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    un vernissage…

    comme vous le savez, je suis une artiste de la biennale de l’estrie de cette année. c’était le vernissage jeudi soir dernier. que dire…

     

    pour une artiste comme moi qui travaille seule dans son atelier à
    l’année longue, ce fut un peu un choc de recevoir tous ces merveilleux
    commentaires dans le même deux heures. j’ai présenté mon livre sans arrêt aux gens présents qui voulaient le voir, ouvert les pages, expliqué le message, le travail, etc. tout le monde souriait intéressé par le propos et le rendu. 

    la quantité de gens autour de moi, des amies, des amis, des connaissances qui se sont déplacés, parfois d’assez loin, pour venir à cette soirée m’a profondément touchée. j’étais entouré de tellement d’amour. 

     

    il me manquait ma grande sœur, sa présence et son beau grand sourire. c’est grâce à elle si j’étais là. elle était malgré tout un petit peu présente par deux de ses œuvres accrochées près de mon installation et par ses plaques que j’ai imprimé à quelques endroits dans mon livre.

     

    les émotions, les rencontres, les commentaires, tout cela repasse dans ma tête depuis.

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    au bord du fleuve

    comme mon livre d’artiste est en grande partie terminé, je suis allée passer quelques jours au bord de notre beau fleuve st-laurent.

     

    lundi dernier, je me suis installée et je me suis donné comme objectif de faire une dizaine de dessins dans ma journée. ce que j’ai fait. je ne les aime pas tous, loin de là, mais j’ai essayé et appris des choses sur chacun.

     

    j’en ai partagé quelques-uns sur ma page instagram où j’ai aussi mis la photo comme comparatif pour mieux comprendre le dessin. j’avais apporté des palettes d’aquarelle et des crayons fusain. j’ai essayé des rythmes, des mélanges de traits, bref, plusieurs petites choses. j’ai dessiné le paysage, les roches, des coins de roches avec de l’eau (je n’y suis pas arrivé en fait…), des arbres au bord du fleuve, etc.

     

     

    je lisais aussi un livre sur le zen en art. on y disait surtout que regarder/dessiner nous oblige à prendre notre temps, de porter attention, suffisamment pour remarquer toute la beauté de la nature. c’est méditatif. il a fait beau et cela m’a fait du bien. c’est, au final, le plus important.

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    venise, c’est aussi la mise en espace

     

    je vous disais que je vous reviendrais sur ma visite de la biennale de venise.

     

    dans une des «salles» de l’arsenal, le commissaire présentait un large éventail d’artistes italiens ayant immigré au brésil. apparemment la plus grosse communauté italienne hors de l’italie.

     

    dans cette belle installation de tableaux et de sculptures, toute époque confondue, on était agréablement surpris du système d’accrochage. les œuvres semblaient suspendues sur une épaisse plaque de verre qui nous donnait la possibilité de voir l’arrière du tableau et de faire, parfois, des découvertes.

    en suivant les sites autour de l’événement, j’ai appris qu’il s’agissait d’une structure créée par l’architecte Lina Bo Bardi qui était, elle aussi, brésilienne /italienne. son design est apparu pour la première fois en 1968. une fois disparus des salles d’exposition, ces «chevalets» ont été rachetés par le Musée d’Art de Sao Paulo Assis Chateaubriand, alors qu’Adriano Pedrosa, commissaire à la biennale, était directeur artistique du musée (il l’est toujours).

     

    l’effet suspendu, le mélange du verre, du béton et du bois donne à l’ensemble un premier coup d’œil saisissant.

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    au rythme de l’art contemporain… et de venise

    mon dernier voyage remontait à l’avant pandémie, en novembre 2019.

    sur une idée d’une amie, j’ai visité la biennale de venise. pour être bien honnête, je n’avais aucune attente, seule la crainte d’y voir trop d’art conceptuel indéchiffrable. ce ne fut pas le cas.

    le monde va mal et la biennale que j’ai parcourue nous le souligne de bien des façons.
    le conservateur brésilien Adriano Pedrosa a donné le thème «étranger partout» pour cette édition. son exposition à l’arsenal est touchante et souligne tous les sujets qui font le tour du thème.

    cette idée a été tournée dans tous les sens, que ce soit par l’histoire, le racisme, l’environnement, l’exploitation de l’autre pour sa propre richesse, etc. dans les pavillons ou espaces des pays participants, les artistes présentent leurs projets qui sont de qualité variable. on est parfois soufflé par le message, choqué, touché ou on cherche un lien qui n’y est pas. une large variété de disciplines y est présenté telles que des installations, des sculptures, de la vidéo, de la peinture, des arts textiles, de la céramique et très peu de gravures ou de livres d’artistes.
     

    j’ai
    passé quatre jours à la biennale (espace Giardini et Arsenal), et quatre autre journées à
    faire les autres expositions proposées dans la ville (off
    biennale). 

    mes coups de cœurs sont la grande-bretagne, l’espagne, la hollande, l’ukraine, la pologne et plusieurs autres.

    un ami a qualifié cette exposition de jeux olympiques de l’art contemporain. on voit tellement de chose en si peu de temps, c’est assez incroyable.

    ce fut un voyage magnifique, ressourçant, inspirant accompagné par des amies et amis artistes avec qui les discussions ont été enrichissantes à tous points de vue. un beau bonheur.

    en haut, dans le pavillon de l’espagne, des céramiques de Sandra Gamarra Heshiki et plus bas une toile d’Emmi Whitehorse.

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    venise, les passages sans nom et les multiples expositions

     

    venise, une première pour moi. des amis m’ont proposé de venir visiter la biennale avec eux et je suis là depuis quelques jours. il y a des expos partout, souvent gratuites alors pour l’instant, je profite de ça. bientôt, ce sera le lieu officiel et tout ce qu’il y à voir et tout ce que je n’aurai sûrement pas le temps de voir. c’est comme une boulimie d’expositions avec un petit trop plein qui déborde parfois.

     

    malgré tout, je prends des notes, je pousse plus loin quelques réflexions pour un projet automnal dont je vous parlerai bientôt.

     

     alors je vous reparle de cette expérience au début juin.