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la trouvaille mode à visiter cet été
j’ai passé une partie de mon après-midi (trop pluvieuse) au Musée de la mode dans le vieux-montréal.
j’ai été reçue par la passionnée de mode Béatrice Pearson qui nous présentait ses vêtements. ça peut avoir l’air bizarre comme ça, mais cette dame collectionne les beaux vêtements depuis longtemps, elle fait parfois des petites retouches et aime partager ses idées sur le sujet. nous étions une dizaine de privilégiés à faire le tour de l’expo avec elle. on a parlé chiffon. elle a partagé ses larges connaissances sur la qualité des vêtements, des trucs de mode, sa créativité et des histoires pour chaque vêtement, puisqu’elle les a tous portés (ou presque). «celui-ci, pas trop longtemps, il est lourd, celui-ci, ça tire un peu vers l’arrière, celui-là, très confortable, etc.»
une belle idée à cette expo: une table avec un petit amoncellement de tissus que l’on on peut toucher, manipuler, un réel plaisir! elle a une passion pour Issey Miyake (moi aussi). maintenant, elle fait des achats surtout pour le musée. une magnifique rencontre, un bijou dans la ville. Mme Pearson offre ses visites personnalisées à quelques reprises cet été. réservez tout de suite en ligne pour avoir votre place.
à la fin de la visite, nous avons le plaisir de nous assoir avec elle avec notre tasse de thé et on jase, de toutes sortes de choses autour de la mode et c’est, encore là, fascinant. c’est une dame très généreuse, avec le musée, mais avec nous aussi.
«Beatrice Pearson est une généreuse donatrice ayant offert au musée plus de 550 vêtements et accessoires inspirants. L’exposition Parcours d’une élégante rassemble 300 artéfacts, composant un éventail d’ensembles raffinés, reflétant son image unique et allurée. Achetée en boutique de luxe ou de seconde main, fabriquée maison ou en atelier spécialisé, chacune des pièces exposées raconte une histoire, celle d’une élégante authentique, curieuse… discrète.
Beatrice Pearson animera exceptionnellement des visites guidées lors des Élégants après-midis au musée. Une belle occasion de découvrir les secrets des tenues exposées et d’en apprendre davantage sur sa relation avec la mode.»
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raconter une histoire et l’imprimer en temps réel
voici un projet qu’a organisé la compagnie HP au brésil. ils ont utilisé la reconnaissance de la voie et google pour le faire. les gens racontent leur histoire et le texte s’écrit et s’imprime en même temps. une magnifique façon de conserver l’histoire, non?
il y a beaucoup de gens qui n’ont pas appris à écrire dans le monde et ce moyen permettrait à plusieurs de communiquer autrement. il faut absolument voir le court vidéo.
HP a aussi mis sur pied cet espèce de photomaton, où on prend la photo et on raconte ce qu’on veut écrire sur la carte. il ne reste qu’à la poster. ça fait plaisir à voir, une initiative qui va dans le bon sens. j’aime ça!
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histoires d’horreur et Frankenstein
sortir des sentiers battus, sortir de sa zun de confort, c’est un peu se que je fais avec mon prochain zine. le Minnesota Center for Book Arts a fait un appel de livre sur le thème de l’horreur pour souligner les deux cents ans du roman Frankenstein de Mary Shelley. l’horreur dans le sens d’un film de série B.
c’est pas mon genre de truc, mais il s’agit d’un beau défi. j’ai choisi de faire un zine pour pouvoir en faire plusieurs copies. je lui ai trouvé un angle différent et contemporain, je vous en reparlerai bientôt.
en ce moment, je fais des collages de visages, ce qui est bien amusant et donne des résultats surprenants. j’en fais ensuite des dessins. hier, un premier test et j’en ai fait une autre version aujourd’hui.
si ça vous tente, la date de tombée pour envoyer vos photos est le 17 juin prochain. toutes les informations sont ici.
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zines: ma courte visite à basemilano
quand je voyage et me promène dans une ville, je vais très souvent fouiner où il n’y a rien à voir. j’entre dans des cours intérieures, j’entre dans des bâtiments pas touristiques du tout et découvre parfois des choses formidables.
à milan en déambulant dans une vaste cour intérieure, je suis entrée dans basemilano. maintenant je sais qu’il s’agit d’un grand espace de co-working et aussi d’un espace multifonctions avec des activités très diversifiées. visitez leur site instagram pour vous donner une idée.
quand je l’ai visité, il y a quelques semaines, je suis arrivée à la pause de ce qui semblait un workshop sur les zines. méchant hasard, non ? il y avait aussi une mini-exposition où j’ai découvert de bien belles choses. je vous en présente quelques-unes. j’ai fait le tour, j’ai regardé partout, sur toutes les tables et personne ne m’a demandé ce que je faisais là. ils sont relax à milan!
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quelques photos de milan
j’ai quelques sujets dont je voudrais parler, alors je commence aujourd’hui par quelques photos de la ville.
ci-dessus, la forêt verticale, impressionnant.
mon entrée à la librairie 10 cosmo como, dont j’ai parlé dans un billet précédent. bonheur.
eataly, de la bouffe italienne sur trois étages avec comptoirs de toutes sortes. trop appétissant.
il y a eu une revitalisation des canaux dans la ville. ici, des cafés terrasses et des petits commerces sympathiques partout, portion sans voiture. rythme humain.
l’Hub, un petit centre culturel sur le textile. on y offre des cours, des ateliers de quelques heures et on imprime avec des plaques d’un autre siècle. invitant.
le cimetière de milan est un endroit très particulier et un peu fou. j’ai circulé sur une toute petite pointe. il y a des choses faramineuses à cet endroit. ici, un monument sur la tombe des Camparis qui aurait eu sa place dans un musée. les personnages sont plus grands que nature, ce qui vous donne une idée de son format.
je visite très souvent les églises. dans celle-ci, les rangées de religieuses au plafond m’a étonnée. pour une fois qu’on peint des femmes dans les coupoles autres que Marie ou des anges, c’était tout à coup très sympathique.
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clin d’oeil pour un lundi
les médias sociaux en vrai.
voici la charmante installation de l’artiste italien biancoshock, dans un village de 400 habitants en italie. les images parlent d’elles-mêmes et sont absolument craquantes. il nomme ça le web.0.0, ce qui est assez juste.
«for the first edition of the cvta’ street art festival staged throughout the village, italian artist biancoshock has brought a ‘real-life’ internet to the residents of civitacampomarano. for the project ‘web 0.0′, 12 urban interventions give ‘virtual’ functions to commonplace analog technologies.»