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deux artistes pour un vendredi
il faut découvrir les installations de Isabel et Alfredo Aquilizan. ils aiment travailler des structures en carton avec la collectivité, partager leurs expériences en rapport avec la migration. ils sont des philippines, mais disent ne plus vraiment se sentir à la maison quand ils y sont.
le couple est souvent demandé pour créer des installations avec les gens sur place. il faut voir la vidéo ici pour avoir une idée de comment ça se passe.
«Alfredo and Isabel Aquilizan are a husband-and-wife team who emigrated from the Philippines to Australia in 2006. Their artworks often address themes of displacement, change, memory and community.»
voir d’autres belles images de leur travail ici. leurs créations m’inspirent beaucoup.
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livre: la créativité sur le ton humoristique…
… c’est assez rare. j’ai lu la semaine dernière le livre «Art matters, because Your Imagination Can Change the World» de l’auteur Neil Gaiman, illustré par Chris Riddell.
ce petit livre est divisé en trois larges sections: pourquoi notre futur dépend de nos lectures et nos rêves éveillés, faire une chaise et faire de l’art de qualité.
vous voyez, les titres ne disent pas grand-chose. on suit avec plaisir l’auteur dans ses explications et ses arguments pour au final faire de l’art et y mettre son cœur. ce qu’il y a de plus intéressant est le partage de ses expériences personnelles. je dois ajouter que les dessins y sont pour beaucoup. les illustrations en noir et blanc ponctuent toutes les pages du livre et la typographie est manuscrite.
ça se lit rapidement et ça fait sourire. que peut-on demander de plus à un livre sur la créativité.
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découvrir l’univers de Jean-Pierre Larocque
j’ai visité vendredi dernier l’exposition de Jean-Pierre Larocque au 1700 la poste.
mon amie raymonde m’en avait parlé. j’ai d’abord écouté la présentation de l’artiste sur le site de la galerie. je découvrais un artiste et derrière lui je voyais des dessins, des regards qui m’ont intriguée.
vendredi, cinq minutes après être entré dans son univers artistique, j’ai tout de suite écrit à mon amie raymonde «je capote!». j’ai parcouru tous les dessins en prenant mon temps, les recherches, les tableaux, les portraits et les cahiers d’esquisses. là… j’avais de la misère à respirer et j’exagère à peine.
les immenses dessins de l’artiste sont remplis de personnages où plusieurs nous regardent. ils semblent curieux du spectateur que nous sommes. c’est un sentiment très particulier. sur plusieurs textures et densités de noir au fusain, il trace des lignes, des formes en effaçant. il fait apparaitre des visages. l’ambiance ainsi créée est très personnelle.
à votre visite, prévoyez le visionnement du film (qui était présenté au fifa). pendant presque une heure, on est dans l’atelier de Jean-Pierre à le voir travailler à ses dessins et ses céramiques. on a juste assez d’explication pour comprendre. ici, pas de vocabulaire hermétique, mais une belle réflexion sur l’art et la vie. vu son succès, l’exposition a justement été prolongée jusqu’au 7 juillet. l’artiste est présent aujourd’hui le 16 juin.
un coup de cœur, un coup d’émotion. la galerie n’est pas si grande, mais une seule visite pour moi n’était pas suffisante. je vais y retourner pour voir tout ça à nouveau et cette fois là, je vais regarder vraiment les céramiques.
j’insiste parce que cet artiste québécois qui a travaillé surtout aux états-unis est quand même de retour ici depuis quelques années, mais c’est la première fois que je vois ses œuvres. merci à Mme Isabelle de Mévius de nous le faire découvrir dans un si bel écrin.
merci aussi à la galerie pour les photos de Guy L’heureux ci-dessus.
les photos qui suivent sont celles que j’ai prises des carnets de l’artiste.
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une plante sur mon bureau
chaque employé devrait avoir une plante sur son bureau. voici la conclusion de cette réflexion trouvée sur le site ted. on ne parle pas ici d’une grosse plante de bureau pour tout le monde, on parle d’avoir «sa» plante.
oui, on peut s’arranger pour que nous ayons un beau lieu de travail, attrayant, réconfortant, avec des heures payées. pourtant un employeur/ingénieur de la colombie-britannique a suivi le conseil de son épouse/partenaire : chaque employé devrait avoir une plante sur son bureau.
une vingtaine de plantes, une vingtaine d’employés. chacun devait se choisir une plante selon le point de vue de cette dernière et lui apposer son nom sur une étiquette: ma nouvelle amie est (nom de l’employée).
une belle augmentation de productivité plus tard (rien de scientifique ici) et même 5 ans après le début de cette aventure, aucune des plantes n’est morte.
il faut parcourir l’article et si vous voulez en savoir plus et écouter la conférence qui vous rapportera plusieurs autres statistiques du bienfait d’avoir une plante à soi dans son milieu de travail.
photo de Olena Sergienko
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imprimer sans réel contrôle
j’adore les expérimentations pour enfants. elles sont d’une grande simplicité. ces façons de faire ont la grande qualité d’être quasi impossibles à contrôler. c’est parfait pour me faire sortir de ma zun de confort et faire des découvertes.
à dublin, le «Archbishop Marsh’s Library» a fait cet exercice récemment et a partagé les photos sur facebook. si ça ne vous inspire pas un peu… vous aurez besoin du carton, des textures (papier bulle) et de la corde. j’ai particulièrement aimé les papiers sur lesquels les enfants ont imprimé.
je vais essayer ça dans les prochains jours. c’est parfait pour faire un atelier dehors sur une table à pique-nique, non?
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Nicolas Jolivot, carnettiste
je pense que c’est mon amie Raymonde (qui se promène aussi beaucoup sur le web) qui m’a suggéré le site du carnettiste Nicolas Jolivot. elle avait récemment découvert son livre «Carnets de Chine».
malheureusement, son site présente vraiment peu d’images. mais j’ai découvert quelques courtes vidéos.
• ici, il explique sa façon de faire dans la courte vidéo.
• la présentation de son dernier livre «Baltique, à pied d’île en île»
• la présentation de son livre «Shangaï promenades»
• ici, on peut le voir travailler pendant une résidence d’artisteil explique qu’il achète toujours son matériel sur place, car cela lui permet de visiter des boutiques ou des lieux qu’il ne visiterait peut-être pas autrement. à voir.