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eau et les bonnes nouvelles
le billet de ce matin n’est peut-être pas créatif comme mes billets habituels, mais il est créatif tout de même. j’ajouterais qu’il parle du sujet de mon prochain livre, l’eau.
sur designboom récemment, deux sujets touchaient la qualité de l’eau et surtout, de retirer le trop-plein de plastique qui traîne dans les cours d’eau et les océans.
oui, l’humain peut sauver la planète si on lui en donne les moyens… sérieusement.
le premier lien parle du nettoyage des canaux d’une ville remplis surtout de plastique. la courte vidéo est saisissante de travail positif. ça fait du bien.
«Germany-based enterprise Plastic Fischer has invented a floating barrier
that aims to prevent tons of plastic waste from entering the oceans.
‘TrashBoom’ is a modular solution made of locally available materials
that uses simple technology at a low cost that even developing countries
can afford. »le deuxième présente un projet pour aussi retirer les bouteilles d’eau des océans. on a vu ça il y a quelques années. il faudrait investir fortement dans ce type d’entreprise. il est certain que si on le fait ici et là, l’impact peut apparaître pratiquement inutile, mais si on le faisait vraiment partout, ça pourrait aider.
«The Ocean Cleanup launched its first
cleanup system called System 01 in 2018 in the North Pacific as a test
run. After four months offshore, they returned to land to study what
they learned from the system and kicked off to introduce System 02 in
2021 for a 12-week test campaign that, in the end, harvested tons of
plastic.»bref, il y a de la belle créativité partout!
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créer dehors!
je suis nouvelle dans mon coin de pays et je découvre les propositions artistiques des cantons de l’est petit à petit. samedi dernier, mon amie Gabrielle m’a amené à rurart où elle avait déjà fait une résidence.
rurart est un lieu d’art contemporain en milieu rural. sur un grand espace de ferme, on trouve plusieurs types de milieux naturels, tous très inspirants, que ce soit le verger, l’érablière, les étangs, les champs, bâtiments, etc. à l’événement «À table» de samedi dernier, le thème des artistes était la cueillette au sens très large.
je vous parle aujourd’hui surtout de deux jeunes femmes, Paula Nevares Waisman et Gabrielle Gagné qui nous ont proposé la fabrication de papier à partir de végétaux nous entourant comme les feuilles de maïs, la phragmite, et surtout les champignons. elles étaient vraiment très bien organisées et très généreuses de leur information, savoir et expérimentation. j’ai adoré cette rencontre.
Voilà ce qu’on apprend sur elle sur le site:
«Gabi et Paula aiment jouer avec des fibres, puis avec
des fibres dans des fibres… c’est pas mal méta leur affaire ; elles ont
donc décidé d’offrir un atelier de création ensemble, sous l’invitation
du ArtLab de la Galerie d’art Foreman de l’Université Bishop’s. Intitulé
Teintures et papiers à base de champignons et de plantes, celui-ci
prend la forme d’un laboratoire qui permet de s’initier aux teintures
faites à base de champignons et à la fabrication de papier fait à base
de plantes (… et de champignons). Dans cet atelier, elles explorent le
potentiel du bac de compost pour faire de l’art : maïs, ananas, et
fleurs du jardin. Ne s’arrêtant pas aux plates bandes, elles vont jusque
dans les fossés pour s’amuser avec des plantes envahissantes, telle que
la phragmite. Leur atelier aborde l’identification de champignons
teinturiers, la préparation de fibres, l’extraction du pigment et la
modification de pH, ainsi que les ressources qui existent pour répéter
ces expériences à la maison.»il y avait beaucoup plus, bien sûr, mais il serait trop long ici de tout détailler le plaisir de ce bel après-midi créatif. merci!
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Sarabande Foundation, dans tous les sens
j’ai découvert récemment le petit joyau qu’est la Sarabande Foundation, des espaces de créations pour les artistes de tous horizons.
