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sur ma table en ce moment
vendredi, j’ai sauté une publication. je suis allée écouter une conférence du «creative morning sherbrooke». avec ma sœur artiste et une de mes amies artiste aussi. nous en avons profité par la suite pour échanger entre nous sur le sujet de la création. c’est toujours intéressant et je me trouve bien chanceuse de pouvoir le faire avec elles.
pour la première fois de ma vie, j’ai senti le besoin de me mobiliser pour sauvegarder un boisé devant chez moi. avec les élections municipales en ce moment, nous nous sommes regroupés, nous avons créé des activités pour donner plus de visibilité à cet espace que nous apprécions vraiment tous beaucoup. j’ai fait des affichettes, des éléments visuels, du web, bref, nous avons travaillé fort à développer des moyens de diffusion.
je n’ai pas eu beaucoup le temps de réfléchir à mon prochain livre d’artiste, mais par petits moments, j’ai imprimé des cartes. un réel plaisir où j’ai exploré sans me casser la tête. j’avais les mains tachées d’encre, toujours une belle émotion. je vais leur faire des enveloppes en pages de livre.
comme la vente de mon dernier livre en édition limitée va bien, cela m’a encouragée à vouloir en faire un autre bientôt. je pense avoir trouvé mon sujet. à suivre.
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livres: artistes en résidence
ce matin je vous parle du livre «Artists in Residence» qui porte sur les espaces de vie des artistes, livre écrit par Melissa Wyse et illustré par Kate Lewis, un ouvrage à quatre mains. les deux autrices se connaissaient depuis longtemps. elles ont fait le choix d’écrire et d’illustrer sur la vie et les studios/maisons de 17 artistes. je me suis d’ailleurs questionnée sur la liste des artistes retenus.
les textes sont intéressants et présentent les artistes dans leur quotidien, leur environnement personnel. est expliqué ici longuement le pourquoi du lieu par exemple. l’autrice a pris un nombre incalculable de notes lors de ses visites.
les illustrations ont été créées à partir de visites sur place quand c’était possible, ou de photos quand les espaces n’existaient plus. pour certains artistes, les illustrations répondent bien, dans le cas de Matisse par exemple, mais dans le cas de Zaria Forman c’est un peu frustrant.
c’est sans doute le côté illustration qui m’a dérangée, le fait de ne voir aucune œuvre pour faire le lien avec l’intérieur des créatifs proposés. c’était un désir des autrices d’évoquer par les illustrations et non pas de détailler, mais justement, les aquarelles manquent de tonus pour répondre à de si grands artistes et je suis restée sur ma faim. l’idée ici est de faire des recherches plus poussées sur les artistes si tel est notre désir.
cette proposition de livre était intéressante, le résultat l’est moins à mon avis.
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deux artistes du livre
je vous présente aujourd’hui deux artistes du livre.
d’abord Karen Trask, une artiste de montréal. Elle crée des œuvres très variées, ça passe par le livre d’artiste, le travail du papier, la performance et la vidéo. elle a participé à l’événement La Biennale Barachois In Situ l’été dernier. j’ai beaucoup aimé son travail, sa recherche des formes et des matières. très inspirant. sa page instagram ici.
«Je m’intéresse plus particulièrement à la nature éphémère et transitoire
des mots. La manipulation de la structure des livres, des textes et des
formes narratifs me permettent d’aborder les thèmes de l’absence, la
mémoire et du temps.»la deuxième artiste est Erin K. Schmidt, une américaine. son travail est essentiellement sur le livre d’artiste, mais quelles variétés de formes et de matières! les sujets sont aussi très variés bien que le narratif est souvent dans une veine plus personnelle.
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des passions à new york
j’aime l’architecture, tous les styles m’intéressent. quand je suis tombée sur cet article sur le livre «All the Queens Houses» de Rafael Herrin-Ferri, je suis allée voir un peu plus loin. l’auteur présente toutes sortes de maisons de la ville de brooklyn qui ont parfois des concepts, disons, étonnants. on peut voir plusieurs pages du livre ici. avoir des goûts discutables est aussi très créatif.
un autre article, celui-là sur la vaisselle de restaurant. oui, cette sorte de vaisselle qui résiste à presque tout. Julie Gaines la collectionne depuis longtemps et a décidé d’ouvrir une sorte de musée chez elle à la suggestion de son fils. cette passion est devenue aussi la boutique Fishs Eddy qui est une compagnie de reproduction d’anciens modèles. c’est une boutique que je me souviens avoir déjà visitée.
ça me donne juste le goût de retourner à new york.
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Rebâtir le ciel, c’est l’identité aussi
je parle souvent de livre les mercredis. aujourd’hui, il s’agit d’un ouvrage tout spécial.
les artistes Simon Émond et Michel Lemelin on créé cette magnifique publication grand format au titre poétique «Rebâtir le ciel».
tous les deux sont du lac st-jean et se définissent comme iel. voici un extrait du texte descriptif:
«Comme nous avons su, au cours des derniers siècles, transformer notre
conception du ciel, nous devons aujourd’hui reconstruire notre façon de
lire, d’entendre, de voir et d’accepter l’identité, le genre et le désir
humains. Plus aucune forme binaire ni restrictive ne doit les contenir,
les exclure, les oppresser : l’heure est venue de Rebâtir le ciel,»
on parcourt de grandes pages de photos nocturnes où l’impression en noir et blanc de grande qualité nous invite à la contemplation. on dirait de belles gravures. des pages plus étroites insérées dans le livre nous présentent d’autres images ou des textes très intéressants.
Iels présentent quelques créations tirées de ce projet dans l’espace magasin chez Arprim. vous pouvez vous procurer cet ouvrage sur place ou en ligne ici (30$).
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je commence à être à court de…
dans les derniers jours, j’ai vendu plusieurs exemplaires de mes petites éditions. résultat: plusieurs titres dont certains de 2015 sont épuisés. je viens de faire le ménage de mon site boutique. c’était dû, je sais.
j’ai réalisé que je ne faisais pas assez de ce genre de livre. je prévoyais en faire deux par année, mais je n’ai pas suivi ce rythme depuis un moment déjà. je n’ai malheureusement pas beaucoup de nouveautés disponibles. le tout dernier, «la correspondance détaillée», se vend bien. il ne me reste que 8 exemplaires sur les 25 que j’ai faits.
il est difficile de savoir à l’avance ce qui va fonctionner. comme je l’expliquais à des amies hier, parfois je suis certaine que j’ai trouvé une belle idée, j’en fais une quinzaine et personne ne semble aimé. pourquoi? je ne trouve pas vraiment de réponse à cette question. c’est un peu comme écrire une chanson j’imagine, on ne sait jamais si on a trouvé l’air du temps au bon moment.
j’aime tellement faire ce genre de publication que ce nouveau défi que je me donne d’en faire plus souvent me fait plaisir et me donne du bonheur. car vous voir parcourir mes livrets avec le sourire est pour moi une immense joie et me touche à chaque fois. vos courriels aussi sont un encouragement à continuer.
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