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écrire, ça libère et ça fait du ménage dans nos têtes
dernièrement, j’ai parlé avec quelques personnes autour de moi du livre artist’s way de Julia Cameron. une démarche personnelle d’écriture et de création d’une durée de 3 mois.
je l’ai fait une fois il y a plusieurs années et je le recommande depuis. ce que j’en retiens c’est que pour faire vivre l’artiste en nous, il faut lui faire de la place et lui donner du temps. c’est un peu beaucoup ce que l’on fait dans cette démarche. j’ai conservé par la suite la pratique de l’écriture qui m’a toujours aidée dans mes réflexions.
j’ai découvert récemment deux autres exercices d’écriture sur le site du magazine psychology today.
la première est de faire un portrait de sa vie en «10 pas japonais», vous savez les pierres placées au sol dans les jardins? en fait, ça demande de faire une liste des 10 moments clés de vos vies. ça semble bien évident comme ça et quand on le fait, il y a quelques points forts, mais on incube, on incube et la liste change. ce qui semblait évident au début ne l’est plus. de plus, vous pouvez teinter cette liste sur des portions de votre vie: personnelle, professionnelle, etc. tout est ouvert! très intéressant.
puis il y a aussi la possibilité d’écrire un manifeste, son manifeste avec les habitudes de vie ou les façons de faire que nous voulons suivre désormais. intéressant ça aussi. la difficulté ici est de le faire au positif. il ne faut pas faire un manifeste en disant, je ne ferai plus… mais plutôt désormais je vais faire… et ça fait toute la différence! plusieurs liens/ressources à la fin de l »article.
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comment rester productif? que font les autres?
il y a des jours où je me demande si je vais en venir à bout, est-ce qu’un jour je serai à jour? il me semble que non. j’ai parfois l’impression que l’offre de choses à faire et à lire dépasse largement ce que je peux faire dans une journée.
c’est pour cette raison que j’ai bien aimé l’article «15 Designers Reveal Secrets For Staying Productive» qui nous fait part des méthodes des autres. y arrivent-ils vraiment?
il s’agit d’un projet du designer russe Yevgeny Yermakov qui a décidé de poser 5 questions à 100 designers sur leurs habitudes au travail, leurs livres favoris, les défis rencontrés et la créativité. pour l’instant, 44 personnes ont été interviewées.
voici quelques réponses:
Debbie Millman: « 1. LISTS! 2. A paper calendar I write on with pencil (only). 3. Finish what I start before starting something new. »John Newman: “Use a timer. Set it hourly. Seriously.”
Jillian Adel: « I’ve learned that I have to fight for my time away from work. Taking care of the things in your life that matter, be it family, friends, exercise, meditation, things that make you happy, are vitally important to make your time with your work expunntially more lush. And no un will fight that battle for you. It’s your responsibility. »
bref, très intéressant à lire. pour ma part, j’ai toujours avec moi la liste du jour, écrite à la main sur un bout de papier, je peux rayer ce qui est fait dans la journée et j’ai une grande satisfaction quand je la déchire en fin de journée. mais il y a la liste du lendemain, déjà…
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qu’est-ce que la créatique
ah, la créativité, tout le monde en veut et tout le monde veut savoir comment en avoir vite et être brillant à tous les coups. voici un terme que je ne connaissais pas, la créatique,
«aujourd’hui, on se réfère davantage à la créatique comme étant l’ensemble des techniques de stimulation de la créativité.»selon un article sur le site de baronmag, la créatique a à voir avec l’innovation en milieu de travail et il s’agirait des méthodes pour encourager cette créativité en tout temps en entreprise. ce qui n’est pas toujours le cas. on veut des gens créatifs, mais la culture de l’entreprise n’y laisse pas beaucoup de place. innover sous-entend d’avoir l’esprit ouvert, que ça marche ou pas. mais en entreprise, avec les contraintes d’aujourd’hui, il faut juste réussir, aucune place pour l’échec. alors le processus créatif là-dedans…
«Pour leur part, dans leur description de la créatique, Demarest et Druel parlent de ‘culture de l’inventivité’ et même d’un ‘art d’inventer’. Lorsqu’on parle ainsi de culture, le sujet est étroitement lié à la question de l’éducation.»
