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    un zine + don pour l’ukraine

     

    comme plusieurs d’entre nous, je voulais faire quelque chose pour ramasser des fonds pour aider le peuple ukrainien. j’ai décidé de faire ce petit zine en noir et blanc présentant six proverbes et une citation de la culture ukrainienne.

     

    j’ai dessiné les fleurs au pinceau et j’ai fait la mise en page. pour votre don de 10$, vous recevrez deux zines pliés prêts à être coloriés. j’en ai réalisé un pour voir si mon idée fonctionnait. je crois que oui.

    à votre don, j’ajoute le montant de l’envoi. mon objectif est de 500$ d’ici le 15 avril. vous pensez que cela est possible? j’ai besoin d’une cinquantaine de personnes généreuses. je sais aussi  que vous avez sans doute déjà donné ailleurs.

    nos dons iront à la fondation Canada-Ukraine, un organisme de confiance et qui est déjà bien ancré en Ukraine selon mes recherches.

    pour le canada = 11.50$ (svp, faire un virement interac à gycouture@gmail.com)

    pour l’international = 13$ (svp, faire un virement par paypal à gycouture@gmail.com)

     

    je vous remercie à l’avance de votre générosité.

    écrivez-moi pour me fournir votre adresse postale!

  • air du temps,  artistique,  créativité,  graphisme/typographie,  livres,  point de vue

    le livre de la semaine: extra bold

    avec bonheur, dans les dernières années sont apparues des livres sur la place des femmes dans le monde de l’art et du design. et ça continue! ce qui change la donne selon moi, ces livres sont écrits par des femmes et une nouvelle génération d’historiennes et d’historiens qui nous font découvrir des zuns oubliées.

     

    aujourd’hui je vous présente «Extra Bold, A Feminist, Inclusive, Anti-racist, Nonbinary Field Guide for Graphic Designers», un livre écrit par six autrices et un auteur: Ellen Lupton, Farah Kafei, Jennifer Tobias, Josh A. Halstead, Kaleena Sales, Leslie Xia et Valentina Vergara.

     

    il faut voir cet ouvrage comme un livre pratique et de référence sur le monde du design au sens large. on y fait une lecture renouvelée des principes du design de manière inclusive.

    «Part textbook and part comic book, zine, manifesto, survival guide, and self-help manual, Extra Bold is filled with stories and ideas that don’t show up in other career books or design overviews.»

     

    le livre est présenté sous trois grandes sections: la théorie, l’histoire et le travail. on y trouve des pages d’analyse, des pages d’idées clairement illustrées et même de jeu. c’est un livre très fouillé qui peut devenir une excellente source d’information par la variété des points de vue et des personnes présentées. vous y trouverez une foule de portrait de designer sur deux pages.

     

    j’ai beaucoup aimé la portion «work» qui parle de tous les aspects de la diversité dans le monde du travail, que ce soit lors de l’entrevue ou en création d’entreprise. un peu plus d’information ici.

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    journée de la femme… ailleurs

     

    aujourd’hui, j’ai décidé de vous présenter six jeunes femmes ukrainiennes qui sont artiste, graphiste, illustratrice.

     

    je regardais leur photo sur behance et je me demandais où sont-elles aujourd’hui? sont-elles en sécurité? sont-elles entourées de bonnes personnes? tellement de questions…

    en haut à gauche: Anastasia Poustovarova

    à droite: Polina Shcherbyna

    au milieu à gauche: Nastasia Tymoshenko

    à droite: Olga Zaremba

    en bas à gauche: Anna Kovalenko

    à droite: Karina Sinitsa

     

    en parcourant les comptes auxquelles elles étaient abonnées, j’ai réalisé à quel point leur réseau artistique incluait un grand nombre d’artistes russes. comme tout cela doit être déchirant, à tous points de vue.

    à lire, l’excellent article de Laura-Julie Perreault aujourd’hui dans la presse.

  • air du temps,  artistique,  créativité,  point de vue

    les créatifs contradictoires et finir un chef d’œuvre

     

    le chercheur psychologue Mihaly Csikszentmihalyi, maintenant décédé, a rédigé une liste en dix points sur les traits contraires des créatifs. comme j’aime beaucoup cet auteur, je vous transmets l’information.

