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se faire une chaise et du lavage perdu
en vacances, on peut ouvrir nos antennes pour trouver des sujets créatifs pour nos photos.
je vous envoie aujourd’hui voir le site du photographe Michael Wolf qui est allemand et vit à hong kong. je l’ai découvert par cette série que j’ai adorée, «informal seating arrangements». en fait, il documente toutes les compositions de «chaises» qu’il croise sur sa route.
mais ce n’est pas tout, il a aussi ouvert les yeux sur les lavages perdus, la végétation à tout prix, etc. j’ai adoré son approche. je parcours son site avec délectation. la pauvreté des grandes villes y est présente, mais sa magie aussi.
quand il veut, le genre humain est fascinant de débrouillardise et de créativité.
sur ce, je vous souhaite un bel été et pensez à prendre soin de vous et de ceux que vous aimez. je reviendrai sur ce blog autour du 7 août.
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clins d’œil d’un vendredi
voici des idées qui m’ont fait sourire.
d’abord les contenants «personnages» de Fiorella Salvatierra, définitivement très créative et souriante. elle présente ici une série de boîtes d’un même format sur lesquelles elle a peint des visages et ajouté un chapeau. quand on l’ouvre, on découvre une sorte de livre au pliage accordéon qui devient une mini galerie avec des œuvres uniques de l’artiste. c’est tellement une belle idée, où la seule difficulté est de choisir la boîte.ensuite, devant nos nombreux écrans, Karen x Cheng, directrice de film, propose ici une reconstitution. naviguer sur un cellulaire, sur instagram, créé image par image avec du carton ondulé et des polaroids. j’adore ce genre de démarche! on peut voir la version finale ici et le «making of» ici.
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histoires de livres…
je lis toute l’année, pourtant, on trouve partout en cette saison des chroniques sur les lectures d’été. je vous en propose deux qui parlent de… livre.
le premier, «L’infini dans un roseau : l’invention des livres dans l’antiquité» d’Irene Vallejo, porte sur l’histoire du livre. un bouquin qui se lit comme un roman. l’autrice nous raconte l’histoire du livre en ajoutant des comparaisons, des anecdotes, des recherches, nous permet des reculs dans le temps, etc. c’est absolument fascinant. le livre est présenté en deux grandes sections: la grèce imagine l’avenir et les chemins de rome.
le deuxième n’est pas encore lu, je ne peux donc pas vous en parler. «La collectionneuse de mots oubliés» de Pip Williams porte sur le dictionnaire d’oxford sur lequel son père travaille et où elle récupère… des mots oubliés. juste ça, j’ai eu le goût de le lire. j’ai vu qu’elle sortira en novembre prochain «La Relieuse d’Oxford» que je vais sûrement mettre sur ma liste d’achats.
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avoir un petit quelque chose sur la tête, comme Séverine
à nourrir ce blogue, je fais tellement de découvertes! j’ai une longue liste de sujets potentiels. j’emmagasine parce que, parfois, il y a des périodes où il est plus difficile de trouver de petits joyaux.
aujourd’hui, j’en ai un. il vous faut voir le travail de Séverine Gallardo. cette artiste française est très difficile à cerner. comme plusieurs, elle touche à tout avec bonheur. j’ai d’abord découvert ses «chapeaux» ou du moins, de magnifiques structures qui vont sur la tête. c’est un mélange de textile, de broderie, de patchwork, etc.
trouvé sur une page instagram qui la présente:
«Severine Gallardo prend plaisir à s’approvisionner en matériaux, écumant les marchés aux puces et les plateformes en ligne à la recherche de textiles, de perles et de fragments qu’elle réutilise habilement pour en faire de merveilleuses créations.
Inspirées par l’architecture, les églises et les cathédrales, l’histoire, les textiles et les cultures du passé, ses coiffes uniques sont des interprétations modernes de tout ce qu’elle a découvert. Les chapeaux semblent ludiques, mais font également référence aux tapisseries du passé, les détails ornés et exquis racontant de nouvelles histoires à ceux qui les regardent.»
tout est dit. il vous reste à aller voir et apprécier ses œuvres. voir sa page instagram ici.
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s’habiller en arbre et faire bouger du papier
une vieille tradition du village de Satriana di Lucania au sud de l’italie a refait surface récemment. à l’événement de cette année, 131 hommes sont allés dans la forêt et en sont ressortis habillés en arbre d’une manière qui les rend méconnaissables.
«Every February, on the weekend before Fat Tuesday (Mardi Gras), 131 men
go into the forest. When they emerge, they are dressed from head to toe
in branches of ivy. Almost unrecognizable, besides their arms and feet,
they become a procession of moving trees.»cette histoire a attiré les deux photographes, Federico Borella & Michela Balboni, qui ont voulu documenter la chose. ils ont été surpris du jeune âge des participants. vous pouvez lire toute l’histoire ici. fascinant.
si vous aimez le papier, vous allez adorer le travail de Julia Yus, ingénieure du papier de madrid. j’ai bien aimé son travail, les illustrations sont belles par leur simplicité. les mouvements pop-up qu’elle utilise souvent à l’intérieur de cartes sont tout à fait pertinents. c’est charmant et souriant.
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des petits films inspirants
je vous présente d’abord une chorégraphie brillamment filmée et bien sûr, dansée. il s’agit du travail de Sergio Reis. je vous envoie regarder la pièce «Somebody That I Used To Know» par la troupe cdkcompany. l’artiste semble créer beaucoup pour les vidéos et la pub. mais cette pièce est différente. j’ai vraiment beaucoup aimé l’approche très graphique utilisée par Mark Verhees ainsi que le choix de la salle.
l’autre artiste est cinéaste. Joshua Charow a tourné des portraits d’une génération d’artistes vivants à soho à new york. la particularité de sa recherche est que ces artistes se sont installé dans ces anciennes petites usines du quartier qui se vidaient peu à peu. les artistes ont récupéré ces espaces souvent non chauffés, qui n’étaient pas fait pour y vivre et en ont fait leur lieu de création (et de vie). on peut visionner les petites capsules ici. on peut aussi visiter sa page instagram ici. il est fascinant de voir ces immenses ateliers.