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processus pour une gravure
voici un autre projet de groupe et d’échange. cette fois-ci en gravure. c’est linda qui m’a donné cette piste-là l’an dernier. à cette période, j’avais déjà trop de choses en chantier, mais cette année, j’ai trouvé une place dans mon horaire.
il s’agit du littlest print exchange organisé par christopher clark (usa). nous sommes 50 artistes à fournir chacun une gravure de 3 po x 3 po, en 51 copies (ou plus). le thème de cette année: la gravure est un art démocratique.j’ai mijoté là-dessus quelques mois et j’ai décidé de m’inspirer du constructivisme russe, les impressions de pamphlets imprimés à la pomme de terre sur du papier provenant de catalogue de tapisserie.
j’ai trouvé une citation qui devait stimuler les gens à passer à l’action (créative). j’ai imprimé, sur des pages de vieux livres, mon fond avec une plaque de styromousse et de la typographie au plomb. il me restait l’impression pomme de terre, mais après quelques tests, l’encre d’imprimerie refuse d’adhérer sur la patate pour le transfert. trop humide.
j’avais visualisé mon idée dans photoshop sachant bien qu’en réalité, ça serait pas tout à fait ça. effectivement, les couleurs, la typo, c’est un peu ou très différent. c’est la beauté du processus finalement, ça nous oblige à improviser à toutes les étapes.
donc, je verrai demain ce que je vais faire avec ça. à suivre…
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parlons livres
voici une bien belle campagne de pub pour faire la promotion du livre. c’est une idée qu’on a déjà vue, mais ici, elle se renouvelle: bon choix typographique, casting, choix des livres et ambiance générale. campagne de la lithuanie, le résultat donne des affiches formidables.
et dans un autre ordre d’idées, un article instructif sur la bible (vendredi saint…). eh oui, on apprend plusieurs petites choses surprenantes dans cet article de émilie folie-boivin dans le journal le devoir d’aujourd’hui. c’est l’histoire d’un «best seller» après tout et plusieurs aspects m’ont fait sourire.
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des histoires et du design
présenté au dernier salon de milan dans le cadre de la section «in craft», ce projet de vases bien particulier par des créateurs de la suède et de durban, en afrique du sud.ces femmes ont écrit une histoire. elles ont ensuite brodé à l’aide de fil de fer et de perles de verre, les lettres pour en faire l’ornementation (ou le filet du vase). un projet très créatif, fait en équipe et qui demande du doigté. la fierté et le plaisir se lisent sur le visage de ces créatives.
par la suite, des verriers ont soufflé de la pâte de verre à l’intérieur de cette forme pour en faire un vase.
magnifique. les photos du reportage de toutes les étapes sont bien inspirantes. -
le travail de paul roorda
paul roorda est un artiste de l’ontario. il fait des oeuvres sur papier intrigantes bien que sa production soit variée: sculptures, livres, ardoises, etc.encore ici, c’est l’ambiance qui se dégage de son travail qui m’a intéressé. j’ai bien aimé ses oeuvres extérieures installées abruptement sur des poteaux de téléphun. un petit coté anarchique en quelque sorte.
selon son site, il exposera au gesù cette année. à suivre…
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écrire à la main?
le débat sur l’apprentissage de l’écriture à la main est toujours bien présent. mais on peut ajouter à cette question l’importance pour les adultes de maintenir cette pratique pour garder son cerveau en santé. à l’heure des claviers ou équivalent sur les objets informatiques usuels, nous perdons graduellement cette façon de faire. écrivant de moins en moins bien, de plus en plus rapidement et donc, de manière de moins en moins lisible.«Other research highlights the hand’s unique relationship with the brain when it comes to composing thoughts and ideas. Virginia Berninger, a professor of educational psychology at the University of Washington, says handwriting differs from typing because it requires executing sequential strokes to form a letter, whereas keyboarding involves selecting a whole letter by touching a key.»
est-ce que nos idées prennent forme plus facilement à l’aide d’un crayon que d’un clavier? dans mon cas, c’est certain, mais nombreux sont les auteurs qui n’écrivent que sur un clavier. alors, à mon avis, chaque instrument a son utilisation. je ne me passerais ni d’un clavier, ni de mes crayons, plumes et autres.
un article sur le sujet qui date de quelques mois.
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faire un pinceau?
on peut être créatif à bien des niveaux. ici, il s’agit d’être créatif pour se faire un pinceau. nous sommes trop souvent dans l’automatisme d’utiliser le pinceau conventionnel disponible en magasin.
eh bien sur cette page, on vous suggère et explique, en quelques images, combien il peut être facile de se fabriquer cet instrument. évidemment, avec les brins d’herbe, ça ne doit pas être du long terme, mais en même temps, on peut s’en faire autant que l’on veut.
un petit rappel que oui, on peut explorer cette piste-là, en plus des papiers, des médiums et autres…