-
les librairies de par le vaste monde
j’ai une nouvelle habitude quand je pars en voyage, j’apporte avec moi des adresses de librairies indépendantes qui ne sont, habituellement, dans aucun guide. les contacts/amis qui vivent un peu partout et avec qui j’échange via le web me fournissent souvent les places à visiter.
à berlin, un artiste canadien vivant là-bas m’en avait suggéré plusieurs, toutes excellentes, à londres, une prof de livre d’artiste que je connais par courriel m’en a suggéré plusieurs et j’en ai trouvé sur place aussi. quelques fois on en trouve une et les autres ne sont pas bien loin. j’en ai visité à lisbonne, édimbourg, etc.voilà que le journal le devoir a fait un article sur le sujet. disons que les endroits ne sont pas trop nombreux, mais je garde ça, on ne sait jamais.
et vous, lectrices et lecteurs, vous avez des endroits à partager?
-
l’importance du design, en temps de crise
l’École de la montagne rouge est le nom que s’est donné ce collectif de jeunes designers pour communiquer graphiquement les nombreux messages de raz le bol que le québec vivait au printemps érable. ils ont été magnifiques de créativité, d’énergie et des participants très actifs. car de nos jours, si on veut être vu et entendu, il faut aussi que le message graphique soit percutant.
heureusement pour nous, il y a l’exposition «création en temps de crise sociale» regroupant toutes ces créations au centre de design de l’uqam pour une courte période. ça commence demain et ça se termine le 9 décembre. mettez ça dans vos agendas parce que deux semaines, ce n’est pas long.
«On parle d’une action gestuelle politique sur le vif, de la rage dont résultent des images distribuées le lendemain et qui ont souvent fini à la poubelle parce qu’abîmées pendant les marches, poursuit M. Metz. Il y a très peu de visuel de qualité qui résulte d’actions politiques. Je trouve que celui-ci mérite d’être vu d’un autre point de vue : dans un musée, ça prend une autre valeur, visuelle, muséologique. Ce qui est beau [dans leur travail], c’est qu’il y a cette dualité entre graphiste et artiste ; le côté art est ressorti, mais ce n’est pas de l’art pur. »
l’info est ici et à lire, un excellent texte de frédérique doyon dans le devoir.
-
après expozine…
alors je vous raconte ma première expérience à expozine.
ce fut vraiment intéressant en fait. j’ai été finalement fascinée d’être en position pour observer tout ce monde qui passait devant moi: de tous les genres, de tous les âges et de tous les styles. tellement subjuguée que je n’ai pas bougé de la journée pour être certaine de ne rien manquer. moi qui adore observer les gens, j’étais servie!
j’ai beaucoup aimé rencontrer ces gens avec qui on échange souvent un sourire, quelques fois des commentaires. ils y a ceux qui s’arrêtent, regardent sérieusement, les autres qui «scan» le dessus de la table pour repérage, ce que je fais quand je suis côté public, j’avoue.
je connais mes livres par coeur. je suis contente quand je vois les gens sourirent aux bonnes places quand ils parcourent mes livres, signe que ça fonctionne toujours. ça me fait sourire à mon tour.
on s’y attendait, mais le 30 po de la table, c’est pas très large pour y mettre toutes nos affaires, mais on y arrive. j’ai rapidement pris des notes pour l’an prochain. nous sommes coude à coude derrière les tables, alors inévitablement, on jase avec nos voisins. un jeune illustrateur de la nouvelle-écosse d’un côté (qui a dessiné nos voisins d’en face tout l’après-midi) et des étudiants finissants de dawson de l’autre.
bref, je suis contente de l’avoir fait. est-ce que je le referai? je ne sais pas. je n’ai pas eu le plaisir de faire le tour et de voir les autres cette année. je devrai corriger ça la prochaine fois!
-
la créativité à hambourg
Trouver la créativité dans une ville, quel bel objectif de voyage!
j’ai beaucoup marché dans cette ville où l’eau est très présente, que ce soit par ses canaux, son port achalandé, son lac au centre de la ville… et la pluie jamais bien loin le temps où j’y suis allée.
j’ai découvert des quartiers très vivants, remplis de designers ayant leur atelier derrière le comptoir ou alors des boutiques au ton tout personnel, où on sentait chaque objet choisi avec soin. avec un accueil toujours chaleureux, des endroits très agréables. j’ai beaucoup aimé les nombreux cafés aux personnalités aussi diverses que ses propriétaires. ça fait changement des chaînes que nous retrouvons ici peu importe le quartier…
je vous présente quelques découvertes:
• les emballages rigolos de deli garage, une coopérative alimentaire des gens de la région. inspirés qu’ils sont, que ce soit pour de la vodka aromatisée ou de la colle chocolat, ici, tout est prétexte à exploiter l’emballage, le nom du produit, son originalité, etc. très créatif!
• j’ai visité la boutique «the art of hamburg», intéressant ça aussi. de l’impression manuelle sur divers objets devenant ainsi des pièces uniques à presque tous les coups. on y trouve sacs, t-shirts, cartes, tasses, etc. très stimulant comme endroit.
• j’ai visité une boutique «werkhaus». ici, on conçoit une multitude d’objets de bureau à monter soi même, à l’aide d’élastiques fournis. j’ai adoré ce concept. malheureusement, le site d’achat en ligne ne rend pas justice aux objets, mais vous permet d’en voir l’étendu.
• ensuite, la boutique craft2eu, où j’ai acheté un bol et une assiette de l’artiste allemande jeanne koepp, céramiste. une bien jolie boutique présentant un large éventail d’objets artistiques de toutes sortes. coup de coeur là aussi.
• je parlerai bientôt des jeux de papier (ci-dessus), mobiles et objects 3d de martin graf post que j’ai rencontré à son atelier. je suis devenue une «fan finie». je vous reviendrai donc sur le sujet. la créativité de cette personne m’a enchantée!
-
publicité sauvage cet automne
publicité sauvage colle dans les rues de montréal, une large part des affiches de notre vie culturelle.
«Fondé par Baudoin Wart dans les années 1980, Publicité Sauvage fête 25 années d’affichage. Toujours fidèle à sa mission première d’offrir une visibilité efficace et percutante à moindre coût aux organismes et événements culturels, l’entreprise réserve aussi une part limitée de ses surfaces aux agences et produits commerciaux»
si voir du visuel qui déménage vous intéresse, les affiches sont magnifiques, il s’en dégage un style tout personnel, pourrait-on dire montréalais? presque…
pour souligner ces 25 ans, ils exposent durant toute l’année un peu partout à montréal. voir le programme ici. les expos sont au quartier des spectacles, au centre d’archives, au complexe desjardins, etc.
-
l’oeuvre graphique de riopelle
voici une exposition qui n’attirera (malheureusement) pas les foules, et pourtant, j’y ai passé un bien beau moment. «riopelle, séries graphiques» présente tout le travail «imprimé» de ce peintre. quelques gravures, mais surtout des catalogues, quelques cartes de noël, des affiches, et plusieurs livres d’artistes et publications où le texte est placé parmi l’oeuvre graphique.
une grande partie de l’exposition présente des projets réalisés avec la galerie maeght. cette galerie possédait une petite imprimerie maison et riopelle en a profité pour y faire de l’exploration.
un des intérêts de cette exposition est la période de production représentée. j’ajouterais qu’il s’agit d’un volet du travail de riopelle qui ne risque pas de sortir des réserves très souvent, car en général, on aime mieux les grands tableaux, plus connus.
c’est à la bibliothèque et archives nationales du québec, avenue viger.