à visiter plusieurs musées un peu partout, je me suis aperçue dans les dernières années que le collage commençait à apparaitre dans les galeries permanentes, section oeuvres sur papier. un grand plaisir pour moi qui en fait depuis si longtemps. une belle façon d’encourager ce mouvement est de courir voir l’exposition «collages geste et fragments» au musée d’art contemporain. huit artistes du collage y présentent leurs créations.

parmi ceux-ci, l’artiste de winnipeg paul butler qui y offre un atelier de création/collage sur place. expert en party de collage, il en a organisé un peu partout en les offrant pour tous. un article du journal le devoir nous parle de ses ateliers et du collage en général. j’ai bien aimé sa façon de présenter cette forme artistique:

«C’est difficile de transformer un collage en quelque chose d’autre qu’une superposition d’images. Souvent, les gens pensent que le collage n’est pas une vraie forme d’art, alors ils compensent en surchargeant leur feuille, soutient Butler, dont les oeuvres penchent plutôt vers le minimalisme, comme les visiteurs pourront le voir dans la salle d’exposition. C’est un peu comme en photographie. Tu peux réduire cette forme d’art en disant que ce n’est qu’appuyer sur un bouton. Mais c’est plus que ça. C’est aussi capter un moment.»