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une autre présentation du livre
pour ce mercredi, ce n’est pas du livre dont je vais vous parler, mais de sa présentation dans les rayons de nos bibliothèques.
Thatcher Wine se spécialise depuis 2001, à acheter les éditions de livres rares pour les revendre. quelques années plus tard, il lance le concept de refaire les couvertures papier des livres pour mieux faire ressortir une collection sur les rayons d’une bibliothèque. cette façon de faire qui peut apparaître un peu «fabriquée», a eu beaucoup de succès auprès de sa clientèle.
allez voir sur sa page instagram, vous verrez plusieurs de ses propositions.
l’idée est bonne, mais pas partout. cela fait un peut «magasin» alors qu’une bibliothèque personnelle est… personnelle. en tous les cas, ça fait travailler des designers graphistes sur de beaux projets.
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une plante sur mon bureau
chaque employé devrait avoir une plante sur son bureau. voici la conclusion de cette réflexion trouvée sur le site ted. on ne parle pas ici d’une grosse plante de bureau pour tout le monde, on parle d’avoir «sa» plante.
oui, on peut s’arranger pour que nous ayons un beau lieu de travail, attrayant, réconfortant, avec des heures payées. pourtant un employeur/ingénieur de la colombie-britannique a suivi le conseil de son épouse/partenaire : chaque employé devrait avoir une plante sur son bureau.
une vingtaine de plantes, une vingtaine d’employés. chacun devait se choisir une plante selon le point de vue de cette dernière et lui apposer son nom sur une étiquette: ma nouvelle amie est (nom de l’employée).
une belle augmentation de productivité plus tard (rien de scientifique ici) et même 5 ans après le début de cette aventure, aucune des plantes n’est morte.
il faut parcourir l’article et si vous voulez en savoir plus et écouter la conférence qui vous rapportera plusieurs autres statistiques du bienfait d’avoir une plante à soi dans son milieu de travail.
photo de Olena Sergienko
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je l’ai essayé
vendredi, je vous avais entretenu sur des impressions faites par des enfants à partir de plaques en carton.
j’ai essayé hier à l’atelier. je me suis préparé quatre plaques de 6 po x 6 po. j’ai ensuite appliqué ma couleur au rouleau et j’ai placé la feuille sur le dessus et passé ma main pour que la couleur adhère bien sur la feuille car tout n’est pas parfaitement égal.
ce que j’ai vraiment aimé
1• ça ne coûte rien, sauf la couleur
2• avec des plaques carrées, je pouvais aussi jouer dans tous les sens en les superposant.
3• faire les plaques a dû me prendre un gros 10 minutes. en vraiment peu de temps, j’avais expérimenté cette façon de faire. attention, il faut choisir du papier assez mince.
4• j’ai fait un tirage de cinq que je pourrais facilement retravailler par la suite avec d’autres plaques ou à la main.
5• ça se fait facilement sur une table de cuisineje vais sûrement m’en servir à nouveau en me préparant un peu mieux. mais là, au moins, je sais que cela fonctionne!
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les librairies de londres
à londres pour quelques jours, je me délecte de la qualité des librairies ici. les rayons sont remplis de livres hyper intéressants. des ouvrages magnifiques. il y en a toujours un d’ouvert qui ne demande qu’à être consulté. je n’arrête pas de faire des photos de pages couverture. c’est un peu fou…
aujourd’hui, je visitais la prints & drawings study room au Victoria & Albert museum pour consulter quelques carnets d’artistes. je vous en reparlerai.
quand je suis allée dans la librairie principale du musée, il y avait tellement d’ouvrages que je me suis dit qu’ils devraient offrir des nuits de consultation ici.
une découverte ce matin, côté graphisme. je ne regarde pas trop les livres de cuisine au québec alors peut-être que ça existe chez nous aussi.
à la librairie South Kensington Books, dans un tout petit rayon de livres de cuisine, j’ai remarqué qu’on présentait un livre de recettes comme un livre d’art ou de psychologie. des pages couvertures où il n’y a aucun aliment ou chef connu, juste un concept graphique souvent abstrait. ça change. ici, les photos d’ambiance sont à l’intérieur. je vous en présente quelques-unes. excusez la qualité des photos. c’est seulement pour vous donner une idée.
histoires de voyage à suivre…
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faire une autre type de réchauffement
comme artiste aussi, il faut prendre soin de son corps. à trop utiliser ses mains de telle ou telle façon, de refaire ce geste constamment, nos muscles s’usent.
j’ai trouvé dans une publication récemment qu’il y a maintenant des gens qui s’occupent de ça. Wellness for Makers® est un organisme qui aide les artistes à développer de meilleures habitudes dans leurs ateliers et propose des exercices de réchauffement personnalisés.
ce n’est pas tant le site qui m’a intéressé que le thème. oui, effectivement, notre corps s’use même en art, ce qu’on oublie souvent. parce qu’on est dans le plaisir du geste créatif, on a tendance à l’oublier.
cherchez sur le web des exercices pour le piano ou le travail manuel. vous trouverez sûrement. comme on dit: il vaut mieux prévenir que guérir.
et vous, que faites vous pour vous tenir en forme avant de créer?
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la rareté du silence
il est où le silence? il est difficile à trouver.
avec les bureaux aux espaces ouverts, quoi faire quand on doit avoir une conversation plutôt privée, une entrevue téléphonique ou une discussion avec une autre personne du bureau? doit-on nécessairement rendre tout le monde témoin?
selon quelques experts, les écouteurs sont devenus les murs. mais ça ne fait pas toujours l’affaire.
par exemple, à l’atelier, il arrive souvent que quelqu’un parle au téléphun dans le corridor en faisant les cent pas, en croyant sans doute que nous ne l’entendons pas…
on parle de cette problématique de plus en plus. j’ai lu deux articles à ce sujet cette semaine. sur treehugger on parle d’une compagnie qui offre sur le marché une cabine isolante qui ressemble étrangement à une ancienne cabine téléphonique… sans téléphun.
même infopresse en a parlé et suggère quelques pistes de solutions. un sujet dans l’air du temps. intéressant.
photo (retravaillée) de Alex Kotliarskyi