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le royaume du dessin d »observation
quand j’ai parcouru toutes les magnifiques photos de ce billet, je me suis dit: «belle destination vacances, il me semble que je ferais de bien beaux dessins ici».
j’adore dessiner selon nature, un peu comme les explorateurs d’une autre époque. ça demande une belle concentration qui fait qu’on oublie tout le reste.
le Smithsonian National Museum of Natural History est bien sûr une destination de choix. allez voir les photos des différentes sections de leurs archives pour vous donner une idée de l’étendue des collections.
«…dévoilant l’envers du décor de ce musée qui renferme plus de 126 millions de spécimens de plantes, d’animaux, de fossiles, de minéraux, de roches et autres objets.»
je garde ça en tête…
merci marie!
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la mobilisation citoyenne
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une belle surprise dans le prochain uppercase
dans la vie, il faut participer. c’est ce que je me dis à chaque fois que j’envoie mes dossiers quelque part. parfois mon travail est retenu et parfois, non. c’est la vie. quand ça fonctionne, c’est un encouragement que j’apprécie grandement, à chaque fois.
le prochain numéro du magazine uppercase, publication que j’adore, portera sur les livres d’artistes et le papier plié. vous pouvez en avoir un aperçu ici. j’ai bien hâte de le voir en vrai.
sur sa page «get involved» en janvier dernier, Janine Vangool nous demandait des livres d’artiste, j’ai envoyé mon dossier avec quelques photos. j’ai reçu début mars son courriel pour me dire que sur les 556 soumissions, 111 avaient été retenues. C’est à ce moment-là que j’ai su que mon dossier avait été choisi. j’avais très hâte de voir.
hier, en regardant le numéro en ligne (à basse résolution) j’ai vu qu’elle présentait deux de mes livres à la page 55. wow, une belle surprise!
ce #29 arrivera en kiosque bientôt.
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livre: «Make Art or Die Trying»
créer un livre d’artiste en collectif
livre du mercredi, vivre l’échec
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une idée rigolote et des images dans le même genre
faites appel à la créativité des plus jeunes «peekabow» pour ce bandeau très original. il suffit de le personnaliser selon les saisons. c’est l’idée géniale de Oren Geva, étudiante en design industriel.
j’ai dernièrement donné un atelier de zines à mes étudiants et je me suis inspirée de cette très jolie série de dessins remaniés de Sonia Lazo du salvador. elle a repris l’idée des graffitis que nous retrouvons souvent sur les portraits. cette fois-ci, c’est très artistique et ça renouvelle le genre. très frais.
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comment prendre l’habitude des bonnes habitudes
on voudrait tous avoir de meilleures habitudes, faire plus, etc. voici que quelqu’un a essayé ça sérieusement.
dans le billet «How I Became A Morning Person, Read More Books, And Learned A Language In A Year», Belle Beth Cooper explique les grandes lignes de sa méthode. ça doit effectivement fonctionner.
1. Start Small: Repeat A Tiny Habit Daily
2. Focus On One Habit At A Time
3. Remove Barriers: Have Everything You Need At Hand
4. Stack Habits: Build New Routines Onto Existing Onesj’adore ce genre d’approche, pas compliqué, mais qui demande une certaine détermination. tout est bien détaillé à l’aide d’exemples et de résultats dans l’article. à lire.
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prix photos et de biens beaux petits livres
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la poste me surprendra toujours
j’envoie souvent des paquets outremer. mes livres se promènent ici et là sur la planète. je les envoie toujours par poste canada, car ça reste le service le moins dispendieux pour moi. l’an dernier, j’avais, pour la première fois, car j’avais beaucoup d’avance, choisi un service par bateau pour un envoi en france. cela a pris 8 semaines et m’a causé beaucoup beaucoup de stress. le livre est arrivé après le début de l’exposition…
mais il y a des envois qui me laissent sans voix. l’an dernier, j’ai envoyé en australie un livre avec un service régulier un vendredi matin. la personne m’a écrit le mardi matin suivant pour me dire qu’elle l’avait reçu. j’ai failli lui écrire «êtes-vous vraiment certaine?» Encore cette fois-ci. j’ai envoyé un livre en france mercredi matin de la semaine dernière et j’ai reçu un courriel ce matin me disant qu’il était déjà arrivé. avouez que c’est impressionnant. j’ai payé le service le moins cher, mais par avion. je n’avais même pas de numéro de suivi, c’est vous dire…
alors que parfois, envoyer une lettre dans un autre quartier de la ville prend une grosse semaine…
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être en dette d’idée
quand on réfléchit trop à nos projets, on les imagine, on y touche presque et pourtant, on ne les fait pas. vous connaissez? quand vous avez dit à plusieurs personnes autour de vous que vous alliez faire ce projet sans vous activer réellement, quand vous avez acheté tous les livres pour entreprendre ce fameux projet mais n’en avez lu aucun, quand vous avez des tonnes de carnets mais aucun travail concret de fait, c’est ce que l’on nomme être en dette créative. et vous n’êtes pas seul.
nous avons tous ces fameux projets qui n’aboutissent pas vraiment. ça reste des idées qui manquent de volonté.
«I do have a very large idea debt that I want to pay, however. I have a concept for a series of paintings that I’ve been mulling over for probably close to 10 years. I have no plan for showing, much less selling them. I just want to make them so I can see them. I can picture them so clearly. I’ve thought about color, shape, size, even where I’ll hang them in my house. That I am not currently living in.»
on peut aussi transformer ses dettes en investissement:
«And the only way I will ever find out whether my project represents Idea Debt or Idea Investment is if I create a plan that breaks down the project into actionable steps, and then actually take those steps.»ce qu’il est surtout important de souligner, c’est que ces idées et projets virtuels nous prennent beaucoup d’énergie et à défaut de les réaliser, il faut les sortir de soi pour passer à ce que nous voulons vraiment faire.
billet très instructif de Jessica Abel
via austin kleon encore une fois.
