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une couverture par semaine… et du papier découpé
voici le défi pas banal que s’est lancé aurora cacciapuoti (italienne vivant à cambridge). elle fait la page couverture d’un livre, à l’aquarelle à toutes les semaines. un bien beau défi créatif. certains titres vous diront quelque chose, d’autres non. mais toutes les propositions sont intéressantes à voir.il ne faut jamais sous-estimer le choix typographique et de l’image qui se retrouve sur un livre. dans mon cas, quand je bouquine, ça fait une réelle différence à savoir si je le prends dans mes mains et lis le résumé au dos pour ensuite décider d’en faire l’achat ou non.
pour en revenir à aurora, elle a précédemment fait le projet 365 portraits. ça aussi, intéressant. via pikaland
j’ai remarqué récemment que le papier plié/découpé était maintenant le sujet de plusieurs livres. une tendance? disons qu’elle existe sur le web depuis un moment déjà, mais désormais ce sujet a aussi une présence sur papier.
l’artiste annie vought (californie), a découpé des correspondances manuscrites. mais elle a fait plusieurs découpages dans ce sens. impressionnant. quelle patience. elle a toute mon admiration!
via fubiz. merci gina pour ce lien.
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objets usuels d’héros inconnus
le musée vitra a mis en ligne l’exposition virtuelle «hidden-heroes» qui nous présente plus de 40 héros et héroïnes inconnus. ceux et celles qui ont inventé des «bidules» que nous utilisons tous les jours.qui a mis au point le papier bulle? le tire-bouchon? les filtres à café? c’est vraiment intéressant, bien présenté, avec une photo de tous ces héros, une courte description, des dates, des images et des petits extras ici et là.
je dois avouer que malheureusement, la navigation du site n’est pas évidente, et c’est dommage. il faut cliquer sur les sujets qui vous intéressent au départ et ensuite on vous les présente les uns après les autres. difficile de revenir en arrière.
mais peut-être que c’est moi qui n’ai pas saisi quelque chose… en tous les cas, je les ai tous sélectionnés. c’était plus simple ainsi.à voir pour en savoir plus!
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dossier créativité_magazine les affaires
le magazine les affaires a publié dernièrement un numéro sur la créativité. je n’ai malheureusement pas réussi à mettre la main sur la version papier, mais une bonne partie du dossier se retrouve sur leur site.
il nous est possible de lire plusieurs articles (14 en tout) de ce dossier en ligne. on touche à plusieurs aspects du sujet sous un point de vue «affaire», ce qui n’est pas inintéressant.
j’ai particulièrement aimé leur «camp d’entraînement sur sept jours» pour (apparemment) stimuler la créativité, mis en page par l’agence sid lee. téléchargez le pdf (cliquez sur l’image jaune «Devenez créatif en 7 jours» sur le lien «numéro sur la créativité», premier paragraphe) pour avoir toutes les pages de cet exercice. les citations sont amusantes. remarquez que l’on revient toujours aux mêmes points, mais peut-être que cette version vous plaira puisque l’approche est différente.
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deux livres britanniques
j’ai (évidemment) beaucoup bouquiné à londres. voici deux livres que j’ai particulièrement aimés.
d’abord «our garden birds» de matt sewell. des aquarelles toutes simples et tellement réussies. le titre dit tout. très joli livre. vraiment.
commentaire d’une lectrice: «This is a beautiful little book that perfectly captures and brings alive the characters of 52 of our most familiar feathered friends through quirky, creative but very well-observed watercolours accompanied by amusingly written paragraphs celebrating the antics and habits of our garden birds.»
aussi, un autre sketchbook. «london you’re beautiful de david gentleman qui en a publié quelques autres. il s’agit de londres sur une année.
dans le court vidéo de présentation, remarquez au fond, sa planification de dessins à faire en prévision du livre. impressionnant. j’ai bien aimé quand il dit que la neige peut transformer complètement un paysage en moins de 30 minutes. ce qui est tout à fait vrai.
je trouve intéressant de feuilleter des livres de dessins à mon retour.
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art postal et enveloppe mystère…
en revenant de voyage, j’avais deux magnifiques envois qui m’attendaient. d’abord, une pièce inspirée de son récent voyage au vietnam envoyée par agnès avec qui je fais des échanges d’art postal depuis quelque temps (voir les photos ci-dessous).
j’avais aussi une autre enveloppe, provenant d’un certain raymond, contenant (voir ci-dessus) diverses images et plusieurs bouts de papier sur lesquels je retrouve des demandes d’échange d’art postal accompagnées des coordonnées de chacun: jocelyne, monique, michel, TGD, germaine et claudette. quelqu’un a des infos pour m’éclairer? est-ce un club d’artistes «postaux»? dois-je faire quelque chose de particulier? car chacun semble avoir son thème… un peu étrange.
ça ajoute au bonheur de la vie des envois-surprises comme ça, non? j’attends les détails pour envoyer quelque chose à mon tour!
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la femme et le design après la guerre
j’ai visité jeudi dernier l’exposition «designing women, post-war british textiles», qui est présenté en ce moment au fashion and textile museum à londres.
si j’ai eu un coup de coeur, c’est pour cette visite. l’expo présente principalement le travail de six femmes: lucienne day, jacqueline grog, marian mahler, paule vézelay, mary white et mary warren qui ont eu le mandat d’apporter la modernité dans la vie quotidienne britannique après la guerre. par les motifs textiles, la vaisselle, la tapisserie, etc.
c’est une période que j’aime beaucoup. on y retrouve la pureté des lignes, l’originalité des formes, les harmonies de couleur tranchante incluant l’humanité du dessin fait à la main.
comme le catalogue n’était plus disponible, j’ai décidé de dessiner toutes les formes que je trouvais intéressantes. j’ai pris des photos aussi, mais je sais que pour vraiment m’imprégner, il faut que je dessine. ça me permet de vraiment saisir comment l’ensemble du motif est composé. très inspirant quand on regarde ça en pensant à la linogravure, l’estampe, etc.
il existe un site qui en montre un peu plus. j’ai particulièrement aimé le travail de lucienne day pour son modernisme et de mary white pour ses références à la nature.