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dernièrement, j’ai…
dans les dernières semaines j’ai travaillé beaucoup à imazines sherbrooke. c’était samedi dernier et je crois pouvoir dire qu’on parle de succès. j’ai publié quelques photos ici et ici.
le mélange des genres, des créatives et créatifs sur place en a fait un événement stimulant, rempli d’échanges et de belles rencontres. je suis très contente. cela n’altère en rien la pertinence d’un imazines à magog. la composition du groupe d’exposantes et d’exposants de change aussi la composition de la clientèle. donc il y a, je crois, de la place pour les deux. abonnez-vous à la page instagram pour ne rien manquer.
je fais partie du groupe de gravure D’encre et de papier. dernièrement nous avons débuté un autre type d’activité, la mise en commun de connaissances. alors par un mercredi après-midi, avec nos plaques de gélatine et tout notre matériel, nous avons partagé des façons de faire, des découvertes, des essais. un après-midi très intéressant. en plus d’élargir notre expérience avec ce matériel, cette rencontre a permis aux membres d’échanger dans un contexte créatif, que demander de plus.
un grand merci à mon amie Gabrielle Schloesser pour les magnifiques photos des deux événements.
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une pièce qui occupe magnifiquement l’espace
la tate modern de londres est un incontournable en art contemporain. son architecture spécifique offre un immense espace intérieur sur plusieurs étages qui permet des pièces immenses. c’est toujours très impressionnant.
cette fois-ci, c’est la pièce «Behind the Red Moon» de l’artiste Ghanéen El Anatsui qui y est installée.
je me questionne sur comment on peut arriver à créer une pièce si
gigantesque, comment ne jamais perdre de vue l’ensemble. on a beau faire
des maquettes… ça prend une visualisation particulière pour imaginer
ce que ça va donner dans l’espace, non?cette œuvre, en trois parties, est une composition complexe d’éléments récupérés qui ont été coupés, cousus, transformés, etc. cette installation souligne l’intérêt d’Anatsui pour l’histoire des rencontres et la migration des biens et des personnes pendant la traite transatlantique des esclaves.
vous pouvez visionner ici, une courte capsule qui vous donnera une idée de l’immensité et des détails des pièces utilisées. tous les morceaux sont cousus sur plusieurs côtés pour former l’ensemble que nous pouvons voir. vraiment impressionnant.
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carnets du mercredi
une lectrice de mon blogue m’a envoyé il y a un certain temps déjà, ce site sur des carnets de montréal (merci, merci!!!). le projet se nomme «Carnets_01» et oui, il date de 2021. je crois que je
n’en avais pas parlé à l’époque parce qu’il n’y avait pas assez de carnets.
mais j’avais tout de même conservé l’adresse. heureusement!sur le site, vous trouverez presque une centaine de carnets. plusieurs des pages ont fait partie d’une exposition extérieure au marché atwater.
«Artistes accomplis ou amateurs inspirés, les participants de tous âges
ont la chance de s’exprimer en utilisant les techniques de leurs choix.
Dessin, collage, peinture, écriture, broderie, pliage et autre
techniques ont servis d’outils aux citoyens créateurs afin de nous
offrir une fenêtre sur leur imaginaire.»il y a de magnifiques pages à visionner sur ce site. je suis contente que ce soit toujours en ligne. je vous présente des images du #0036 de Colette C.-M. et celui de Melsa M., #0029. faites le tour, il y a des œuvres magnifiques à découvrir.
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le collage émergent?
j’ai découvert, il y a un certain temps, la publication sur les artistes émergents suboart magazine. j’avais retenu les collages d’Olga Niki et ceux de Ilona Rijkeboer. ce que j’ai aimé de ce site est que l’équipe présente bien les artistes. à la fin de chaque page, vous trouverez un lien pour en savoir plus.
j’ai beaucoup aimé les collages très éclatés d’Olga. son utilisation de la fibre aussi, un courant qu’on voit beaucoup en ce moment. sur sa page instagram, elle a une façon toute particulière d’utiliser le carton ondulé dans son travail. le visage féminin y est très présent.
ensuite, découvrez les créations très particulières de Ilona. dans «The Manual Series», elle utilise des manuels d’instruction comme source visuelle. il s’agit d’une série de 52 collages. les images sont encastrées dans une sorte de forme très gestuelle. très particulier et intriguant. visitez aussi sa page instagram pour voir ses magnifiques dessins.
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clins d’œil d’un samedi
j’aime beaucoup les illustrations de Salli Swindell. il y a quelque chose de si simple dans ses dessins, si facile et la typo est aussi toujours bien réalisée. dernièrement, l’artiste a créé un livre de recettes pour ramasser des fonds pour le programme «America’s largest vegetarian hunger relief». on peut voir quelques pages ici. vous pouvez voir quelques-unes de ses illustrations «alimentaires» ici.
j’ai un amour particulier pour le vieux design. sur la page de design review, j’ai trouvé cette magnifique série en deux couleurs de couvertures des bulletins «And So To Embroider» et «And So to Sew», pubiés entre 1934 et 1961 en écosse. la simplicité des formes et la manière d’utiliser les deux couleurs est tellement créative et ingénieuse. un charmant mélange de photos et de formes découpées.
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une collaboration en concertina
l’artiste britannique Sally Hirst a organisé récemment l’exposition en ligne «concertina collaboration2023», en bref, une structure de livre avec pliage en accordéon. l’intérêt particulier de cette présentation est que chaque livre est le résultat d’une collaboration.
voici le détail du processus:
«Each artist was paired with another in the same country. They each
created a simple concertina book of folded paper that they added to
before posting it to their partner. These books travelled to and fro
between the artists up to 6 times.»les résultats sont magnifiques. vraiment inspirant comme projet. on peut voir plus de 32 de ces petits livres dans la même expo, ce qui n’est pas courant. il y a là-dedans des impressions, des découpes, du dessin, du collage et tellement de créativité. inutile de vous dire qu’on voudrait tellement pouvoir les feuilleter en vrai!