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    le projet Grafía Callada

    j’ai vraiment eu un coup de foudre pour ce livre sans aucune écriture. l’artiste espagnol Pepe Gimeno commencé le projet Grafía Callada en 2002 et l’a finalisé en 2015, avec un tirage de 100 copies.


    visionnez le court film ici, du temps bien investi. on parcourt les pages en voyant des fragments placés de manière à créer des mise en pages très dynamiques qu’on pourrait voir comme des pages de texte.

    voici les propos sur la publication instagram

    «Construit à partir de déchets trouvés sur la plage, Grafía Callada est né en 2002 avec l’intention de construire un livre dans lequel aucun mot intelligible n’apparaîtrait.

    Après avoir passé près de deux ans à façonner les déchets trouvés, l’œuvre a été exposée pour la première fois à l’IVAM en 2004. 


    Le projet Grafía Callada n’a pas été conçu a priori dans son intégralité, mais au fil du temps, il a évolué et réorienté son sujet. Les premières pièces étaient centrées sur l’écriture et le signe, pour ensuite élargir leur contenu aux structures de l’écriture elle-même et à ses codes : le rythme, l’ordre, la séquence et l’intrigue. Plus tard, je me suis intéressé à d’autres formes de représentation telles que la géométrie, le langage musical et le silence, la cartographie et, enfin, la peinture.»

     

    «Le projet est entièrement réalisé à partir de matériaux trouvés sur la plage. À partir de ces matériaux, Pepe Gimeno a créé des approximations évocatrices de différentes formes d’écriture, d’anciens hiéroglyphes, d’alphabets binaires et de nombreux autres motifs, parvenant à transformer des fragments de pierre, des bâtons, des bouchons de bouteilles en plastique, des parties de jouets, des coquillages, des mégots de cigarettes et du verre brisé en messages dotés d’une grande expressivité et d’une force poétique considérable.»

     

    à voir.

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    faire des zines pour apprendre le français

    le projet du passeport francophun est maintenant terminé. il y a eu la remise des prix mercredi dernier.

     

    j’ai souvent animé des ateliers de zine avec des artistes ou du moins, des gens qui avaient un intérêt pour les arts. quand j’ai commencé à donner mes ateliers à l’université bishop dans le cadre des cours de francisation, j’avais un peu pris le même chemin pour m’apercevoir rapidement que non, ici, ça ne fonctionnerait pas. 

     

    dans ces cours, j’avais du monde de toutes les facultés, que ce soit sports, langues modernes, informatique, etc. étrangement personne du domaine des arts. personne ne connaissait le zine ou en avait entendu parlé. après leur avoir présenté la chose et fait faire différentes structures, nous avons commencé à faire l’aspect narratif du zine. quoi raconter qui a un lien avec le français… ?

     

    j’ai ajusté les ateliers pour que les étudiant.e.s aient surtout à se concentrer sur le contenu de leur zine, ce qui a été une bonne idée. cela n’a pas empêché un étudiant de me faire un zine en forme de violon remarquez. j’ai eu en grande partie des zines fait à la main avec beaucoup de détails. elles et ils y mettaient du temps.

    bref, nous avons récolté environ 45 zines en français par ces ateliers, ce qui est formidable pour moi. j’ai eu des zines sur le sport, sur une visite au centre d’achat, sur une anecdote lors de l’achat d’un café, sur meubler son nouvel appartement et aussi deux court contes pour enfants. les sujets sont très très vastes et c’est ce que j’ai adoré de cette expérience.

     

    il y aura une suite. alors je suis très contente. j’ai déjà hâte de voir ces futures créations. encore un  grand merci à Sarah Théberge de m’avoir fait confiance pour ce projet.

