-
faire le grand tour
un des grands événements dans le livre d’artiste est le MCBA prize, tous les deux ans. ce que j’aime particulièrement de ce prix est le soin que l’organisation met à présenter tous les livres proposés. j’en ai calculé plus de 140(?), ajoutez ensuite les semi-finalistes, finalistes et le livre gagnant. cliquez dans le menu de 2024 et vous aurez toutes les catégories.
si c’est un sujet qui vous intéresse, prévoyez du temps pour tout regarder. j’en ai vu le tiers environ pour le moment. comme c’est mon domaine artistique, je regarde les structures, les techniques d’impression, les détails de production et bien sûr, les sujets. ça donne aussi une idée de ce qui se fait largement dans le domaine. il est rare d’en voir autant de la même ressource et d’une si belle qualité.
pour apprécier le livre gagnant, il faut vraiment lire la description et la démarche, car visuellement, ce n’est pas celui qui a attiré mon attention. j’ai beaucoup aimé la section des semi-finalistes par contre. j’aurais aimé avoir un texte de la juge sur la compétition en général. c’est une visite virtuelle qui vaut le détour.
-
je vois quelque chose…
ce matin, une illusion d’optique. vous savez quand on se promène et qu’on «voit» un visage sur l’écorce d’un arbre, qu’on devine un bateau dans la forme d’un nuage, etc? cherchez «paréidolie» sur google image.
«Une paréidolie
est le processus qui survient, sous l’effet de stimuli visuels ou
auditifs, et qui porte à reconnaître une forme familière dans un
paysage, un nuage, de la fumée, une tache d’encre, etc.»bien que je ne cherche pas à en trouver en général, j’en ai trouvé plusieurs dans la même journée en me promenant à venise en avril dernier.
l’autre lien est un peu vers la même chose, mais cette fois-ci l’artiste Morgane Vantorre trouve des lettres dans ce qu’elle observe. une passionnée de typographie. il faut voir son carnet ici, c’est magnifique. je partage tout à fait son amour des lettres.
-
des projets stimulants
deux idées qui font du bien.
l’historienne de l’art Anitha N Reddy travaille sur le projet Mosaics of Cloth: Finding Meaning in Material. ce projet particulier se concentre à développer auprès des femmes siddi la revitalisation du travail des courtepointes ou couvertures. j’adore la brillante utilisation de la couleur avec des tissus souvent sans motif et le jeu des formes qui est extraordinaire. je souligne aussi l’importance de ce projet pour son aspect culturel.
aussi, l’artiste Jeppe K. Ringsted de copenhague, utilise une technique proche du suminagashi pour faire un «portrait» de l’eau à différents endroits dans le monde. fascinant. il utilise de l’encre noir non-toxique et utilise souvent de l’eau stagnante où il est. ce qui est particulièrement intéressant est de le voir dans l’action, car il se filme souvent pendant son travail. l’art est partout!
-
un livre… incontournable
je recommence ma chronique livre. mais le premier livre sera un peu différent. ce n’est pas un livre sur la créativité, c’est plutôt un angle féministe des villes que nous habitons. si vous aimez les villes, l’urbanisme et voulez découvrir, c’est pour vous.
je dois avouer que j’ai commencé le livre «ville féministe» de Leslie Kern il y a quelques semaines. c’est un point de vue de femme sur le vivre en ville.
dès les premières pages, j’ai été accrochée. l’autrice fait le tour d’horizon, elle parle de transport en commun, de vie de quartier, de manger seule au restaurant ou faire du jogging. tout y passe. passionnant à lire, elle mélange sa propre expérience, ses lectures sur le sujet et l’aspect historique du développement des villes en lien avec la vie des femmes. le sous-titre du livre est «notes de terrain» et c’est tout à fait cela.
c’est tellement passionnant que j’en lis quelques pages chaque jour pour ne rien perdre. le livre fait environ 200 pages et je le suggère à tout le monde . vous ne verrai plus la ville de la même manière, promis. c’est brillant, un incontournable.
-
ressources à conserver
deux belles ressources ce matin.
d’abord le site artvee qui propose des tonnes d’images libres de droit, mais ici, ce sont des tableaux de toutes les périodes. je dois avouer que j’ai été agréablement surprise de l’éventail de l’offre, de la classification et de la facilité de l’utilisation du site. à mettre dans nos signets.
autre belle outil en ligne et gratuit, le site wisemapping permet de faire des «mind maps» ou cartes mentales qui sont toujours riches à développer autour d’un projet. c’est mon amie suzanne qui m’en a parlé. après plusieurs recherches dans ce sens, elle a choisi cette plateforme, car elle est vraiment gratuite et se travaille très facilement pour enrichir un sujet ou des idées.
-
un vernissage…
comme vous le savez, je suis une artiste de la biennale de l’estrie de cette année. c’était le vernissage jeudi soir dernier. que dire…
pour une artiste comme moi qui travaille seule dans son atelier à
l’année longue, ce fut un peu un choc de recevoir tous ces merveilleux
commentaires dans le même deux heures. j’ai présenté mon livre sans arrêt aux gens présents qui voulaient le voir, ouvert les pages, expliqué le message, le travail, etc. tout le monde souriait intéressé par le propos et le rendu.la quantité de gens autour de moi, des amies, des amis, des connaissances qui se sont déplacés, parfois d’assez loin, pour venir à cette soirée m’a profondément touchée. j’étais entouré de tellement d’amour.
il me manquait ma grande sœur, sa présence et son beau grand sourire. c’est grâce à elle si j’étais là. elle était malgré tout un petit peu présente par deux de ses œuvres accrochées près de mon installation et par ses plaques que j’ai imprimé à quelques endroits dans mon livre.
les émotions, les rencontres, les commentaires, tout cela repasse dans ma tête depuis.