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deux sujets pour un mardi plutôt chaud
connaissez-vous Hervé Tullet? c’est ma grande soeur qui me l’a fait découvrir par «Un livre», une de ses publications (voir le petit vidéo du lien pour comprendre le livre). ensuite, j’ai regardé d’un peu plus près sa démarche. il faut voir ici une courte vidéo de l’auteur/artiste qui parle de son exposition idéale, de son travail et donc de ses livres. magique!
je voulais ensuite vous parler du livre «Le Montréaler», publié récemment. un magnifique projet créatif sur montréal qui a commencé en 2015, qui fut aussi une exposition et qui continue par un magnifique livre. essayez de mettre la main dessus pour parcourir une soixantaine de pages couvertures de cette publication fictive.
du site infopresse:«Le catalogue du projet Le Montréaler réunit toutes les couvertures produites pour penser le magazine imaginaire du même nom. Inspiré du projet The Parisianer, qui a vu le jour en 2013 à Paris, Le Montréaler rend hommage aux couvertures du magazine The New Yorker et offre plusieurs interprétations éclectiques et surprenantes de la ville.
La soixantaine d’artistes invités à exprimer leur vision de la métropole proposent ainsi des perspectives originales, poétiques, caustiques, décalées ou encore réalistes de la métropole québécoise. Tirage limité de 850 exemplaires.»
une belle surprise sur notre ville.
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ouais… bon
il y a quelques jours je vous parlais de faire des outils créatifs à partir de végétation. j’ai fait des essais hier à l’atelier, pleine d’espoir… et puis, ça a fait pouet pouet…
pas convaincant. pas du tout. en fait, l’idée de l’épingle à linge n’est pas bonne sauf sur leur photo. ensuite, j’ai roulé mes feuilles ou j’en aie fait de petits bouquets. jusque là, tout est mignon et inspirant, comme sur la photo.
je sors l’encre et je commence mes tests. bon, alors là, disons que tous les projets que j’avais en tête se sont évaporés presto. le principal problème est que les feuilles sont trop souples et légères, elles ne laissent rien de significatif sur le papier même avec beaucoup d’encre. si j’y mets de la pression, ça ne ressemble plus à rien. bref, à repenser.
j’aimais bien cette idée parce que Lorna Crane, une artiste australienne, a fait une série très artistique sur des pinceaux qu’elle a faits elle-même. ils sont magnifiques. allez voir son site. c’est la vraie découverte de ce billet.
on s’en reparle!
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deux mentions pour un mardi
j’aime trouver des livres à rabais. alors je suis une habituée des livres usagés. j’ai trouvé dans l’allée des bouquinistes près de la grande bibliothèque, un libraire qui offre des tables «trois livres pour 5$», un bon prix pour moi. ça me permet de trouver dans un espace restreint, quelques romans de bonne qualité et… des découvertes.
je suis tombée tout à fait par hasard sur L’Affaire Jane Eyre (2001). passionnée de romans anglais, je l’ai acheté. quelle surprise. ce roman de Jasper Fforde nous offre une histoire où se mélange allègrement la science-fiction, la littérature anglaise, le roman policier et l’humour. tout à fait indéfinissable, mais absolument palpitant. on y fait de multiples références au roman Jane Eyre (Charlotte Brontë) alors mieux vaut l’avoir lu.
aussi, il faut voir «349», un petit film d’animation bien particulier.
«Created with hundreds of pencils and hundreds of hands, « 349 » is a collaborative animated dance film that explores the idea that we’re all imperceptibly connected.»la création de ce film a débuté par une chorégraphie filmée qui a ensuite été dessinée au crayon de bois image par image par 349 personnes sur une période de deux ans. fascinant!
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dessiner avec des outils rigolos
j’adore les articles qui nous proposent d’autres outils que les pinceaux et crayons pour dessiner. dernièrement, j’ai trouvé ces deux-là.
avez-vous vu ces blocs de craies ? ils sont de Nikolas Bentel et ils sont magnifiques. ils permettent de tracer des lignes géantes et très originales. voir le lien pour voir un large éventail de photos.
dans le genre outils de création, en voici un autre que j’ai bien aimé. j’ai trouvé ça dans la portion «kid’s crafts» du site de Martha Stewart (plusieurs autres belles idées). à l’aide d’épingles à linge, utilisez des brins de verdure, branches, etc. pour vous créer des pinceaux. selon le type de verdure, vous pouvez utiliser de l’encre ou de l’acrylique. je vais essayer ça bientôt…
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fête des pères, c’est très bientôt
c’est la fête des pères ce week-end. ces hommes de nos vies qui sont très importants dans notre cheminement.
vous trouverez ici deux modèles de cartes gratuites à télécharger. j’ai mis en évidence des illustrations d’un livre américain sur la rénovation (1957).
offrez et/ou partagez! -
retour de copenhague
de retour de copenhague avec une bonne grippe. pourtant, c’était bien le printemps là-bas, plusieurs arbres en fleurs et des gens partout dans les parcs, sur les terrasses, etc.
c’est le pays du fameux «hygge», pas besoin de le chercher. vous savez, cet art de vivre danois? ça veut dire, des bougies dans tous les cafés qui sont nombreux, les meubles, tabourets, chaises en bois, présents partout. à copenhague peu de métal dans les environnements, on privilégie le bois, le cuir, les textiles et les matières naturelles. inutile de dire qu’ici, pas de table ou de chaises en plastique. plutôt d’élégants transats ou des tables à picnik pour boire un verre sur le bord de l’eau dans les nombreux lieux où c’est possible. le danemark est un chapelet d’îles en quelque sorte.
beaucoup de belles idées, de beaux musées. j’ai privilégié l’âge d’or de la peinture danoise et aussi son art contemporain. je vous en parlerai dans les prochaines semaines, questions de faire le tour de ce que j’ai vu, ramassé, photographié.
si vous voulez mieux comprendre la complexité de la langue danoise, comment doit-on prononcer «hygge»? heureusement pour nous que tout le monde ou presque parle l’anglais.
ci-dessous la National Gallery of Denmark. la nouvelle partie du musée à l’arrière du bâtiment comprend les collections contemporaines, les ateliers artistiques, le study-room et une agora qui a en fond de scène un marais. magnifique! j’au eu un coup de coeur pour ces nombreux espaces du musée, comme ici au resto, où on laisse trainer à l’entrée plusieurs catalogues des expos du musée qui ne demandent qu’à être consulté.