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livre: «how to pain without a brush»
le livre «how to pain without a brush» n’est pas une méthode, encore que. l’artiste Red Hong Yi n’a pas fait d’études en beaux-arts, mais plutôt en architecture. elle a une très grande sensibilité aux matériaux et c’est ce qui l’inspire pour faire des œuvres qui sont plutôt des installations.
cette artiste chinoise a vécu un peu partout et son travail a été exposé un peu partout aussi. on découvre dans ce livre comment elle crée ses pièces à partir d’éléments comme des bas (2012), des sacs de thé (2015), de la terre et des allumettes (2021), etc.
cet ouvrage suit son parcours où les énormes pièces prennent forme. on y trouve des explications, plusieurs photos du processus, des esquisses, etc. ce qui est très intéressant.
on comprend que les éléments du quotidien utilisés à des milliers d’exemplaires deviennent le «pinceau» un peu comme les pixels d’une photo. les résultats sont très particuliers.
j’écrivais plus haut que ce n’était pas un livre «méthode» mais un peu tout de même. à la fin du livre, on trouve un mini-guide pour nous faire travailler avec des fèves ou légumineuses, des fleurs ou de la fumée de bougie. ça ouvre les possibilités. ce que j’ai particulièrement apprécié de ce livre, c’est qu’on entre, l’air de rien, dans l’art contemporain et conceptuel avec une grande simplicité en suivant une jeune artiste femme formidable.
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Carin Golgerg, de la vie dans la mise en page
il est dommage de découvrir le travail d’une designer graphique parce qu’elle est décédée. cela fut pourtant le cas avec Carin Golgerg, une designer américaine disparue récemment.
j’en parle parce que je trouve ses créations très intéressantes, souvent des couvertures de livres ou d’albums, mais aussi tellement plus.
«Goldberg infused each un with its own
emotional power—from vigorous splashes of form and color to delicate
layers of type and image.»on peut voir son travail ici. si vous aimez le genre, visionnez cette courte vidéo de toute sa production. 4 minutes qui m’ont jeté à terre, c’est vivant, rigolo et tout à fait bien dosé. impressionnant.
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créer avec le végétal et se perdre dans la nature
le projet «Eyes as Big as Plates» est un projet collaboratif entre les artistes finlandaise-norvégienne Riitta Ikunn et Karoline Hjorth.
«The series is produced in collaboration with retired farmers, fishermen,
zoologists, plumbers, opera singers, housewives, artists, academics and
ninety year old parachutists. Since 2011 the artist duo has portrayed
seniors in Norway, Finland, France, US, UK, Iceland, the Faroe Islands,
Sweden, South Korea, Czech Republic, Japan, Senegal, Outer Hebrides,
Tasmania and Greenland.».le site nous présente plus de 110 photos. chaque personne est photographiée dans un environnement qui est aussi la source de son «vêtement». on y retrouve des branches, de la mousse, des algues, etc. vraiment riche, cette série nous rappelle la beauté des textures et des matériaux de la nature. dans certaines images, il est presque difficile de trouver l’humain. c’est très intéressant.
sur leur page instagram, quelques photos du travail derrière les photos. ce projet photographique a été présenté partout à travers le monde.
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livre: «Artistes voyageuses, l’appel des lointains»
quel magnifique livre! «1880-1944, artistes voyageuses, l’appel des lointains» est un ouvrage passionnant. je vous envoie vers quelques sites qui en parlent. le livre a été publié en lien avec une exposition qui a lieu en ce moment au musée de pont-aven en france.
j’ai réussi à avoir ce livre par ma bibliothèque. de magnifiques pages à voir et des lectures palpitantes. voyager pour ces artistes femmes était tout un défi, il ne faut pas l’oublier. quelles splendides images elles nous rapportent, que ce soit par la peinture, le dessin, la photo, etc. tout est intéressant. lire sur la vie et les démarches de ces femmes est fabuleux.
chaque chapitre nous présente une période et un lieu. l’orient, l’orient entre les deux guerres, de paris à madagascar, les artistes chinoises et l’asie. ensuite, nous est présenté quelques artistes. les textes se lisent comme une histoire. c’est un bel ouvrage qu’on lit et parcoure à petites doses, car le contenu est si riche.
pour en apprendre plus, un texte sur l’exposition qui présente plusieurs photos ici. et la fiche du livre ici.
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carnet: remplir des pages!
découvrez avec moi les nombreuses pages de cahier de l’artiste @gretaunddasrotkaeppchen
très peu d’information sur elle (?). à parcourir sa page, je découvre des collages et médiums mixtes dans des carnets, mais un peu plus bas, beaucoup de collages carrés qui me rappelle l’époque où nous étions plusieurs à faire des échanges 6×6 (projet de 2008). belle découverte, une grande liberté, j’ai beaucoup aimé.
d’autres dessins de carnet dans un univers beaucoup plus épuré. il s’agit ici de l’artiste britannique Rich Aaron Ward. de son côté, il est intéressant de voir défiler des petites pages de cahier parmi les tableaux grand format. dans son travail il y a une sorte d’abstraction où on se demande… est-ce bien le cas?
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chercher un sujet
je commence par une photo des nuages à mon café du midi hier. c’est beau non?
j’étais là et je réfléchissais au sujet de mon prochain livre d’artiste. je suis en deuil de ma grande sœur et c’est là que je le ressens. j’ai encore beaucoup de difficulté à me concentrer longtemps sur quelque chose.
retour sur les derniers mois? je suis active malgré tout. j’ai fait un zine de bombe de semences, j’organise deux événements. ajoutez à ça que j’ai écrit un court article sur ma pratique et que je maintiens mon blog. pas grand chose sur instagram. je produis créativement très peu depuis un moment. rien qui ne me demande de longues réflexions.
dans les derniers jours, j’ai envoyé des dizaines de courriel à des conservateurs et bibliothécaires choisis. aucune réponse. mes trois derniers livres d’artistes n’ont pas trouvé preneur, est-ce que je continue? vous voyez le genre? on vit toute ça, j’en suis certaine. à certains moments plus que d’autre.
mais bon, je cherche tout de même un sujet pour mon prochain livre d’artiste, une thématique dans laquelle je vais me plonger pendant quelques mois.
c’est un petit partage de vague à l’âme. ça m’arrive à moi aussi.