«Established by late visionary fashion designer Lee Alexander McQueen, the Sarabande Foundation has long champiund young creative voices who are blazing trails across the creative landscape. »
installée à londres, cette fondation offre à plusieurs artistes des espaces, des lieux d’expositions, du mentorat et des conseils pratiques. bref, un bel entourage pour la création qui existe depuis 2015. Sarabande s’adresse à des designers, des artisans, des artistes, etc. cliquez ici pour voir tous les artistes qui sont passés entre ses murs.
j’ai adoré visiter le site pour la richesse des propositions. c’est très éclaté et ça fait du bien. une belle recherche qui pousse les limites très loin. les artistes, souvent multidisciplinaires, créent des œuvres qui vont dans tous les sens. très très inspirant.
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créer avec des statistiques
je vous parle aujourd’hui brièvement du livre «Le Grand Atlas géo-graphique». il s’agit d’un travail de création entre l’autrice Marta de la Serna et la peintre espagnole Regina Giménez. je n’ai pas le livre entre les mains, mais cela a l’air d’un bien bel ouvrage bien que trouver de bonnes images du livre a été impossible. on peut lire une excellente chronique sur le livre ici.
Pour vous donner une idée: «Regina Giménez
est une peintre espagnole reconnue internationalement pour sa peinture
abstraite faite de formes géométriques et son travail sur la matière par
différentes techniques. Passionnée par la géographie et l’astronomie, elle s’est associée ici à l’autrice Marta de la Serna,
qui a déjà écrit des livres documentaires scientifiques pour enfants
aussi intéressants que pédagogiques et fascinants par leur important
contenu et la justesse de leur ton ne cherchant pas à tout simplifier
pour la jeunesse sans pour autant être aride.»j’ai aussi découvert Raw Color, une petite équipe hollandaise qui crée à partir de différentes données. je vous envoie sur leur projet «temperature textile». il s’agit de différents tissages sur l’urgence climatique à partir de statistiques, couleurs, motifs. vraiment magnifique et très moderne. j’ai beaucoup aimé.
à propos de l’équipe: «Raw Color works across design disciplines to materialise colour by
blending the fields of Graphic Design, Photography and Product Design». à voir. -
la magie de la photo microscopique
il faut regarder partout pour voir la beauté du monde et dans ce cas-ci, c’est la découverte de ce que nous ne pouvons voir à l’œil nu. voyez la magnifique et très particulière exposition en ligne «Nikon’s Small World». sur le site, vous trouverez deux grandes sections: photos et vidéos. de belles choses à voir, tellement de formes, de textures et d’effets variés, tellement d’inspiration en fait et de découvertes!
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une nouvelle forme d’édition
les livres se transforment, s’adaptent et peuvent devenir fascicules. le besoin est que parfois le texte est trop court pour un livre et trop long pour être un article. on fait quoi? on le publie sous cette nouvelle forme.
j’en ai découvert plusieurs à la librairie universitaire. ils m’ont intrigué et bien sûr vraiment intéressé. j’ai fait un lien vers un zine, mais de luxe: beau papier, belle typo, mise en page soignée. on a le goût de les consulter.
le grand avantage de ces publications est la rapidité de production. on écrit, on publie. c’est aussi le retour du document papier. trop long à lire en ligne, on en fait des tracts faciles à transporter avec soi.
les mises en page sont intéressantes, elles sont pour l’instant quasi sans image ou élément visuel, car c’est le propos qui importe. une forme qui va bien avec la diffusion d’idées, d’opinions, de philosophie, pour des articles de fond, etc. encore que cela va sans doute évoluer…
comme l’appellation varie d’une maison d’édition à l’autre, j’aurais aimé vous envoyer vers un article complet, ce qui a été impossible. la seule image que j’ai trouvée vient du magazine télérama. comme je ne suis pas abonnée, je n’ai pas accès à l’article complet. voir des exemples chez gallimard, édition du cerf, au seuil.