-
les livres de Robbin Ami Silverberg
la courte description suivante était suffisante pour m’intriguer sur le travail de Robbin Ami Silverberg.
«Robbin Ami Silverberg’s artwork is divided between artist books and installations. The work conceptually focuses on themes of interlinearity, mapping, and memory, with an emphasis on process and paper as activated substrate.»
selon son site, son travail s’étend sur dix grands thèmes. on peut parcourir ses magnifiques œuvres par sujet. chaque ouvrage est présenté par plusieurs photos. sa façon
de travailler me rejoint tout à fait. il y a vraiment beaucoup à voir
sur son site. prenez votre temps. alors que je suis moi-même retournée dans l’atelier pour travailler sur
un nouveau livre, son travail m’a beaucoup inspiré et motivé.il y a eu une grande rétrospective de son travail (68 livres de 1992 to 2019) à la Pratt institute library . on peut voir plusieurs photos sur le lien. le lieu est magnifique et inspirant. un cercle indique les interventions dans l’espace.
-
faire des zines pour apprendre le français
le projet du passeport francophun est maintenant terminé. il y a eu la remise des prix mercredi dernier.
j’ai souvent animé des ateliers de zine avec des artistes ou du moins, des gens qui avaient un intérêt pour les arts. quand j’ai commencé à donner mes ateliers à l’université bishop dans le cadre des cours de francisation, j’avais un peu pris le même chemin pour m’apercevoir rapidement que non, ici, ça ne fonctionnerait pas.
dans ces cours, j’avais du monde de toutes les facultés, que ce soit sports, langues modernes, informatique, etc. étrangement personne du domaine des arts. personne ne connaissait le zine ou en avait entendu parlé. après leur avoir présenté la chose et fait faire différentes structures, nous avons commencé à faire l’aspect narratif du zine. quoi raconter qui a un lien avec le français… ?
j’ai ajusté les ateliers pour que les étudiant.e.s aient surtout à se concentrer sur le contenu de leur zine, ce qui a été une bonne idée. cela n’a pas empêché un étudiant de me faire un zine en forme de violon remarquez. j’ai eu en grande partie des zines fait à la main avec beaucoup de détails. elles et ils y mettaient du temps.
bref, nous avons récolté environ 45 zines en français par ces ateliers, ce qui est formidable pour moi. j’ai eu des zines sur le sport, sur une visite au centre d’achat, sur une anecdote lors de l’achat d’un café, sur meubler son nouvel appartement et aussi deux court contes pour enfants. les sujets sont très très vastes et c’est ce que j’ai adoré de cette expérience.
il y aura une suite. alors je suis très contente. j’ai déjà hâte de voir ces futures créations. encore un grand merci à Sarah Théberge de m’avoir fait confiance pour ce projet.
-
l’importance du projet personnel
pourquoi est-ce si important d’avoir un projet personnel et où trouver le temps? le designer Chase Jarvis en parle ici. les projets personnels peuvent être un signe qu’on veut changer quelque chose dans sa vie, qu’on veut donner un nouveau souffle à quelque chose. il ne faut pas minimiser ce désir, que ce soit pour apprendre du nouveau, d’expérimenter ou d’explorer sur un sujet qui nous intéresse, la palette est large.
un projet personnel doit répondre à une curiosité. on le fait pour le processus, pas nécessairement pour sa finalité. j’ajouterais qu’il faut être réaliste face au temps disponible. parfois, c’est quelques minutes ici et là sur plusieurs années ou de manière plus intensive. ça ne doit surtout pas être une charge de plus. si c’est le cas, votre projet ne vous «nourrira» pas créativement.
j’ai toujours eu des projets personnels qui n’étaient pas très précis, je dois avouer. mais, maintenant que j’ai plus de temps, j’essaie d’organiser des événements qui peuvent stimuler des gens autour de moi et encourager leurs participations. je dois avouer que cela me fait beaucoup de bien et surtout me sort de l’isolement du travail d’atelier. (photo de Daniel Lepik)
-
deux pages de carnet pendant 12 ans
comme souvent, le projet «two pages» a pris forme spontanément. au début, c’était de dessiner deux pages de carnet pendant des déplacements quotidiens.
l’idée a été lancée par deux designers grecs arrivés à londres en 2012. des règles souples sont apparues. les fondateurs choisissent une ville, trouvent une personne créative de l’endroit et lui envoient un carnet avec une question sur la première page.
«They choose a city and a creative person in that city, and send them a
blank sketchbook, with the brief to adorn just two pages of the book
around a decided theme. When they’re dun, they pass it on.»le carnet doit changer de main dans la même ville à chaque semaine, ce
qui donne une idée de la créativité de la ville selon les fondateurs.on peut voir tous les carnets ici. selon l’article plus haut, il y aurait 44 carnets avec plus de 1000 participant.e.s.
-
clins d’œil d’un lundi
j’adore la recherche dans le domaine de la mode. donc j’ai bien aimé la page instagram de l’Institut Français de la Mode. il est particulièrement intéressant de pouvoir voir les croquis/tableaux de départ pour ensuite voir la création. que ce soit portable ou pas n’est aucunement important ici. c’est la liberté de la recherche qui fait sourire, car à l’école, elle est encore possible. faites le tour de leur page, j’ai tout aimé ce que j’ai vu.
ensuite, faire un pliage «turkish fold map» très original. j’ai utilisé ce pliage pour un zine l’an dernier, mais j’ai trouvé tellement intéressant dans cette capsule de l’utiliser en grand avec une grande création abstraite sur papier. belle idée!
-
travailler la lumière
je vous présente aujourd’hui l’artiste Tinaye Makuyana. cette jeune artiste travaille la lumière et le papier. elle travaille avec la réflexion et fait apparaitre la couleur en jouant avec la lumière. c’est très particulier parce que tout cela semble bien éphémère et se transforme sans doute constamment selon la source lumineuse.
elle choisit aussi minutieusement ses couleurs.
«My colour choices also have a joyful and youthful quality that can evoke a sense of nostalgia in the viewer.»
on la voit travailler sur ce site. elle appose souvent ses pièces directement au mur, mais propose aussi des sculptures présentées sur table. je ne vois jamais exactement comment elle s’y prend et cela rend cette démarche très intrigante.