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des vases plus grands que moi
que doit-on ressentir devant ces immenses vases en céramique? il faut voir le travail de Felicity Aylieff, artiste britannique.
«Felicity Aylieff has an established reputation as a maker of
large-scale, sculptural ceramics. Having worked from her studio in the
UK for over three decades, 2005 saw her undertake an ‘incredibly
liberating’ artist residency in Jingdezhen, China, the world famous
capital of porcelain production. It was to be the beginning of a lasting
collaborative relationship with factories in Jingdezhen, where she now
has a studio and makes monumental porcelain pots, the largest standing
at over four meters high.»dans certaines œuvres, elle y va de larges traits au pinceau, et sur d’autres, des illustrations d’objets quotidiens appliqués un peu comme sur les vases chinois antiques.
prenez le temps de visiter son site. on y trouve une section «process» qui est vraiment intéressante. j’y ai passé beaucoup de temps. c’est toujours motivant de voir des artistes femmes faire des œuvres de grands formats. elles prennent beaucoup de place et j’aime bien cette idée. mais ça prend des ateliers qui vont avec…
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du papier, toujours du papier!
j’adore ce projet du collagiste Dries Verstraete. faire des compositions dans le fond de boîtes d’allumettes, c’est magnifique. allez vous promener sur sa page instagram pour en voir plus et toutes ses variations. j’aime son utilisation du noir et blanc et du papier kraft, vieilli à souhait.
il faut voir les chapeaux en sac de papier de Murray Odessky.
«Born Murray Odessky on October 16, 1931, the artist who would eventually change his name to “moses” experienced a personal epiphany, moved to the Big Island of Hawaii and was inspired to create 255 extraordinary paper bag hat sculptures which he donated to the Mingei Museum in San Diego, CA. Until the last weeks of his life he could be found daily at Starbucks in Kamuela, wearing un of his paper bag hats.»
portez attention à la complexité des structures. impressionnant, amusant et tellement créatif!
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il n’est jamais trop tard…
Alma Thomas, qui a commencé sa carrière à 70 ans, est entrée au musée à 80. pas banal.
ces histoires m’inspirent grandement. on nous présente en rafale ces nombreuses magnifiques artistes femmes depuis quelques années. tant mieux, restons attentives car, trop souvent, nous les découvrons trop tard, à la fin de leur vie ou décédées. mais je suis toujours enthousiasmée de découvrir ces caractères artistiques déterminés.
heureusement pour nous, les gens en histoire de l’art, les musées, beaucoup y mettent de l’intérêt et on nous en présente de plus en plus.
cette artiste africaine-américaine est aujourd’hui mon inspiration.
«Professeure d’arts plastiques pendant plus de 35 ans dans un lycée, Alma Thomas a complètement délaissé la peinture. Jusqu’à un beau jour où, âgée d’une soixantaine d’années, elle a repris les pinceaux. Au lendemain de sa retraite, elle entame donc une nouvelle carrière de peintre abstraite couronnée de succès.»
un lien internet ici pour voir quelques photos.
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clins d’œil du jour
saviez-vous qu’on découvre toujours de nouvelles espèces, même dans le végétal? le centre du Kew garden en angleterre en parle justement ici. on y raconte qu’en 2024, on a découvert 149 nouvelles plantes. voici le 10 plus intéressantes selon un panel d’expert∙e∙s. les photos ne sont pas extraordinaires mais ça reste une nouvelle positive et ça fait du bien.
il me semble que j’avais déjà parlé de Sam Boughton ici, mais je ne trouve rien. en tous les cas, regardez-la dessiner/peindre sur le terrain, il vente, il fait froid et elle remplit magnifiquement son carnet. c’est très inspirant. par contre, je me demande comment elle s’en sort pour l’étape du séchage…
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Marion Deuchars, toujours inspirante
l’artiste Marion Deuchars est stimulante à suivre depuis ses tous premiers projets. son dernier livre «make every day creative» est encore de toute beauté.
comme tous ses ouvrages, la mise en page est belle, aérée et illustrée de ses propres dessins. j’adore.
ce livre est rempli d’idées, de stratégies pour stimuler votre propre créativité par des exercices et des idées toutes simples. il a été difficile de choisir quelques pages à présenter ici. allez sur le lien plus haut pour en voir plus sur le site.
cette publication se destine à des gens de tous les âges et ne demande aucun matériel précis. divisé en sept grandes sections, on peut facilement sauter d’une à l’autre selon ce qui vous va cette journée-là.
il est certain que cela vous fera sortir de votre zun, on y propose du frottage de textures ou de dessiner avec de l’eau sur l’asphalte. on sort de la maison!
j’ai adoré et le suggère à toutes et à tous car l’art est pour tout le monde et on l’oublie trop souvent. il existe plusieurs de ses livres en français, mais pas encore celui-ci.
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découvrir le travail de Zoé
Zoë Elena Moldenhauer est une artiste de new york. j’en parle aujourd’hui, car cette artiste guatémaltèque-new yorkaise utilise la peinture et le dessin pour explorer son héritage perdu et les cultures qui l’entourent.
elle a fondé le centre aerogramme et aussi teleportal, un collectif international d’artistes. elle travaille avec le textile, la gravure, le collage et aussi le livre d’artiste comme ci-dessus. ses créations sont très riches de couleurs et de textures.
«Since 2017, I have been using a fictional alphabet which I use in my paintings and drawings. I often combine collage—pulling thread, sticking paper and found material, and stamping ink. Using this alphabet, I work to reconcile my western upbringing with this pre-literate absent heritage.»
on retrouve son alphabet fictif dans plusieurs de ses créations. belle démarche qu’on peut aussi voir sur instagram.