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un week-end et une expo dans le bas du fleuve
ce week-end avait lieu l’exposition de la deuxième biennale de livres d’artiste à notre-dame du portage. je suis allée au vernissage et à une des activités du dimanche avec le plus grand plaisir. vous pouvez voir les livres exposés ici et j’ai pu admirer plusieurs petits bijoux de livres dans la portion «concours de livres accordéon». une première pour moi, Raymonde avait demandé à Jean-Marie Deschênes de faire une mise en lecture de quelques textes des livres d’artistes présentés. j’ai eu un petit sourire quand il a lu mes prières pour le «compulsif du cellulaire».
un des plaisirs de ce genre d’événement est d’échanger avec les gens. j’ai expliqué mon livre à une des invitées du vernissage que je ne connaissais pas. à ma grande surprise, elle m’avouait que mon livre «prière de communiquer avec moi» était celui qu’elle avait le plus aimé, que les textes l’avaient touché et son mari d’en ajouter. vous dire le plaisir et le bonheur de que je ressens dans ces moments-là. réaliser que des gens qui ne connaissent pas mon travail soient touchés par un de mes livres, c’est un maginfique encouragement. encore merci!!!
j’ai aussi fait la traversée rivière-du-loup – st-siméon, aller-retour, juste pour passer du temps sur l’eau au milieu du fleuve. magique!
la surprise! en passant sur un des chemins un peu plus dans les terres, nous sommes tombés sur cette installation particulière, musée et frigidaire littéraire. on trouvait des livres dans le congélo, une bible à la place du bac à glaçons et la partie du bas était remplie de romans avec, dans la porte, la section jeunesse. il y avait même une tasse de fantaisie en porcelaine. la partie musée semblait être un ancien aquarium devenu vitrine d’exposition. sourire garanti devant cette idée colorée!
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mon premier «urban sketchers montréal»
il fallait bien continuer une si belle expérience! après le workshop et la belle énergie que j’y ai trouvée, je voulais vivre l’expérience ici à montréal.
la rencontre du mois était ce matin, à 10h devant le musée redpath. le musée ouvrait plus tard dans la journée et la pluie avait cessé, donc après nous être rapidement présenté (nous étions une dizaine je crois), le «sketcher/correspondant» Raynald Murphy a planifié en gros la journée. ce matin, dessiner sur le terrain de l’université mcgill et point de rencontre dans un café des alentours pour midi. en après-midi, dessiner dans le musée redpath (je ne suis pas allée à cette partie de la journée).
je me suis placée devant un des côtés de la bibliothèque redpath, devant une bien belle porte ouvragée et j’ai dessiné. j’ai mis en pratique la technique apprise avec isabel carmona à oxford, c’est à dire, juste de la couleur, aucun noir, aucun trait. j’avoue qu’il faut pas mal mijoter et explorer sa couleur pour y arriver, mais le résultat est fort intéressant. j’ai aussi fait un dessin au trait parce que j’ai toujours aimé ça. ensuite je me suis un peu déplacée pour dessiner le devant du musée redpath en prenant bien des libertés.
à midi, la même ambiance «urban sketchers», c’est à dire partage des carnets de tout un chacun pour le plus grand plaisir de tous. sans oublier le partage de matériel et de techniques utilisées, les gens sont de tous les niveaux et les échanges sont sympathiques comme les participants.
je suis revenue enchantée de cette première expérience qui ne sera pas la dernière, bien sûr.
pour suivre urban sketchers montréal, c »est ici.
*j’ai mis presque tous mes dessins d’oxford sur ma page flickr.
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dessiner à oxford avec le monde entier
c’était ma grande activité de l’été et je viens tout juste de la terminer le sourire aux lèvres et remplie d’énergie!
comme mentionné un peu plus tôt, je m’étais inscrite au workshop «pushing tour sketching boundaries» organisé par de fervents «urban sketchers». en fait, trois espagnols, isabel, miguel et swaski qui nous ont fait dessiner dans les rues d’oxford, cette ville aux mille collèges et universités.
j’ai vite réalisé que dessiner dans la rue est une habitude pour certains et un méchant défi pour d’autres. je faisais parti de la deuxième catégorie. pendant trois jours, nous avons expérimenté les techniques d’aquarelle très colorées d’isabel, nous avons dessiné des gens qui marchaient un peu partout dans la ville avec swaski et nous avons travaillé la composition et l’émotion par les exercices de miguel.
nous étions trente personnes, divisé en trois groupes. des gens qui venaient de partout: des états-unis, du danemark, de l’allemagne, la belgique, etc. bref, c’est mon premier workshop «urban sketches» mais sûrement pas mon dernier.
je vais vous en reparler plus longuement bientôt. j’ai maintenant des tonnes de choses supplémentaires à expérimenter.
