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alphabet, quand tu nous passionnes…
ABZ More Alphabets and Other Signs de mel gooding est 8$ en ligne chez indigo (une méchante aubaine encore une fois).
publié par chronicle books, il s’agit d’un livre sur l’alphabet avec des pages et des pages d’exemples de plusieurs alphabets, utilisés dans le graphisme européen et américain des années 20 à 40.
les alphabets présentés sont tous plus élégants les uns que les autres. mes yeux se sont régalés. on aimerait bien en retrouver quelques-uns générés pour ordi.
aussi, un court texte de georges perec qui se demande bien pourquoi l’alphabet commence par un a et finit par un z avec des consonnes et des voyelles entremêlées sans logique raisonnable.
et j’avoue que… à bien y penser, je me le demande aussi.si vous connaissez déjà le talent des gens de chronicle books pour l’édition, vous ne serez pas surpris de la grande qualité graphique du livre.
allez, un de plus dans votre bibliothèque !
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dessinez vos titres, vos lettrines, votre alphabet !
voici deux livres sortis récemment sur le design ou la typo «fait main».
j’ai entre les mains «fingerprint» publié par how books et écrit par chen design associates.
le livre est divisé en quelques sections: objets d’art, lettres à la main, illustration, mixmédium, etc.
les projets présentés sont tous très intéressants, variés et brièvement commentés. entre les chapitres, un graphiste y explique son choix d’utiliser le «fait main» dans son travail. bref, c’est un beau tour d’horizon sur le sujet.
j’ai beaucoup aimé la typographie de la préface. chaque lettre du texte est dessinée à la main en lettres capitales (voir l’image). il faut le faire !
à mon avis, le «fait main» dans un projet, donne de la vie. le livre est une belle démonstration que bien que tout croche, mais contrôlée, cette manière de faire est très inspirante et plus touchante à regarder.
le deuxième livre sur le sujet est «handwritten, expressive lettering» par le prolifique steven heller.
je ne l’ai malheureusement pas feuilleté, mais il est commenté dans le dernier numéro du how magazine. -
lettres de julia cameron à un jeune artiste
en surfant sur les tables-rabais chez indigo, je suis tombée sur un livre de julia cameron que je ne connaissais pas. je le feuillette, j’en lis des passages et je sourie toute seule. bon signe.
Letters To A Young Artist parJulia Cameron (5.99$, le deal !)j’ai fait la démarche «the artist way» (son bestseller) il y a quelques années et j’ai bien aimé ce que j’y ai trouvé sur moi-même. «artist way» est plus près de la démarche psycho, qui nous nettoie des idées ancrées nocives, celles qui nous empêchent d’avancer. depuis, j’ai toujours gardé un oeil sur ce qu’elle écrivait.
Letters To A Young Artist est un livre de lettres où cameron répond à un jeune artiste qui voudrait réussir, mais manque de véritable détermination. il a surtout une fausse idée du travail de l’artiste.
ce qui m’a fait sourire, c’est qu’elle n’y va pas de main morte sur les idées clichées que nous avons du processus artistique ou créatif.«art is about process not product»
«I like to create more than critique»
«a block is really just the ego’s resistance to working badly»il y en a à toutes les pages des phrases «choc» de ce type.
c’est tout à fait ce que je crois et que j’essaie de faire.
faire de la création le plus souvent possible, peu importe ce que c’est. pour moi, c’est une question de discipline mais surtout, le faire parce qu’on aime le processus, on devient «addict» au processus en fait.
pas d’attente, pas de jugement. ce sont les étapes difficiles à atteindre, mais on peut y arriver.à lire, à petites doses pour se fouetter la motivation.
en anglais. -
julie doucet «je suis un k»
on parlait d’elle et de son nouveau livre dans le ICI de la semaine dernière. en passant par l’université de montréal, sa création faisait la couverture de «quartier libre», une publication de l’université.
julie doucet a passé par la bande dessinée pour bifurquer vers la poésie et le collage. Je me suis retrouvée en terrain connu en voyant les quelques exemples aperçus jusqu’ici, bien que je n’ai pas encore vu son dernier livre. le titre «je suis un k» est tellement intriguant que je vais essayer de mettre la main là-dessus ce week-end.
dans son entrevue avec le journal ici, elle raconte : « Avec «J comme Je», je suis passée au texte et au texte en mots découpés. Esthétiquement, c’est très joli, mais, comme je n’ai pas d’expérience en écriture, alors pour moi découper des mots, c’était les emprunter, comme je n’étais pas assez sûre de moi. J’utilise des vieux magazines féminins des années 60. Alors les fontes sont très variées et le vocabulaire est ben plus drôle, comme les pubs de frigo, par exemple. Du vocabulaire complètement off. J’avais une idée générale de ce que je voulais dire, et je m’inspirais des mots que je voyais pour bâtir ce que je voulais écrire.»
tout à fait ce que je fais depuis un bout de temps maintenant. écrire avec les mots des autres…
cheminement vraiment intéressant. à suivre !comme le journal ICI ne laisse pas son journal en ligne en archive, l’entrevue n’est plus disponible.
et pour celle de quartier libre, elle n’est pas encore en ligne.
publié par l’oie de cravan. -
paper, handmade style
j’ai acheté hier le livre «paper» chez indigo.
j’ai eu le temps de bouquiner pas mal avant d’aller voir mon film. un réel plaisir. en passant à travers plusieurs rayons, je suis tombée sur celui-là dans la section scrapbooking. un livre tout à fait intéressant pour qui a le goût du papier et de la reliure fait main. très largement illustré, j’y ai trouvé plusieurs belles idées.
le prix de 12$ m’a étonné, c’est vraiment un excellent rapport qualité/prix…
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les photographes et leurs oeuvres sur les livres
ici, un très beau site qui se penche particulièrement sur des photos utilisées pour les pages couvertures de livre.
intéressant de voir les photos de richard avedon, margaret bourke-white ou jacques henri lartigue agencées à une histoire et à la typographie d’un titre. il nous est possible de faire une recherche par photographe, par maison d’édition, etc.
la facture graphique de la page d’accueil est une belle idée, en étant très simple.
c’est aussi un voyage à travers les années, avant que tout soit «photoshopé».