau de connaissances dans le milieu des arts. mon amie gabrielle et d’autres me présentent à plein de monde. merci, merci. j’ai découvert les concerts d’orford musique, ce qui a nourri mon besoin de rencontres musicales. quelques cafés ont ouvert aussi et m’ont permis de découvrir la «faune» magogoise.
mon meilleur coup a été d’être capable de conserver mon petit appart à montréal car j’y retourne souvent pour quelques jours. j’ai tout de même habité cette ville plus de 40 ans. j’adore déambuler dans le centre-ville, prendre le métro, travailler dans des cafés remplis d’étudiants. mes amies et amis sont là.
j’ai senti dans les derniers mois que le vent avait un peu tourné pour moi et ça fait du bien. les projets se concrétisent. ma production artistique est définitivement plus tournée vers la nature qui est tellement présente ici. cela me fait du bien.
c’est tout. juste un petit témoignage du matin…
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ça change!
je vous amène vers le site «secondary archive» qui présente les artistes femmes européennes.
«Over 160 female artists from Albania, Belarus, the Czech
Republic, Hungary, Kosovo, Poland, Serbia, Slovakia and Ukraine are
participating in the Secondary Archive project at 14th Manifesta
Biennial. Secondaryarchive.org is a unique online archive that presents
statements of three generations of female artists from Central and
Eastern Europe»comme moi, vous y ferez des découvertes, c’est certain. vous pouvez faire votre recherche par pays, par génération ou par sujet. dans le bas de chaque page d’artiste, vous y trouverez ses œuvres.
toujours sur les arts et les femmes, la sortie du livre «The Story of Art without Men» de Katy Hessel est sur la liste des bestsellers. bonne nouvelle.
«Hessel’s
book is a revelation and an important first step towards redressing the
balance of an art world in which women have been sidelined, stepped
over and trampled upon for far too long.” – Refinery 29»je suis très contente de voir tous les articles au sujet de ce livre. vivement une traduction française!
je vous suggère fortement de vous abonner à la page instagram de l’autrice.
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de la réflexion, de la recherche
la rentrée se fait sentir par un retour plus prononcé dans l’atelier. il est temps pour moi de me concentrer sur un projet à plus long terme, un futur livre d’artiste. ça mijote… je cherche, je réfléchis, j’écris, je dessine, prends des notes, bref, je n’ai pas l’air de faire grand chose…
c’est le moment où je sors mes livres, les notes qui m’inspirent ou qui pourraient me fournir des pistes. je parcours des pages, ça me fait réfléchir, faire des liens, ouvrir des portes. je vais utiliser tout ça ou pas du tout, ça fait partie du travail.
je suis alerte à tout, j’observe et j’écoute mon cerveau travailler, je suis attentive. le livre d’artiste pour moi est un espace de création sur un sujet qui va me porter pendant plusieurs mois et où je partage un point de vue plus fort. il n’y a pas trop de spontanéité là-dedans, tout est réfléchi même si dans la finalité, tout a l’air être fait rapidement. c’est plutôt un mélange de tout un tas d’informations que je mets ensemble.
à suivre…
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controverse sur instagram
dans les dernières semaines est apparue sur instagram des messages des usagers demandant à la plateforme de revenir à une utilisation raisonnable de publicités et d’algorithmes.
voilà une belle grande question. contrairement à la plupart des gens sans doute, je consulte souvent instagram et facebook sur mon ordinateur où il n’y a jamais de pub. dès que je consulte instagram sur mon téléphun, je suis complètement découragée. difficile de voir les gens que je suis. mon fil est plutôt rempli de publicités (et attention à ce que vous regardez trop longtemps…) et de publications suggérées qui ne m’intéressent pas.
la semaine dernière, plusieurs des artistes que je suis sont allés vers la plateforme #vero. le problème avec ça, c’est que ça va jusqu’à ce que vero soit acheté par un des gros, facebook ou autres.
je me suis rappelé qu’en 2018, j’étais sur flickr et ça allait assez bien. j’étais allé sur instagram parce que c’était intéressant de découvrir un autre bassin d’artistes. j’ai revisité dernièrement flickr et je songe à y retourner. le problème, c’est que je vais perdre touts mes contacts d’instagram? sans doute… mais peut être pour en découvrir d’autres ailleurs.
il faut savoir que toute l’équipe de base a laissé le navire d’instagram il y a quelques années, ne reconnaissant pas dans cette nouvelle plateforme leur idée de départ. voilà où l’artiste vit une sorte de dépendance vers les médias sociaux… je me questionne.
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changement de vitesse
voici venu pour moi le temps de changer de rythme sur le blogue. je mettrai quelques créations sur ma page instagram, mais sans plus. je vous retrouverai autour de la deuxième semaine du mois d’août.
il fait chaud partout dans le monde au moment d’écrire ces lignes, un autre signe évident qu’il faut changer nos habitudes, vraiment. comme le disait Eleanor Roosevelt, la vie est une aventure, il faut s’habituer au mouvement.
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à quel moment arrive nos meilleures idées?
l’article «Keep Brainstorming—Your Best Ideas Are Still to Come» est une lecture très intéressante sur le remue-méninges et de la créativité en général. il déboulonne certaines idées reçues.
«“People think their best ideas are coming fast and early,” Nordgren
says. In fact, “you’re either not seeing any drop-off in quality, or
your ideas get better.” By giving up too soon, we risk leaving our best
ideas on the table.»ça revient à dire qu’il faut poursuivre et ne pas rester sur ses premières idées, même si elles nous semblent excellentes. de toute façon, si elles sont si originales, elles vont se bonifier avec un peu plus de travail, sinon, elles seront délogées par de meilleures idées.
«ideas that took longer to excavate were more likely to be truly innovative.»
c’est une enrichissante lecture qui explique le préjugé que plus on cherche, moins nos idées seront innovantes alors que c’est tout à fait l’inverse. vous verrez, les chercheurs ont bien expérimenté sur différentes avenues. (photos de Per Lööv)