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une visite au «affordable art fair» de new york
comme son nom le dit, voici un salon d’art où l’on peut acheter quelque chose de manière impulsive sans se ruiner. quand j’ai visité cet événement avec ma soeur, je me suis demandée ce que voulait dire «affordable» à NY. la bonne nouvelle est qu’il était possible de trouver des choses fort intéressantes à $100 (vue dans cette galerie de barcelun) ou à $7000. l’éventail présenté était de grande qualité, il y en avait pour tous les goûts et sur un ton contemporain. les kiosques n’étaient pas trop grands, les gens étaient bien sympathiques et ça venait vraiment de partout dans le monde, de là une grande partie de l’intérêt. j’ajouterais que la quantité à voir était raisonnable, donc un autre bon point car vient un moment où le cerveau n’apprécie plus.
le salon est structuré de manière à vous faciliter la vie. à l’entrée (ou la sortie) une équipe est complètement dédiée à l’emballage de votre achat. j’ai fait vraiment plusieurs belles découvertes, comme le travail de scott bergey, waller hewett, barbara macfarlane ou matt neuman. il y en avait vraiment beaucoup. seule galerie québécoise présente, artêria de bromont.
cette formule de salon existe dans 17 villes à travers le monde. événement à suivre!
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deux choses à faire pour ce week-end
samedi, j’irai faire un tour au Petit salon de la poésie et du livre d’artiste, initié par julie doucet à la galerie arprim. samedi seulement, toute l’information sur le lien. intriguant, je suis très très curieuse d’aller voir ça.
et bientôt, j’irai voir l’exposition «correspondance», sur le textile.
«Le Centre design et impression textile (CDIT) et le Centre des textiles contemporains de Montréal (CTCM) présentent une exposition conjointe intitulée Correspondances du 2 avril au 2 mai 2014 à la galerie du Centre des textiles contemporains de Montréal… L’événement vise également à faire connaître les spécificités du design textile. L’exposition Correspondances sera résolument orientée vers les arts appliqués: des métrages, des échantillons et des projets expérimentaux seront exposés. Les créatrices mettront de l’avant les processus, le savoir-faire et l’innovation dans cette discipline et de ses liens avec des milieux connexes et complémentaires: mode, design d’intérieur, objets, ameublement, technologies, etc.»
si cette forme artistique vous intéresse, samedi le 12 avril, quelques artistes ouvrent les portes de leur atelier, à montréal et à québec (bonjour suzanne!).
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mercredi soir dernier à new york
il y a des opportunités dans la vie qui font plaisir. avant de partir pour new york, j’avais appris qu’il y avait une causerie sur la gravure au morgan library en lien avec l’exposition «Medium as Muse: Woodcuts and the Modern Book». j’ai écrit à la personne responsable et elle m’a répondu que j’étais la bienvenue, il ne fallait que réserver ma place par courriel, ce que j’ai fait.
pour l’occasion, le musée ouvrait à 5h30 pour permettre aux gens de voir l’exposition avant la conférence de 6h30. une magnifique exposition sur la gravure sur bois utilisée comme moyen d’impression pour illustrer des livres. la qualité des pièces présentées m’a ravie. par la suite, nous avons assisté à la conférence de deux grands graveurs et imprimeurs de livres d’artistes américains. des monuments culturels pratiquement. ils nous ont chacun présenté leur production, dessins, gravures, avec anecdotes et détails. ils ont ensuite conversé sur leur métier très spécialisé: techniques de travail, raffinements typographiques, choix des thèmes, etc. j’ai vraiment beaucoup beaucoup aimé.
bref, un beau moment où je me suis sentie bien privilégiée d’être là.
pour découvrir le travail de Gaylord Schanilec, voir son site ici et pour le processus (absolument fascinant), voir son blogue ici.
pour apprécier le travail de Barry Moser, voir son site ici.