point de vue intéressant, à lire
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partager son travail créatif
j’ai sans doute déjà parlé de Austin Kleon sur ce blogue. voici un auteur qui dessine, comme il le dit lui-même. son dernier livre «show your work» nous démontre l’importance d’être capable d’expliquer ce que nous faisons comme créatif.
plusieurs d’entre nous ont bien de la difficulté à mettre des mots sur nos créations. pour ma part, au début j’avais un réel problème avec cet aspect, un mélange de pudeur, la peur d’ennuyer l’autre, bref, j’aimais mieux rester dans le vague pensant que l’oeuvre parlerait d’elle même. oui, effectivement, l’oeuvre doit toucher l’autre sans votre intervention.
avec le temps, je me suis aperçue que les gens ont aussi beaucoup d’intérêt pour le processus, pourquoi je suis arrivée à ce résultat, pourquoi j’ai choisi cette piste là plutôt qu’une autre, les problèmes rencontrés, etc. quand je fais des portes ouvertes à l’atelier, j’aime beaucoup ces moments-là maintenant, je les apprécie.
donc si vous avez besoin d’un petit coup de pouce sympathique de ce côté-là, je vous suggère la lecture de son livre (en lire des extraits ici) et aussi le blogue qui y est relié. très très inspirant à parcourir.
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l’espace d’un dimanche
la terre vue du ciel a quelque chose de fascinant. si vous avez suivi Chris Hadfield, vous avez déjà été séduit, j’en suis certaine.
le site «daily overview» a fait le choix de nous présenter l’intervention humaine dans l’environnement, pour le meilleur, mais aussi pour le pire. un point de vue fort intéressant.
«We’ve made a decision that the majority of the images we capture will focus on this unnatural world, shining a light on the areas where our human activity – for better or worse – has shaped the landscape.»
après avoir parcouru les images quotidiennes, il faut voir absolument dans la section «overview effect», le film qui a servi d’idée de départ. fait l’an dernier, ce film de 18 minutes donne la parole à des astronautes et autres spécialistes qui nous expliquent l’émotion ressentie à l’observation de la terre vue de l’espace. quelques-uns y voient une expérience mystique, ou quelque chose de plutôt méditatif, ou alors ils analysent. peut-être comme moi, vous attendrez tout le long du film les commentaires de Chris Hadfield, mais il n’était pas encore allé dans l’espace au moment de la mise en ligne du film.
bref à voir pour la beauté des images et la justesse des commentaires, plusieurs séquences que je n’avais jamais vues sur l’exploration de l’espace, des images filmées en cabine par exemple. si le sujet vous intéresse, vous ne serez pas déçu!
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piratage dans le monde des designers indépendants
la multiplication des designers indépendants qui offrent leurs produits sur le web est toujours aussi active et vivante. que ce soit de le faire via etsy ou d’autres plateformes transactionnelles, les gens achètent en ligne plus facilement. tous ces outils permettent à plusieurs d’entre nous d’offrir en ligne nos créations à une grande partie de la planète.
évidemment, il y a des gens mal intentionnés qui regardent tout ça et pense pouvoir utiliser toute cette belle créativité sans en payer le prix, mais plutôt pour se remplir les poches. car bien que les tendances soient dans l’air il y a des ressemblances dans le cas mentionné dans l’article qui nous mettent mal à l’aise.
à lire, le très instructif article de fastcompany sur une histoire de designers qui ont trouvé sur les produits d’une autre compagnie leurs designs. toute l’histoire est fort intéressante et instructive.
je vous encourage fortement à lire les commentaires, instructifs eux aussi, car on y rapporte avec site à l’appui que lisa congdon s’était préalablement fortement inspiré d’un reportage photo qu’elle n’avait pas crédité.
rien n’est simple dans le droit d’auteur, mais ma ligne de conduite dans ce cas a toujours été celle-ci, ne pas faire aux autres ce que je ne voudrais pas qu’on fasse avec mes créations.
finalement, le meilleur moyen de se battre dans les cas de piraterie créative est d’utiliser les réseaux sociaux pour dénoncer la compagnie fautive.