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journée mondiale du collage
voici venu le temps de vous fournir la page d’éléments à intégrer à votre collage, tous ou quelques éléments, vous faites et ajoutez tout ce que vous voulez. vous êtes votre propre limite, ne l’oubliez pas, il n’y a pas de mauvaises réponses. vous pouvez télécharger la feuille ici.
cette année, vous ne m’envoyer rien. vous partagez votre ou vos créations sur votre compte instagram avec le #guylainelabcollage2022 et #wordlcollageday.
j’ai vraiment hâte de voir vos belles idées. la journée mondiale du collage est le 14 mai prochain.
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les collages grunges de Ryan McDonagh
je suis une designer graphique qui a beaucoup, mais beaucoup aimé la période trash, grunge, en graphisme (autour de 1995). cette période où on poussait la lisibilité assez loin. on jouait. j’étais une fanatique des fontes, des mise en pages déconstruites, etc. une vraie passion que j’ai utilisée dans ma pratique graphique et artistique par la suite. cette vague avait disparu au profil des belles lignes droites et de typographies bien sages.
mais ça revient. quand j’ai vu le travail de Ryan McDonagh, j’ai eu un coup de cœur. à sa manière, avec les outils d’aujourd’hui, il crée ce genre de mises en page qui vivent dans le mouvement, la couleur et où les lettres sont aussi des formes graphiques à exploiter.
Ryan est un jeune designer britannique de 30 ans. je vous envoie vers quelques pages de ses carnets sur son site où il utilise l’encre et des feuilles de lettres en décalque (lettraset), ou visitez sa page instagram. tout est beau.
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les concepts décalés de Nicole McLaughlin
j’adore la créativité de Nicole McLaughlin. j’ai découvert son travail via une publication sur les métiers d’art américain. cette designer graphique établie à new york a été stagiaire dans une compagnie de souliers athlétiques.
quand elle a découvert tout ce que l’on jetait en tests, maquettes, idées non retenues, etc. elle s’est dite qu’elle pouvait sûrement faire quelque chose avec ça.
elle aime trouver une solution à un problème ou se demande comment maximiser la matière. la designer utilise les matériaux trouvés surtout pour s’envelopper, les pieds (beaucoup) et le corps. comme elle le dit elle-même, il faut suivre ce que le matériel peut faire et pas l’inverse.
ça donne des idées rigolotes, mais ça fait aussi réfléchir. ses conceptions sont tellement originales, c’est un plaisir de la suivre sur instagram. je vous le recommande. un autre article sur elle ici.
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joyeuse saint-valentin!!
cette année encore, voici ma petite guirlande de saint-valentin à colorier.
je vous souhaite une belle journée et n’oubliez pas de dire à celles et ceux que vous aimez que vous les aimez!
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un livre de Natalya Balnova
mon livre du mercredi sera un vendredi.
je suis le travail de Natalya Balnova (new york) depuis un bon moment déjà. j’adore sa façon de dessiner et de publier de magnifiques livres d’artiste à petit tirage.
vient le moment où j’ai décidé de m’en acheter un, et j’ai choisi «garden of eternal gravitation» un livre de 2018. je l’ai reçu cette semaine. il est plus beau que prévu. j’ai bien apprécié son format plus grand qui laisse beaucoup de place pour admirer le travail. Natalya possède une grande maitrise du dessin, de la mise en page et de la technique d’impression.
ses livres sans texte sont imprimés en sérigraphie de deux ou trois couleurs. vous pouvez tous les voir ici sur sa page behance. allez jeter un œil sur son tout dernier «Rivers of Marigold», une véritable beauté.
ce ne sera sans doute pas mon dernier achat dans sa boutique…
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livre: une bd sur les artistes femmes
je vous présente aujourd’hui le livre de Valentina Grande et Eva Rossetti, «the women who changed art forever».
voici un ouvrage sur l’histoire du féminisme en art contemporain présentée sous forme de bande dessinée. après une introduction de quelques pages, on nous présente quatre artistes: Judy Chicago, Faith Ringgold, Ana Mendieta et les Guerrilla Girls. ici, seulement des américaines et une belle façon de découvrir leur travail, leurs implications et actions pour la reconnaissance des œuvres des femmes dans le milieu de l’art.
j’ai beaucoup aimé surtout parce que chaque histoire/profil met bien en contexte l’époque, le mouvement, ce qu’il se disait à l’époque dans ce milieu artistique.
1985: «your good Judy, but you have to decide whether you want to be an artist or a woman». je fais de l’exéma quand je lis ça…
bref, j’ai beaucoup aimé ce livre. j’ajouterais qu’il y a un réel plaisir à renouer avec la bande dessinée.
on présente plusieurs pages sur le lien du livre au début de mon billet.