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le dessin, au souper et au resto
deux petites idées que j’ai aimées.d’abord ce souper dessin d’Amir Jammoul. il organise ces souper pour artistes où tout le monde doit peindre ou dessiner sur la table pour finalement faire une œuvre collective. belle idée.
aussi ces dessins tout simples au crayon gras qui ont servi pour l’image de marque d’un restaurant de barcelun par Davy Denduyver. les espagnols ont le don très souvent conserver une belle spontanéité dans leur graphisme. une belle force. cette fois-ci on a voulu conserver justement le plaisir simple de manger ensemble, ce que dégagent ces illustrations.
alors quand vous vous tapez dessus parce que vous trouvez que vous ne dessinez pas assez bien, pensez ce projet qui est tout simple et tout sourire.
là, je me prépare pour imazines, c’est dimanche et je commence à avoir vraiment hâte!
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un peu de design
j’adore les illustrations des années 50 et 60. je suis tombée en amour avec le travail de Franz Hermann Wills. il a créé une série de pages couvertures pour le magazine portugais «almanaque» dans les années soixante. c’est épuré, moderne, coloré et toujours souriant.
on retrouve un peu de cet esprit dans la typographie et les illustrations de Bill Rebholz, américain. l’artiste aurait ajouté dans les dernières années un peu de couture et le travail du bois dans ses créations. le dessin des formes utilisées dans tous ses dessins est ingénieux, simple et complexe à la fois. on retrouve un ton très personnel dans ses harmonies de couleurs.
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toucher les arbres
j’ai participé dernièrement à un appel de dossiers de l’university of the west of england (UK) qui offre un large programme en livres d’artiste. l’artiste Sarah Bodman y est très impliquée. il y a quelques mois, Sarah a fait un appel de dossier pour une petite exposition. le thème était «Tell The Trees (Listen to the Trees)» inspiré d’un livre de Richard Powers.
que dirions-nous à nos arbres pour les réconforter, pour se faire pardonner de tout ce qu’on leur impose, etc. un sujet qui m’a interpellé.
on nous avait soumis des textes et j’ai travaillé sur:
« Elle prend sa main tremblante dans le noir. C’est si bon au toucher, c’est ce que doit ressentir une racine qui découvre, après des siècles, une autre racine avec qui s’enlacer sous terre.
Il y a cent mille espèces d’amour, inventées séparément, toujours plus ingénieuses, et chacune d’entre elles engendre des choses nouvelles. »il fallait que la pièce puisse s’envoyer dans une enveloppe par la poste.
j’ai donc utilisé une structure que je voulais essayer depuis longtemps. j’ai placé mon texte en français et en anglais. j’ai utilisé la plaque de gélatine pour les impressions multiples.à la fin de l’exposition, nous en recevrons une au hasard. il y a plus de 200 magnifiques œuvres là-dedans qui viennent de partout dans le monde. on peut toutes les voir défiler ici.
et inversement, un de mes livres a été refusé ailleurs. comme quoi il faut essayer partout et souvent.
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clins d’œil d’un vendredi
travailler en 3d, ce n’est pas quelque chose que l’on explore la plupart du temps. il est donc intéressant de parcourir ces images où l’enseignante Desiree Stun a demandé à ses étudiant.e.s de créer une forme et de la répéter 50 fois (ou moins). les résultats sont tous différents, mais plusieurs sont franchement très intéressants.
toujours dans le 3d, cette fois-ci l’artiste Katy Magor présente des vases en textile qui sont absolument magnifiques. on n’y met rien tellement ils sont beaux, complexes, riches de textures et de couleurs.
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jouer dehors!
voici deux activités artistiques à faire quand il fait beau. à plusieurs, ça peut devenir très amusant et riche de résultats.
dans le premier cas, une belle idée de stadtstempel_projekt: à l’aide de l’argile pour imprimer des parties de l’architecture, la nature, le type, la 3D de structures et d’objets trouvés.
vous prenez l’empreinte de quelque chose lors de votre randonnée, vous appliquez de l’encre (ici avec un tampon encreur) et vous imprimez. surprise à tous les coups!
dans le même genre, projet toujours surprenant, faire du frottage dans la ville. une idée proposée par fresco.arte offrant des programmes de création contemporaine à madrid. ça aussi, il y a tellement de belles découvertes à faire avec cette technique.
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ne plus nourrir la bête
quelle est votre impression des réseaux sociaux et de leurs propriétaires en ce moment?
je dois avouer que j’y réfléchis beaucoup. je ne suis pas d’accord avec leurs agissements, idées véhiculées, mais on a les deux pieds pris dedans. je cherche des plateformes en lien avec mes valeurs. quand on est artiste et qu’on y partage nos créations, les échanges sont souvent stimulants, mais maintenant qu’on sait que l’intelligence artificielle va jouer avec, on aime moins.
dans cet article sur creative boom on partage cette inquiétude.
on y parle depuis longtemps de la mort des réseaux sociaux. toutes les fondatrices et fondateurs d’instagram ont quitté le navire il y a de cela très longtemps, parce que justement, la plateforme ne respecte pas son but d’origine, le partage sur un ton sympathique.
la tendance est de revenir à un site personnel sur lequel on a tout le contrôle. oui, mais…
je ne peux que vous partager ce que je fais en ce moment, une étape à la fois. j’ai enlevé toutes mes créations sur ma page
instagram depuis qu’on y a introduit l’intelligence artificielle récemment. ma
communauté d’artistes et de gens que j’aime et que je commence à
connaître est là. les sites de substitution existent peut-être, mais la communauté n’y est pas. je n’ai rien fermé
pour l’instant. j’écoute où le vent va aller…facebook? lectrices et lecteurs de mon blogue, c’est de là que vous venez en majorité. quand j’ai commencé ce blogue en
2005 (20 ans!), il n’y avait pas d’instagram ni de facebook et ça allait. mais de nos jours, penseriez-vous à venir faire un tour sur mon
blogue si je ne suis pas sur ces plateformes?le monde change, à tous les niveaux! (photo Pramod Tiwari)