• air du temps,  artistique,  créativité,  graphisme/typographie,  sorties

    l’importance du design, en temps de crise

    l’École de la montagne rouge est le nom que s’est donné ce collectif de jeunes designers pour communiquer graphiquement les nombreux messages de raz le bol que le québec vivait au printemps érable. ils ont été magnifiques de créativité, d’énergie et des participants très actifs. car de nos jours, si on veut être vu et entendu, il faut aussi que le message graphique soit percutant.

    heureusement pour nous, il y a l’exposition «création en temps de crise sociale» regroupant toutes ces créations au centre de design de l’uqam pour une courte période. ça commence demain et ça se termine le 9 décembre. mettez ça dans vos agendas parce que deux semaines, ce n’est pas long.

    «On parle d’une action gestuelle politique sur le vif, de la rage dont résultent des images distribuées le lendemain et qui ont souvent fini à la poubelle parce qu’abîmées pendant les marches, poursuit M. Metz. Il y a très peu de visuel de qualité qui résulte d’actions politiques. Je trouve que celui-ci mérite d’être vu d’un autre point de vue : dans un musée, ça prend une autre valeur, visuelle, muséologique. Ce qui est beau [dans leur travail], c’est qu’il y a cette dualité entre graphiste et artiste ; le côté art est ressorti, mais ce n’est pas de l’art pur. »

    l’info est ici et à lire, un excellent texte de frédérique doyon dans le devoir.

  • air du temps,  mes projets,  sorties

    après expozine…

    alors je vous raconte ma première expérience à expozine.

    ce fut vraiment intéressant en fait. j’ai été finalement fascinée d’être en position pour observer tout ce monde qui passait devant moi: de tous les genres, de tous les âges et de tous les styles. tellement subjuguée que je n’ai pas bougé de la journée pour être certaine de ne rien manquer. moi qui adore observer les gens, j’étais servie!

    j’ai beaucoup aimé rencontrer ces gens avec qui on échange souvent un sourire, quelques fois des commentaires. ils y a ceux qui s’arrêtent, regardent sérieusement, les autres qui «scan» le dessus de la table pour repérage, ce que je fais quand je suis côté public, j’avoue.

    je connais mes livres par coeur. je suis contente quand je vois les gens sourirent aux bonnes places quand ils parcourent mes livres, signe que ça fonctionne toujours. ça me fait sourire à mon tour.

    on s’y attendait, mais le 30 po de la table, c’est pas très large pour y mettre toutes nos affaires, mais on y arrive. j’ai rapidement pris des notes pour l’an prochain. nous sommes coude à coude derrière les tables, alors inévitablement, on jase avec nos voisins. un jeune illustrateur de la nouvelle-écosse d’un côté (qui a dessiné nos voisins d’en face tout l’après-midi) et des étudiants finissants de dawson de l’autre.

    bref, je suis contente de l’avoir fait. est-ce que je le referai? je ne sais pas. je n’ai pas eu le plaisir de faire le tour et de voir les autres cette année. je devrai corriger ça la prochaine fois!

  • sans catégorie

    aujourd’hui 18 novembre…

    … je participerai à ma première foire de zines expozine, foire où je vais depuis 10 ans. cette fois, je serai derrière une petite table en bois. un bon stress pour moi.

    une chance, j’ai eu l’aide de ma coloc d’atelier, cécile (qui sera là aussi), qui a l’habitude de ce genre d’événement. ça sera une belle journée remplie de rencontres et découvertes, j’en suis certaine.

    depuis quelques semaines que je suis plus sérieusement dans la préparation, j’ai utilisé l’expression «jouer au magasin» à plusieurs reprises. on est là à préparer tous ces petits ensembles, ajouter les étiquettes, couper et couper encore, brocher, relier main, bref, on fait tout ça en espérant que le tout plaira aux visiteurs de ce salon.

    la partie difficile est de prévoir, en avoir assez ou trop… on verra. je vous attends donc entre midi et 6h dans le sous-sol de l’Église Saint-Enfant Jésus à montréal.

  • artistique,  créativité,  livres,  mes projets

    proposition de nouvelles constellations

    voilà, c’est le titre de mon dernier livre d’artiste pour une exposition qui aura lieu au minnesota center for book arts (mcba) en janvier prochain. j’espère qu’il sera choisi.

    je me suis créé le contexte suivant: c’est la proposition d’une fillette de 12 ans. elle suggère ses nouvelles constellations pour remettre au goût du jour les bonnes valeurs humaines.

    j’ai fait le livre dans une boite en métal d’outils de géométrie que j’avais ramassée quelque part. j’ai ensuite nommé mes six nouvelles constellations: paix, nature, liberté, imagination, égalité et courage. toutes les étoiles des constellations sont une espèce de «thesaurus» en latin de mots qui tournent autour du thème.

    à partir d’anciennes lettres de calligraphie italienne, chaque constellation proposée a sa carte à regarder à la lumière. la matière des cartes va du papier sablé retravaillé, à du texte en braille, à de l’aquarelle séchée sur de l’acétate. question de démontré la créativité des jeunes ados et la naïveté des moyens utilisés.

    je vous donne des nouvelles pour la suite.

  • air du temps,  artistique,  créativité

    graffiti en sucre

    on fait des découvertes qui surprennent parfois. cette semaine je suis tombée sur une mention des murales en sucre de shelly miller.

    en allant voir sur son site, je découvre qu’elle est de montréal et qu’elle a fait des installations un peu partout dans le monde. une des particularités de son travail est son approche graffiti/ornementation avec du sucre… eh oui, elle utilise une douille pour enjoliver les murs, technique qu’elle utilise depuis 1999. très particulier comme résultat.

    voir absolument son blog pour les «making of» de ses projets.

  • artistique,  créativité

    découper du papier pour des installations monstres

    c’est-ce que fait l’artiste argentin manuel ameztoy. on peut voir son travail à plusieurs endroits sur le web en ce moment, car il expose au faena arts center, sorte de galerie spécialisée en art contemporain format géant à buenos aires. son expo a pour nom «pop-up paradises», une installation fortement inspirée du paysage

    c’est bien beau d’être impressionné par les photos, mais ça le devient encore plus quand on l’écoute expliquer sa démarche et façon de faire et qu’on voit la grandeur de son atelier…

    le film dure 4 minutes (sur le premier lien), mais on aimerait bien en avoir un peu plus. j’aurais bien aimé voir comment ils arrivent à installer tout ce papier sans l’abîmer. j’ajouterais que ça doit être quelque chose de se promener à l’intérieur de ses installations. plusieurs photos ici.