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créer avec des statistiques
je vous parle aujourd’hui brièvement du livre «Le Grand Atlas géo-graphique». il s’agit d’un travail de création entre l’autrice Marta de la Serna et la peintre espagnole Regina Giménez. je n’ai pas le livre entre les mains, mais cela a l’air d’un bien bel ouvrage bien que trouver de bonnes images du livre a été impossible. on peut lire une excellente chronique sur le livre ici.
Pour vous donner une idée: «Regina Giménez
est une peintre espagnole reconnue internationalement pour sa peinture
abstraite faite de formes géométriques et son travail sur la matière par
différentes techniques. Passionnée par la géographie et l’astronomie, elle s’est associée ici à l’autrice Marta de la Serna,
qui a déjà écrit des livres documentaires scientifiques pour enfants
aussi intéressants que pédagogiques et fascinants par leur important
contenu et la justesse de leur ton ne cherchant pas à tout simplifier
pour la jeunesse sans pour autant être aride.»j’ai aussi découvert Raw Color, une petite équipe hollandaise qui crée à partir de différentes données. je vous envoie sur leur projet «temperature textile». il s’agit de différents tissages sur l’urgence climatique à partir de statistiques, couleurs, motifs. vraiment magnifique et très moderne. j’ai beaucoup aimé.
à propos de l’équipe: «Raw Color works across design disciplines to materialise colour by
blending the fields of Graphic Design, Photography and Product Design». à voir. -
la magie de la photo microscopique
il faut regarder partout pour voir la beauté du monde et dans ce cas-ci, c’est la découverte de ce que nous ne pouvons voir à l’œil nu. voyez la magnifique et très particulière exposition en ligne «Nikon’s Small World». sur le site, vous trouverez deux grandes sections: photos et vidéos. de belles choses à voir, tellement de formes, de textures et d’effets variés, tellement d’inspiration en fait et de découvertes!
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une nouvelle forme d’édition
les livres se transforment, s’adaptent et peuvent devenir fascicules. le besoin est que parfois le texte est trop court pour un livre et trop long pour être un article. on fait quoi? on le publie sous cette nouvelle forme.
j’en ai découvert plusieurs à la librairie universitaire. ils m’ont intrigué et bien sûr vraiment intéressé. j’ai fait un lien vers un zine, mais de luxe: beau papier, belle typo, mise en page soignée. on a le goût de les consulter.
le grand avantage de ces publications est la rapidité de production. on écrit, on publie. c’est aussi le retour du document papier. trop long à lire en ligne, on en fait des tracts faciles à transporter avec soi.
les mises en page sont intéressantes, elles sont pour l’instant quasi sans image ou élément visuel, car c’est le propos qui importe. une forme qui va bien avec la diffusion d’idées, d’opinions, de philosophie, pour des articles de fond, etc. encore que cela va sans doute évoluer…
comme l’appellation varie d’une maison d’édition à l’autre, j’aurais aimé vous envoyer vers un article complet, ce qui a été impossible. la seule image que j’ai trouvée vient du magazine télérama. comme je ne suis pas abonnée, je n’ai pas accès à l’article complet. voir des exemples chez gallimard, édition du cerf, au seuil.
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j’essaie le pop-up
j’ai décidé de participer au #areyoubookenough du mois qui porte sur le germe, comme dans «sprout» (#areyoubookenough_sprout). un mois pour créer un livre et surtout entrer dans un univers qui m’intéresse depuis un moment déjà, le pop-up.
les livres sur le pop-up, c’est comme les livres sur l’origami, ils ne sont pas tous égaux, certains sont mieux que d’autres. j’ai trouvé l’excellent livre «pop-up pas à pas» de Duncan Birmingham à la bibliothèque. d’ailleurs, l’auteur offre sa propre chaîne remplie de tutoriels.
donc samedi, belle journée, tasse de café et j’ai plié, collé, plié et encore plié du papier. l’exercice était de comprendre ce que ça change qu’un pli soit dans un sens ou dans autre, de varier l’équilibre ici ou pas, de jouer avec la silhouette. bref, intéressant, mais complexe. j’aurais pu y passer des jours, vraiment.
j’ai ensuite établi mon contenu, nombres de pages, etc. je travaille sur les dessins et j’ai fait le choix des pop-up à travailler. il y aura un peu de gravure, du collage et des fils. soudain, j’ai retrouvé mon énergie que j’avais perdue il y a plusieurs semaines. bonheur.
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j’ai aussi mis en ligne la feuille d’éléments à intégrer à un collage pour la journée mondiale du collage. plusieurs ont aimé sur instagram, je ne sais pas qui a téléchargé la feuille et combien participeront, mais je vais faire le mien bientôt. j’ai déjà coupé mes morceaux, décidé ce que j’allais utiliser ou pas et je joue avec les pièces sur une feuille. plaisir.
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le zine de Charlotte Brontë
mon livre du mercredi sera différent aujourd’hui.
je suis une fan finie des sœurs Brontë, ce trio d’écrivaines créaient aussi des livres minuscules comme accessoires de jeu en 1820 en angleterre. dernièrement, un de ces fascicules a été acheté pour 1,25$ million us par un organisme de charité qui l’a ensuite remis au Brontë Parsonage Museum.
je vous envoie vers le premier article du ny times, mais aussi sur la fiche de vente en format pdf.
«The miniature books and magazines created by the young Charlotte. Emily,
Anne and Branwell Brontë in the 1820s have long been objects of
fascination for ordinary people
and deep-pocketed collectors alike. Initially created to entertain
their toy soldiers (and sewn together from sugar packets, wallpaper
scraps and other stray bits of paper), the tiny volumes reflected the
rich imaginary world they created in the isolation of the family home,
which fed into novels like Charlotte’s “Jane Eyre” and Emily’s
“Wuthering Heights.”»en 1829, pas de moyen d’en faire plusieurs exemplaires, alors dans ce
cas précis, Charlotte a simulé une couverture, une page sommaire, etc. c’est
absolument magnifique. remarquez sur la page couverture, il est écrit:«sold by nobody, and printed by herself».ce que je voudrais souligner ici est que tout le monde aime faire des petits livres depuis très très longtemps. à chaque fois où j’ai enseigné ce genre de petite production, c’était frappant de voir la joie et la fierté apparaître chez chaque personne.
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les concepts décalés de Nicole McLaughlin
j’adore la créativité de Nicole McLaughlin. j’ai découvert son travail via une publication sur les métiers d’art américain. cette designer graphique établie à new york a été stagiaire dans une compagnie de souliers athlétiques.
quand elle a découvert tout ce que l’on jetait en tests, maquettes, idées non retenues, etc. elle s’est dite qu’elle pouvait sûrement faire quelque chose avec ça.
elle aime trouver une solution à un problème ou se demande comment maximiser la matière. la designer utilise les matériaux trouvés surtout pour s’envelopper, les pieds (beaucoup) et le corps. comme elle le dit elle-même, il faut suivre ce que le matériel peut faire et pas l’inverse.
ça donne des idées rigolotes, mais ça fait aussi réfléchir. ses conceptions sont tellement originales, c’est un plaisir de la suivre sur instagram. je vous le recommande. un autre article sur elle ici.