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les nouvelles en dentelle de Myriam Dion
ce matin, on parlait des œuvres de Myriam Dion sur le site treehugger. un long article sur sa démarche, illustré de plusieurs photos.
artiste montréalaise, j’avais déjà vu son travail chez arprim il y a quelques années (en 2016). il est intéressant de voir comment ses minutieuses réalisations évoluent.
on y apprend qu’une fois repérée la page ou feuille sur laquelle elle veut travailler, elle développe aussi des motifs à découper. à noter que ces derniers sont toujours d’une finesse remarquable qui s’apparente à la broderie ou à la dentelle.
sa nouvelle approche est d’ajouter du tissage de papier à son travail qui ajoute de la solidité aux pièces, mais demande trois fois plus de temps.
une seule photo ne peut rendre justice à ses œuvres. visitez aussi son site, il y beaucoup à voir.
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les «happy faces» et des portraits
les «happy faces» sont partout. est-ce la faute de la pandémie?
une tendance apparait de plus en plus souvent en ce moment, des formes avec des visages souriants. que ce soit pour illustrer une nature morte ou cet emballage de pâte à modeler (beau projet en passant).
ce n’est peut-être pas en soi une mauvaise idée, mais cela devient un peu lassant. avez-vous remarqué cela aussi?
autre chose, ce billet/projet où on met en scène dans une photo sont créateur et sa création, dans ce cas, des architectes surtout. une très belle idée. j’ai toujours trouvé qu’on ne présentait pas suffisamment les designers et autres créateurs.
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lancer un projet dans la réalité
je travaille toujours sur mon livre sur le thème «shelter». ça avance. j’ai déterminé le contenu samedi et commencé à travailler sur la forme plus sérieusement hier. ça sera une édition unique, un petit livre de 5 x 7 pouces d’environ 16 pages. je ne suis toujours pas satisfaite de la forme. il me semble que je peux aller plus loin. alors je le laisse en veilleuse quelques jours.
j’ai participé au challenge de @stillherestilllife.
cette fois-ci j’ai fait mon tracé au feutre de la main gauche et j’ai
ajouté un peu de gouache et de crayon bois, de la main droite. le résultat est sur ma page instagram.j’ai lancé dans la réalité mon livre de créativité basé sur guylaine lab. après avoir parcouru plusieurs sites afin de savoir comment faire un «book proposal», je l’ai terminé et envoyé à une première personne du milieu la semaine dernière. les premiers commentaires sont bons. à suivre.
cette semaine j’ai décidé de commencer un cahier où je vais jouer sur plusieurs pages en même temps le tout graduellement au fil de temps. je vous en reparle et partagerai des photos bientôt.
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conseils pour la diffusion de votre travail
Ella Lama est une illustratrice et une calligraphe des philippines. elle partage sur un billet ses démarches afin de se faire connaître. il y a de très bons conseils dans son texte.
elle souligne qu’étant introvertie, le web l’a en quelque sorte aidée à agrandir son réseau et elle s’en sert.
j’ai toujours dit que de se faire connaitre, de chercher un emploi, de développer un projet, c’est aussi du travail. si on ne fait que la création, mais pas la diffusion, il ne se passera pas grand-chose.
on peut être très bien avec ça, remarquez. on ne crée pas toujours pour absolument diffuser largement.
mais si tel est votre désir, il faut y dédier du temps. souvent, le réseau ne travaille peut-être pas pour vous rapidement, mais comme dit Ella, il faut semer des graines un peu partout. parfois ça pousse, parfois pas. ça fait partie de la démarche.
excellent article si le sujet vous intéresse. profitez-en pour visiter son site car elle crée de bien belles choses.
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livres: les pages couvertures qui intriguent
j’adore parcourir les pages couvertures de livre. quand elles sont bien conçues, elles vous donnent le goût de prendre le livre et d’en lire le quatrième de couverture. ce qui est déjà beaucoup.
quand je voyage (car on va voyager de nouveau un jour) j’adore aller dans les librairies. au danemark, je ne comprenais pas les titres, par contre, le mélange de l’image, de la typographie et l’ambiance générale était suffisant pour m’intriguer.
aujourd’hui, je mets mon chapeau de designer graphique et vous suggère de visionner une belle série de pages couvertures choisies par Dan Wagstaff. l’auteur du billet vit à toronto, travaille dans le monde du livre et a vécu entouré de livre toute sa vie.
il fait le tour des tendances de 2020. il pose la question sur le fait que la plupart des livres seront vendus en ligne pour quelque temps, est-ce que cela aura une incidence sur le design de la page couverture? prendra-t-on moins de risque graphiquement parlant? à suivre.
il présente les créations de quelques designers. il est intéressant de voir plusieurs couvertures par la même personne. c’est assez rare que l’on puisse les voir ainsi. il y a de petits chefs-d’œuvre là-dedans.
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la semaine dernière, expérimentation en dessin
comme mentionné lundi dernier, j’ai participé à #21daysofgoodhealth, pas tous les jours parce que ça ne m’inspire pas tous les jours.
• pour l’arachide, j’ai essayé le pochoir et le pinceau sec et je me suis concentré sur la texture.
• pour la soupe, j’ai essayé le collage, la gouache et le pastel sec
• pour la courge spaghetti, j’ai essayé l’aquarelle et le crayon de bois
mes dessins n’ont jamais été retenus par le site qui organise le défi. pas grave. ce que j’aime surtout c’est de découvrir la vision des autres. tout cela est très instructif.
je remarque que la tendance au dessin numérique est populaire. grâce aux logiciels, on peut créer des effets «fait à la main» assez impressionnants.
par ces exercices, j’agrandis mon terrain de jeu en techniques manuelles. j’y vais avec du papier et des pinceaux. ce n’est pas parfait, quasi impossible à retravailler, mais j’adore.
j’ai aussi fait une version d’un tableau de la collection de l’université McGill, défi hebdomadaire @mcgill_vac. là aussi, j’ai testé l’aquarelle aux doigts et le crayon de bois.
cette semaine, je vais travailler sur #areyoubookenough qui est sur le thème «shelter» ce mois-ci.