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    deux pages de carnet pendant 12 ans

    comme souvent, le projet «two pages» a pris forme spontanément. au début, c’était de dessiner deux pages de carnet pendant des déplacements quotidiens.

    l’idée a été lancée par deux designers grecs arrivés à londres en 2012. des règles souples sont apparues. les fondateurs choisissent une ville, trouvent une personne créative de l’endroit et lui envoient un carnet avec une question sur la première page.

     

    «They choose a city and a creative person in that city, and send them a
    blank sketchbook, with the brief to adorn just two pages of the book
    around a decided theme. When they’re dun, they pass it on.»

     

    le carnet doit changer de main dans la même ville à chaque semaine, ce
    qui donne une idée de la créativité de la ville selon les fondateurs. 

    on peut voir tous les carnets ici. selon l’article plus haut, il y aurait 44 carnets avec plus de 1000 participant.e.s.

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    clins d’œil d’un lundi

    j’adore la recherche dans le domaine de la mode. donc j’ai bien aimé la page instagram de l’Institut Français de la Mode. il est particulièrement intéressant de pouvoir voir les croquis/tableaux de départ pour ensuite voir la création. que ce soit portable ou pas n’est aucunement important ici. c’est la liberté de la recherche qui fait sourire, car à l’école, elle est encore possible. faites le tour de leur page, j’ai tout aimé ce que j’ai vu.

    ensuite, faire un pliage «turkish fold map» très original. j’ai utilisé ce pliage pour un zine l’an dernier, mais j’ai trouvé tellement intéressant dans cette capsule de l’utiliser en grand avec une grande création abstraite sur papier. belle idée!

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    dessiner, largement!

    quand j’ai vu la courte vidéo où on voit cette femme dessiner sur une large feuille en mouvement circulaire divers, j’ai beaucoup aimé ça. je me souviens d’avoir déjà parlé de mouvement marqué sur du papier de façon similaire, mais souvent au sol. 

     

    sur le site de discoverarttherapy, on voit Ashleigh Gureckas faire ce qu’elle suggère, de la création comme thérapie. d’avoir placé au mur cette grande feuille donne sans doute plus d’aisance aux mouvements. ici, le résultat n’est pas important, mais plutôt une façon de se réapproprier son corps dans un mouvement artistique, un peu comme une danse. c’est bien inspirant. 

     

    aussi, les vêtements dessin de Steve O Smith (londres). je suis tombée en amour avec son travail. vous aussi sans doute. ce qui a l’air d’un dessin au trait sur une photo et en vérité un vrai vêtement. il y a une telle liberté dans la façon de faire ses traits et de les avoir reportés sur le textile. wow.

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    le noël de luxe, vraiment?

    je suis tombée récemment sur un article du new york times qui présentait des ornements de noël à prix vraiment astronomique!! surtout qu’on n’a jamais besoin d’un seul ornement. sachez que même les tranches d’orange séchés valent cher!

    le monde va tellement mal qu’il faut y mettre du bonheur, peu importe la dose.

     

    je suis donc allée voir ce qui peut se faire simplement et qui ne nécessite pas l’achat d’éléments en plastique. on a toutes un tableau pinterest sur le sujet, non? en tous les cas, moi qui y passe vraiment peu de temps, j’en ai un et je le parcours chaque année. j’y trouve toujours quelque chose à bricoler. je cherche souvent du côté des bricolages pour enfants. c’est toujours
    une bonne source de créativité, car il faut avoir du plaisir à bricoler,
    sinon, on laisse tomber.

    cette année, j’ai ramassé des glands de chêne sur mon chemin. je vais sans doute l’ajouter à mes bricolages de l’année. l’an dernier, j’avais essayé des cartons de lait transformés en petites maisons illuminées sur mon balcon, mais cela n’a pas donné l’effet désiré. un rappel que l’on n’a pas toutes des équipes de stylistes pour nous aider…

    je vais aussi du côté des magasins de choses usager. un gros sac de boules de noël ne coûte que quelques dollars et on les personnalise sans pression. on peut aussi donner une deuxième vie à des guirlandes.