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des livres qui inspireront
je vous présente en ce mercredi le livre «the alphabet in motion» de Kelli Anderson dont j’ai déjà parlé sur ce blog. la dynamique designer/artiste/ingénieure y va d’un projet en auto-financement pour ce livre «pop-up» magnifique sur la typographie. j’avoue que j’ai donné une participation ce matin, car ce livre sera magique à parcourir. vous pouvez voir tout le détail de son travail ici.
la designer est particulièrement connue pour tout ce qui bouge, à l’écran ou dans un livre et c’est toujours un résultat brillant comme cette fois-ci.
sur le même site (colossal), on présente un autre livre en devenir «The Artist’s Palette» où on analyse les harmonies de couleurs à partir des palettes de différents artistes. comme l’idée est intéressante. plusieurs photos du livre à voir sur le lien. le livre sortira début novembre.
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peindre la douleur
vais-je me faire couper par facebook ce matin?
il y a des sujets beaucoup moins légers que d’autres. j’ai découvert le travail de l’artiste portugaise/britannique Paula Rego par cette série de pastel de 1998-99. une suite très particulière de dessins nous présentant des femmes lors d’un avortement clandestin avec toute la douleur que cela implique. il est rare de voir des tableaux sur ce sujet pourtant incontournable.
j’ai ensuite fait des recherches sur cette artiste. on peut lire un court texte ici.
«Elle combine et superpose des souvenirs d’histoires populaires, des récits d’histoire du Portugal et des contes de son enfance.»
la dénonciation de la douleur des femmes y est omniprésente, que ce soit la violence conjugale, la violence des relations humaines et le monde des enfants. vous pouvez parcourir aussi des œuvres supplémentaires, des images qui dérangent.
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un vendredi de conseils
la royal academy de londres a mis à la disposition des gens des «post-it» afin de partager leurs conseils créatifs. il est très intéressant de voir ces 10 idées que tout le monde connaît, mais que nous ne pratiquons peut-être pas suffisamment. j’ai aimé les types d’écriture et les mises en page intuitive utilisées par le public varié. aussi, lisez les commentaires, plusieurs autres conseils y sont indiqués!
avec la même idée, sur ce billet, des conseils pour dessiner avec concentration et sans stress. j’avais déjà parlé de Sonja et Gasper en avril dernier. cette fois-ci, l’équipe démontre et explique une nuance importante pour le dessin d’une main.
dans ce cas-ci, trop souvent, on dessine ce que «doit avoir l’air» une main et on a tout faux. il faut plutôt se concentrer, prendre son temps et observer. surtout observer la réalité. les gens pensent trop facilement qu’ils ne sont pas bons en dessins, mais c’est surtout qu’ils n’y mettent pas le temps, ni la concentration tout simplement.
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un herbier «moderne»?
je clique ici et là et j’arrive à ce livre qui semble magnifique et bien intéressant.
l’ouvrage «Herbaria» de Domitilla Dardi présente l’herbier avec un angle tout particulier.
«Les herbiers et les fleurs rassemblés et racontés ici sont le fruit de
la vision d’artistes, de scientifiques, d’architectes, d’hommes de
lettres, de graphistes et d’illustrateurs et s’étendent du Moyen Âge à
nos jours ; parce que le désir d’ordonner la nature et de la lire avec
ses propres yeux est l’un des instincts les plus puissants et les plus
répandus dans l’histoire de l’humanité.»le sous-titre du livre est: plantes, herbiers modernes et florilèges. intriguant, non?
l’autrice est historienne de l’art, docteur en architecture.
Spécialiste en histoire du design et histoire de l’art contemporain. c’est justement ce mélange tout personnel qui est intéressant: le végétal, le design et l’histoire.on peut voir plus de 50 pages du livre ici. seulement voir les quelques images parmi les sections est intéressant. on réalise que la présentation dans les herbiers est vaste. parfois, la représentation est très imagée et/ou avec les spécimens séchés mais existe aussi une façon de faire beaucoup plus éclatée. à voir.
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deux clins d’œil
dans ce temps d’intelligence artificielle, je me demande souvent si ce que je regarde est vrai. est-ce que cet agencement d’arbres est «naturel»? est-ce que ce portrait est celui d’une vraie personne? le débat est large. aujourd’hui du vrai et du moins vrai…
le photographe viennois Stefan Draschan est un homme patient. l’artiste fait de l’observation dans les musées pour saisir l’instant magique. je vous envoie aujourd’hui vers une série de photos qui présente une sorte d’association entre la personne qui regarde et ce qu’elle regarde justement. mais faites le tour, il a fait aussi les gens et le bâtiment, etc. son site est ici.
comment résister à ces niceaunties, qui «performent» dans cette vidéo tout en intelligence artificielle et en intelligence tout court. l’artiste derrière cette idée est de singapour. c’est brillant, souriant et très très bien fait. il s’agit d’un projet artistique et numérique à propos de l’âge, la beauté, la liberté et la rigolade. le site internet ici.
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carnets d’un vendredi
aujourd’hui, un petit livre d’artiste d’Anne McGrath, une rédactrice américaine. j’ai adoré cette belle simplicité sous forme de livre où elle mélange papiers divers et textile. la forme du livre oblige à placer côte à côte des compositions qui n’étaient pas prévues pour ça. plusieurs belles choses à voir sur sa page instagram.
ensuite le carnet de l’artiste londonien Beñat Olaberria. il partage ici quelques pages. j’ai aimé le jeu en noir et blanc et l’importance du blanc dans ses compositions. l’artiste fait aussi des collages, parfois suspendus au mur. une chose que je retiens, dans certains cas, il fait une série de photos où il présente la même pièce, mais avec plusieurs détails. un bel ajout.