-
un excellent livre sur la linogravure
aujourd’hui, je vous présente un superbe livre sur la linogravure. «Block print magic» d’Emily Louise Howard est un excellent livre, que vous commenciez ou non à faire de la gravure. le livre porte principalement sur la gravure avec plaque de lino, mais plusieurs notions expliquées dans l’ouvrage sont bonnes dans d’autres techniques d’impression.
comme la plupart des livres, vous trouverez la liste de matériel nécessaire, elle va même jusqu’à vous suggérer comment placer votre espace. ensuite, elle explique les différentes techniques pour poursuivre avec une série d’exercices à faire question de bien apprivoiser ses bases.
à partir de cette section, Emily Louise nous présente aussi des artistes en gravure qui ont des univers très différents et toujours, un exercice pour essayer une nouvelle façon de faire.
le livre est très illustré par de nombreuses photos, ce qui est très appréciable. j’ai découvert plusieurs petites choses par ce livre.
-
89,3 millions de rêves
mon dernier livre d’artiste est terminé. j’ai envoyé son dossier pour répondre à un appel de dossier pour une exposition sur le rêve.
pour «89.3 million dreams», j’ai réfléchi et travaillé sur les rêves des réfugiés. car leurs rêves leur font traverser des moments difficiles, incertains dans des conditions souvent inhumaines.
vous trouverez toutes les explications et plusieurs photos sur le lien plus haut. ce fut un sujet difficile, car leurs conditions de vie est tellement loin de la mienne. je les admire tellement, comment rester insensible à cette force qu’ils et qu’elles ont d’une vie meilleure.
le livre est une suite de sept gravures. j’ai utilisé des cartons de pintes de lait et j’ai imprimé sur des cartes géographiques d’un vieil atlas. je n’avais jamais essayé ce genre de matière pour un livre complet. malgré les tests, j’avais assez rarement les mêmes résultats, ce qui ajoute à l’étape «bon ben, je me lance!», car je n’avais pas vraiment de contrôle. coudre les gravures dans le livre a été aussi assez compliqué, mais tout a finalement plutôt bien fonctionné.
c’est un livre touchant, tout à fait ce que je voulais. maintenant, j’attends de voir s’il sera choisi. je vous tiens au courant.
-
clins d’œil d’un vendredi
je vous présente cette idée de Rachel Spelling. l’artiste a utilisé ici une ancienne carte de couleurs pour y ajouter une série de dessins. c’est tellement une belle idée! ajoutez à cela les noms de couleurs si poétiques (et tiré par les cheveux parfois…)
«Spelling works on a combination of new swatch booklets and old uns,
searching for vintage charts at car boot sales, charity shops, and other
places where she might find examples that remain in tact and have
surfaces that are matte enough to paint on.»aussi, comment prend forme une illustration. l’artiste Tom Froese partage ici son processus: dessins de plusieurs petits détails ou scènes, du sketch très libre à l’illustration finale, tout cela en cinq étapes. prenez le temps d’observer sur chaque dessin les choses qui se précisent, comme le jeu sur la table et plusieurs autres éléments.
-
les artistes dissidentes…ailleurs
on entend parler assez rarement ici des mouvements d’artistes féministes du brésil. dernièrement est sorti le livre «Dissident Practices, Brazilian Women Artists, 1960s–2020s» de Claudia Calirman sur le sujet, conjointement à une exposition qui se terminera bientôt.
je n’ai pas feuilleté le livre, mais j’ai pu voir une courte capsule vidéo qui le présente. il est fascinant de voir la force de ces interventions artistiques, que ce soit par la performance ou les arts visuels. on parle ici d’un pays qui a vécu d’énormes changements sociaux. l’ouvrage présente 90 artistes sur une période de 60 ans.
en quelques minutes seulement, on apprend beaucoup. il est malheureusement peu d’information visuelle sur l’exposition ou le livre. en tous les cas, il y a des multitudes de points communs avec ce qui s’est passé aux états-unis et sûrement ailleurs aussi.
-
on s’ennuie = on est créative?
il semblerait que oui. on en parlait récemment dans le journal la presse. la journaliste Sylvia Galipeau a posé la question à un dramaturge, une artiste en art visuel et à une autrice.
leurs propos sont très intéressants et assez différents. leurs façons de vivre l’ennui varie d’une personne à l’autre. comme mentionné dans l’article, il est presque difficile de s’ennuyer de nos jours. nous sommes constamment sollicités. sans vraiment le réaliser, nous développons l’habitude d’avoir toujours quelque chose à faire. si on a un 30 secondes à vide, nous avons souvent le réflexe de consulter notre cellulaire plutôt que d’écouter nos pensées.
«L’ennui, c’est créer une disponibilité. L’ennui, c’est arrêter de penser : je laisse les choses arriver.»
Hugo Bélanger
«L’ennui devient mon moteur de création.»
Isabelle Dumais
c’est enrichissant de prendre connaissance de la façon de vivre l’ennui en lien avec la créativité par différentes personnes. cela nous fait réfléchir à notre tour. à la fin vous trouverez aussi quelques articles supplémentaires sur l’ennui.
photo de Mihai Surdu
-
travailler petit
pour certaines personnes, le format de création n’est pas si important. Pourquoi travaille-t-on sur des petits formats ou sur des très grandes surfaces? je me suis toujours un peu posé la question. parfois je me dis que c’est en lien avec l’espace disponible, mais peut-être pas…
aujourd’hui, des oeuvres de tous petits formats.
d’abord le livre magnifique de Ulrike Wamprecht, artiste allemande. elle nous invite à parcourir son petit livre très organique riche de texture, de couleur et de matériaux divers. on entre dans cet univers de collage, dessin et ajouts de toutes sortes. un exercice à faire plus souvent pour prendre des libertés et faire des essais.
sur ce lien, l’artiste Eva Kalien créé devant nous dans son tout petit cahier une page de plus en collage de divers papiers. Elle travaille avec de l’encre et d’autres matériaux. vous trouverez plusieurs vidéos où on la voit travailler sur sa page instagram. inspirant.