     

    les créatifs sont imaginatifs au début et très réalistes à la fin. Elles et ils sont humbles, mais aussi fières de ce qu’ils font. vous découvrirez cette liste ici. les créatifs peuvent sembler des bibites un peu bizarres…

     

    maintenant un autre article intéressant. comment terminer un projet. ah la méthode secrète! on se lance, on a une belle idée, on est motivé et soudain, à travers toutes les sollicitations de la vie courante, notre projet, notre intention s’amenuise. pourtant on voulait bien le faire ce projet. voilà un article de Ward Andrews qui répond en partie à cette question. 

     

    «It doesn’t matter how you do it; all that matters is that you are
    reminded why you care about this work. That will keep you going when the
    going gets tough.»

     

    ce coach en créativité souligne qu’il faut se faire un échéancier réaliste autour de l’horaire que nous avons. il faut aussi s’assurer qu’à ces moments, nous aurons un endroit de libre où travailler

     

    «But if you really, truly want to finish, you have to fight the urge to
    think that way. You have to push back against impatience and realize
    that if you are going to finish that creative masterpiece, you’re going
    to have to do it bird by bird.»

     

    vous trouverez dans cette lecture plusieurs belles pistes. je voudrais ajouter que de ne pas terminer un projet n’est pas grave en soi, mais si vous y tenez, il faut s’organiser. sur une longue période de temps, il faut accepter, même prévoir, que le projet va changer, évoluer pendant sa création. c’est normal, voir essentiel que des changements arrivent.

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    les arbres, c’est fragile et toujours inspirant

    dans la dernière livraison de l’infolettre de colossal, j’ai trouvé deux sujets bien intéressants et émouvants d’une certaine façon.

     

    d’abord l’installation extérieure «Brier Patch» d’Hugh Hayden. il s’agit de 100 chaises du primaire en bois qui sont parsemées d’arbres au Madison Square Park. c’est tellement beau. cette œuvre de l’artiste évoque les inégalités en matière d’éducation et cite les obstacles inhérents à la réussite.

     

    dans le reportage ici, vous verrez plusieurs photos, dont une de l’artiste et de son processus. visitez son site ici pour voir l’étendue de son travail.

    ensuite, il faut voir les magnifiques photos de baobab de Beth Moon qui en a fait son sujet de recherche depuis 2006. cette variété est aussi en danger. l’artiste présente ici des photos de Tsitakakoike, un arbre de 1400 ans tombé en 2018.

    «Astonishment and horror set in as Tsitakakoike come into view. Half of
    the tree has collapsed; a portion of the sides and back of the trunk
    remain. Gigantic branches, larger than most trees, lay in disarray at
    the base of the trunk. The entire spectacle is about the size of a
    football field.»

     

    ici aussi, visitez le site de l’artiste pour apprécier son univers de création.

  • air du temps,  artistique,  créativité,  environnement,  mes projets,  point de vue

    apprendre la nature

    je lis toutes sortes de choses sur toutes sortes de sujets.

     

    hier, dans le bulletin de Dense Discovery, l’auteur du blogue faisait référence à un texte (en anglais) où l’on expliquait que bien sûr, on a exploité la terre à fond la caisse, mais que lui avons-nous donné en retour? à force de s’en éloigner, on ne sait plus trop comment se reconnecter avec elle.

    «Ethnobiologists tell us that our great-grandparents spoke fluent natural history. They knew the names and personalities of dozens of birds and hundreds of plants. Today the average American school child can recognize more than a hundred corporate logos. They can give a name to about ten plants, and these include such categories as ‘Christmas Tree’ and ‘Grass’. We have lost an entire vocabulary, of speech, of experience, and of relationship. Our fundamental currency of relationship, our highly evolved capacity for paying attention to those species who sustain us, has been subverted in a kind of intellectual hijacking. How can we care for them, monitor their well-being, and fight for their existence if we don’t even know their names?»

     

    le texte complet est ici. 

     

    en bref, si on ne peut pas nommer les fleurs, les arbres et les animaux de la nature qui nous entoure (de moins en moins), il est presque normal de plus s’y intéresser. achetons des guides dans les livres usagés pour en apprendre plus.

    je vous propose ce magnifique reportage sur colossal où le photographe Joshua Nowicki a saisi des colonnes de sable qui se forment l’hiver sur le bord du lac michigan. magnifique.

     

    ***dernière nouvelle: vous êtes vraiment nombreux à vous intéresser au guylainelab de février. j’en suis très très heureuse. j’ai tellement hâte à nos rendez-vous quotidiens, c’est à dire la mise en ligne votre page du jour. cela sera très stimulant. n’hésitez pas à partager avec votre entourage.