• air du temps,  artistique,  créativité,  livres

    on parle du livre d’artiste dans le journal, c’est rare!

    le journal le devoir publie par ce samedi un excellent article de fréderique doyon sur le livre d’artiste: «Le livre-art, objet polymorphe».

    bien documenté, on y parle de toute la richesse d’expressions que peut prendre cette forme artistique. on rapporte les propos de quelques artistes, conservateurs et on y parle aussi dépôt légal, tirage, etc.

    cette discipline artistique prend bien peu de place dans l’univers artistique au québec. mais grâce à quelques associations et aux conservateurs de bibliothèque et archives nationales du québec (banq), quelques expositions sont organisées ici et là.

    le sujet est large, donc on pourrait le poursuivre sous d’autres angles, mais c’est un bien beau début.

  • livres,  mes projets,  sorties

    mes livres se promèneront!

    je vous ai parlé il y a quelques semaines que je passais bien du temps à emballer mes livres et à préparer des appels de dossier.
    je vous fais rapidement un petit suivi.

    mon livre «I saw you» a été retenu pour l’exposions «hidden agendas», en oregon au centre d’artiste atelier 6000. il y est présenté jusqu’à la fin mai.

    j’avais aussi envoyé trois livres à calgary pour la prochaine expo «art of the book», organisée par Canadian Bookbinders and Book Artists Guild (cbbag). cette exposition se promènera pendant deux ans à traves le canada et les états-unis. j’ai reçu finalement leur réponse hier, «alunly» et «ici le paysage est large» ont été retenus pour l’exposition itinérante. cette expo aura une première version un peu élargie en juillet prochain lors du congrès de l’association. «proposal for new contellations» a été retenue pour cette version de l’expo.

    ce qui, finalement donnera beaucoup de visibilité à mes livres. je dois avouer que cela me fait vraiment très très plaisir. je vois ça comme un encouragement certain que je suis sur le bon chemin.

  • air du temps,  livres,  mes projets

    incontournables de voyage

    j’ai ajouté dans mes derniers voyages, des endroits incontournables à visiter. j’en partage deux avec vous aujourd’hui.

    j’ai une amie bibliothécaire avec qui j’ai fait un voyage il y a quelques années. à travers tout ce que nous avons vu, nous avons aussi visité des bibliothèques publiques. il est certain qu’elle voit les choses d’un oeil professionnel, mais de mon côté, j’ai découvert que visiter la bibliothèque d’une ville donne un point de vue particulier. pas besoin d’y passer beaucoup de temps, mais c’est très éclairant. elles sont remplies d’ambiance et de surprises comme ci-dessus, la section «partitions de musique» de celle de philadelphie.

    j’y ramasse toujours un paquet de dépliants et de journaux qui me donnent des pistes de choses à faire en dehors du réseau touristique. dans le cas de celle de philadelphie, j’ai trouvé «The Book Corner», la librairie de livres usagés, située juste derrière. ce genre de lieu est devenu aussi un incontournable de voyage.

    j’y cherche toujours la section «langues étrangères» et là, j’achète parfois des choses très surprenantes. il y a bien sûr plusieurs classiques nécessaires pour les études, mais il y a aussi des livres qui ont traversé l’océan et on se demande bien pourquoi.

    voici mes achats: le code rousseau, livre d’une école française de conduite automobile (version 1982, mais a plutôt l’air d’une version des années 60…). intéressant pour les photos et les graphiques. j’ai aussi acheté le livre «si un jour». malgré le titre, il ne s’agit pas d’un roman, mais plutôt d’un guide publié par l’université de miami, en 1963 et qui s’adresse aux gens qui visiteront la france, le tout expliqué en 20 leçons. fascinant. je l’ai surtout acheté pour les illustrations très réussies, mais non créditées… donc aucune idée qui les a faites.
    et finalement dans la section des livres un peu anciens avec reliure en toile, le livre «london west», celui là en anglais, rempli d’illustration de francis marshall qui a fait plusieurs de ces livres où on retrouve un mélange de dessins et de textes.

    c’est toujours intéressant de rapporter ces livres qui ont vécu. pour moi, ce sont d’excellents souvenirs. je me souviens de l’ambiance des lieux, des conversations entendues, etc.

    prochain billet, mes achats de zines.

