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il me reste cinq jours
voilà, le décompte est vraiment commencé. il me reste cinq jours pour terminer mon livre pop-up «a sprout = an idea», que je fais dans le cadre du défi #areyoubookenough_sprout pour le mois de mai.
après de longues recherches à couper, plier et coller du papier, j’ai fait ma maquette, mes fonds, cherché mon contenu. ça se passe bien. ensuite, il reste la couverture, les pages de garde, l’introduction et finalement les photos de présentation qui se feront sûrement le 31 mai.
j’aime assez ce que j’ai fait jusqu’à maintenant. j’ai utilisé la gravure avec des racines, de l’impression avec ma plaque gelli, des crayons de couleur et il me reste de la calligraphie et des textes à ajouter. je voulais que mes pages intérieures aient un peu l’ambiance des pages de cahiers d’explorateurs. à suivre…
je prends mon temps parce que plus j’avance, plus les corrections seront difficiles à intégrer. tout l’espace «table» de mon atelier est occupé par ce projet. l’idée d’une date de fin est stimulante pour faire avancer ce livre à bonne vitesse et j’adore!
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un vrai passe-temps, c’est quoi?
avoir du temps pour un simple passe-temps semble une mauvaise chose de nos jours. il faut que votre passe-temps vous rapporte, il faut que vous deveniez une micro-entrepreneure, que vous mettiez ça sur les médias-sociaux, il faut que, il faut que…
c’est le message véhiculé partout: le temps, c’est de l’argent, celui que vous passez à votre passe-temps aussi. alors, cette activité devient un souci, un stress supplémentaire et n’est plus un réel passe-temps.
j’ai adoré cet article de Millicent Lees que vous trouverez ici, «the “free time” paradox». La journaliste y explique bien cette idée de ressentir une certaine culpabilité à faire quelque chose pour le plaisir sans but monétaire, sans vouloir se dépasser, etc.
la bonne nouvelle maintenant, selon elle, ce simple plaisir serait de retour. on respire. elle suggère de se trouver un passe-temps où on est pas nécessairement bonne, d’être honnête envers soi et d’en retirer du bonheur et rien d’autre. beau défi.
photo de Benjamin Thomas.
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l’expérimentation de Daria
l’artiste Daria Epifanova a rempli plus de 100 double-pages de matériel recyclé dans un cahier. ça déborde de partout. vous trouverez peut-être le lien long à télécharger parce qu’elle y présente vraiment plusieurs photos.
«All of these spreads (about 100), pages, collages and all unexpected
effects were made from big ‘collection’ of old used paper, the rest of
collages, spoiled printer pages, works, experiments and just from those
things, full of hatred – when my lovely printer denied categorically to
do his holy business.»j’ai adoré, évidemment. c’est libre, inventif, on y trouve un peu de gestuelle à l’encre sur toutes sortes d’images et de papiers, de la matière, du volume, etc. c’est riche.
c’est d’autant plus intéressant que le résultat est très loin de ce qu’elle fait habituellement, voire des illustrations assez figuratives, avec personnages. vous les verrez apparaitre sur certaines pages. elle devait être un peu loin de sa zun de confort pour faire ce cahier devenu une zun d’essai, de réussite, mais sans doute aussi de moins bon coup. on les reprend par la suite pour en faire quelque chose de magique. c’est ça, sortir de sa zun, ça permet la découverte.
prenez le temps de parcourir, c’est inspirant!
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coudon, c’est quoi un zine?
ah, combien de fois, j’essaie de définir ce qu’est un zine avec des mots alors qu’il faut en manipuler pour en saisir toute la saveur et la créativité.
mon amie Lise Dubois m’a envoyé le billet «Zines : explorez le monde de la microédition» de la BANQ qui explique très bien ce qu’est ce curieux format d’édition. les autrices expliquent clairement à l’aide de quelques photos de quoi il s’agit et comment l’institution en achète à des fins de collection.
elles définissent cette strate de l’édition comme de la micro-édition, terme que j’ai employé un temps et que je devrais sans doute recommencer à utiliser. comme le terme fanzine au lieu de zine d’ailleurs.
je suis à préparer un «Expozine au Portage» début octobre avec d’autres.
on essaie de trouver des artistes et créatifs du coin pour le salon qui aura lieu le 2 octobre. on s’y prend d’avance que les gens aient le temps de créer et produire quelques publications. là aussi, il faut définir un zine, terme assez méconnu pour qui ne circule pas dans ces réseaux d’éditions. à suivre…
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deux talents sur instagram
je vous présente les carnets de l’artiste Arpaïs Du Bois. cette artiste prolifique présente sur son site ses tableaux et dessins, mais sur sa page instagram, elle y partage surtout ses cahiers remplis de compositions aux gestes larges, aux couleurs particulières et toujours des mots inscrits en bleu pâle sur la page. vraiment intéressant. libérateur, je dirais.
toujours sur instagram, voir le œuvres de Tjitske Kamphuis, une artiste britannique. elle fait de la gravure, du dessin. ses sujets sont la nature, les oiseaux et ses éléments de composition sont épurés. vous y trouverez des textures, des silhouette avec un nombre très restreint de couleurs. apaisant.
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journée collage extérieure
samedi dernier était la journée internationale du collage. dans mon coin de pays, nous nous sommes regroupées à quelques-unes, autour d’une table sous un arbre pour créer dehors. un heureux mélange de membre de ma famille et d’amies.
avec un petit verre de vin et des biscuits, l’ambiance était chaleureuse et joviale. de belles créations sont apparues sur les cartons. ma cousine Manon n’avait jamais fait de collage. elle s’est lancée et a beaucoup aimé l’expérience et le résultat. nous aussi.
par la suite, nous avons toutes réalisé à quel point ce genre de rencontre nous était bénéfique. il faut parfois inventer des prétextes pour créer de beaux moments. placez ça dans votre horaire!