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l’hiver, la pêche et murdochville
l’hiver au québec est une aventure chaque année. on ne sait jamais ce qui nous attend. depuis le début du mois de janvier, nous avons eu de la pluie suivie de neige, suivie de pluie suivie de froid intense. bref, nous avons eu des trottoirs de glace qui rendait la marche plutôt difficile selon le secteur.
mais dans le fond, on aime quand même cette saison. c’est pour cette raison que j’ai adoré cet article sur les cabanes de pêcheurs sur la glace du magazine «Works That Work». en regardant les photos, je me suis dit que ça ferait une bien belle série de dessins en fait. c’est un type de construction très créative en tous les cas. il y a des particularités selon les provinces et les régions. très intéressant. on peut aussi en voir d’autres ici.
je vous envoie visionner une courte vidéo de la série «Le Monde d’icitte», créée par des gens de la gaspésie.
ma nièce Daphnée (et Mathieu) ont décidé d’habiter à murdochville depuis septembre dernier. Elle raconte dans cet épisode son parcours et la réalité de vivre si loin d’un grand centre. comme ils adorent les sports d’hiver, ils en profitent beaucoup. à voir si vous aimez l’hiver, car à murdochville, la neige ne manque jamais on dirait.
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sketchbooks et petits livres
Rumi Hara est une jeune illustratrice japonaise qui vit à brooklyn. j’ai particulièrement aimé son sketchbook en fait. on y trouve de petites aquarelles qui sont magnifiques. à faire le tour de son site, j’ai découvert qu’elle fait aussi des zines et de la BD. j’ai beaucoup aimé son univers.
j’ai aussi beaucoup aimé la publication «Metanoia book» de Masha Fee, jeune graphiste de belgique. son projet dégage une ambiance bien particulière avec ses illustrations/collages en noir et blanc. je vous suggère de visionner aussi le catalogue qu’elle a fait pour l’illustratrice Marion Sellenet. très intéressant.
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deux artistes pour un mardi
côté historique, mon ami christian (merci, merci!) m’a fait découvrir les dessins de Maria Sibylla Merian (1647-1717) allemande. une naturaliste et une illustratrice scientifique qui a fait plusieurs dessins de plantes et surtout d’insectes. contrairement à la tendance de l’époque de présenter le tout dans un monde idéal, Maria a illustré les insectes qui mangent les feuilles ou abîment le végétal. comme dans la vraie vie finalement. on peut voir plusieurs de ses dessins dans le bas de la page wikipedia.
sur un autre sujet, voici le résultat d’un défi 365 jours. l’artiste Windy Chien a fait 365 noeuds différents durant toute une année en 2016. voyez la beauté de cette démarche. ce projet «performance» d’une certaine façon deviendra sous peu un livre. j’aime bien quand une idée de cette envergure prend de l’expansion. c’est un plus pour nous qui ne pouvons admirer l’original.
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le papier dans les films
un peu pour faire suite au billet de vendredi, voici comment se font les papiers que nous voyons dans les films et les séries.
il s’agit d’un travail détaillé et étudié: faire le choix du papier, le vieillir et/ou l’user, le texte doit-il être manuscrit ou imprimé. des tas de choses très très intéressantes à savoir.
voir une magnifique courte vidéo sur Ross MacDonald, un spécialiste de la question.allez visiter son site pour voir l’étendu de ses réalisations, car il est aussi illustrateur. impressionnant.
vous ne regarderez plus un film ou série de la même façon. je réalise aussi qu’il doit y avoir quelqu’un qui fait tous ces faux sites web que nous voyons à l’écran…
merci cathryn pour le lien.
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les masques du projet 2
le projet 2, sur guylaine lab était de se faire un masque pour décrire le processus créatif de chacun, le «flow». vous dire les belles surprises qui apparaissent un peu tous les jours sur l’instagram de partage! wow! allez faire un tour ici pour voir les expérimentations terminées. inspirant!
si le cœur vous en dit, par ce dimanche plutôt gris, faites l’exercice qui ne devrait pas être trop long. le but du guylaine lab est de vous faire sortir de votre zun de confort pour une heure ou deux.
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modernisme pour film d’aujourd’hui
j’ai trouvé très intéressant cet article sur le stylisme développé pour un film d’animation. Josh Holtsclaw est un artiste/graphiste chez pixar animation. il raconte sur ce billet toutes les étapes pour recréer dans «the incredibles 2» l’ambiance modernisme. vous verrez, la recherche est vraiment détaillée et vaste. toutes les étapes sont bien documentées et le graphiste présente ce qui a servi pour le film.
l’équipe a visité quelques maisons résidentielles qui ne sont pas ouvertes au public. des choses formidables à découvrir. ils y ont trouvé plusieurs objets ou détails de cette époque.
«Some of the most inspiring and useful sources of inspiration were the 1962 World’s Fair in Seattle and the 1964 World’s Fair in New York. The World’s Fairs were examples of futurist thinking from a mid century perspective. They took place in the 60’s, but were about a distant space age future which was perfectly in line with Brad’s vision for the world of the Incredibles.»
de plus, Josh présente toutes ses références, ce qui est aussi très riche. Il a fallu recréer des tas d’items pour le film, de faux emballages, marques de commerce, etc. c’est impressionnant et ça doit être un plaisir fou pour l’équipe graphique.
ça donne définitivement le goût de visionner le film.