  • artistique,  créativité,  livres,  sourire

    jack et son «bag of tea book»

    j’ai parlé récemment de mes nouveaux échanges avec l’artiste du livre australien jack oudyn.

    je lui avais envoyé mon petit zine «12 bonnes raisons de boire du café» (en anglais). il en avait parlé sur son blogue en racontant qu’il avait retrouvé de vieilles poches de thé avec lesquelles il pensait faire des livres minuscules. j’ai trouvé son projet vraiment particulier.

    eh bien, j’en ai reçu un par la poste cette semaine. un petit chef-d’oeuvre! c’est tellement beau, rempli de détails et de délicatesse. je vous présente plusieurs photos pour que vous puissiez voir tout le travail et la création qu’il y a mis.

    mes étudiants ont été séduits et étonnés de parcourir le petit document.

    la barre est haute maintenant. il va falloir me forcer pas mal pour arriver à un résultat aussi réussi.

  • air du temps,  livres,  mes projets,  point de vue

    envoyer mes livres d’artiste


    je ne sais pas si c’est la saison, mais j’ai plusieurs appels de dossier pour des livres d’artistes en ce moment.

    j’ai fait un envoi pour trois livres pour la prochaine expo art of the book 2013, organisé par CBBAG (Canadian Bookbinders and Book Artists Guild).

    j’ai d’abord proposé mes trois livres par courriel et ils ont été retenu pour la deuxième et dernière ronde, bonne nouvelle! je dois donc envoyer mes trois livres à calgary pour la dernière étape du jury et savoir si je ferai «les finales», c’est-à-dire une exposition qui se promènera au canada et aux états-unis jusqu’en 2016.

    là commence la deuxième vie d’un livre d’artiste. il faut lui créer une petite maison qui l’accompagnera durant tout son périple. et là, je vous jure, dans mon cas, ça se complique vraiment, car mes livres ont souvent des bouts fragiles qui dépassent de partout.

    j’ai souvent envoyé des livres pour des expos et rares sont les fois où ils reviennent en parfait état. dans le contexte, cela se comprend. quand quelques bénévoles doivent réemballer 60 livres en une demie-journée, ça ne doit pas être évident.

    donc pour chacun de mes livres, j’ai pensé à faire ça le plus simple possible, c’est-à-dire une boite où tout est inclus dans le même morceau, même le ruban. j’ai aussi collé sur la couverture une description détaillée avec photos; comment présenter le livre et comment l’emballer. en espérant que cela simplifie le travail de tout le monde.

    vous dire tout le temps et la réflexion que j’ai mis là dessus depuis quelques semaines, c’est incroyable! sans parler des autres appels de dossier auxquels j’ai répondu récemment. ah oui, j’ai trouvé un nouvel atelier avec christian. petit, mais agréable je crois bien. je vous en reparle, ça aussi toute une aventure.

  • livres,  mes projets,  point de vue

    un livre qui se cherche

    tout comme l’artiste d’ailleurs.

    j’ai voulu faire un livre altéré, bien que les définitions semblent bien larges dans ce domaine.

    cette fois-ci n’ayant pas d’idée précise, j’ai travaillé la forme, les couleurs, les rabats, fenêtres, les images à coller, etc. bien sûr, j’avançais, mais toujours rien de précis, toujours pas de propos.
    j’avais plusieurs buts «artistiques» au départ: avoir un livre coloré, exploiter les zuns vagues de photos de magazines, les cadrer. je voulais un éclatement, les onglets larges sont arrivés.

    je l’ai manipulé pendant une bonne semaine. mes 21 onglets sont devenus la porte d’entrée à 21 histoires. donc, chaque cadrage est comme la page couverture d’un roman laissant beaucoup de place à l’imaginaire. j’y ai ajouté un acétate avec le titre. ensuite est apparue le pastel sec en miroir à cette image pour pousser l’imaginaire plus loin. j’ai encore deux ou trois idées pour préciser mon propos. quelques heures à y mettre, mais là, je vois plus précisément ce que ça va devenir.

    et je dois avouer que de le voir en photo m’a beaucoup aidé. je les partage avec vous même s’il n’est pas terminé.

    la morale de cette histoire est que le chemin d’un livre sans propos n’est pas impossible, mais beaucoup plus difficile.