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application de la couleur selon Helen Frankenthaler
« Il n’y a pas de règles. C’est comme ça que l’art naît, que les percées
ont lieu. En allant contre les règles ou en les ignorant. »
– Helen Frankenthaler –je vous présente aujourd’hui l’artiste Helen Frankenthaler, américaine. je
l’ai découverte via l’infolettre artips arts. on y mentionne que l’artiste a essayé une nouvelle façon d’utiliser la couleur sur son tableau en la diluant.«Elle commence par poser sa toile à même le sol,
puis mélange ses pigments avec de la térébenthine, une résine liquide.
La voilà qui verse cette mixture directement sur la toile, faisant de
grandes taches sur le tableau vierge. En quoi le fait d’inonder une
toile va-t-il lui servir dans sa recherche ?»dans l’infolettre, on nous suggère de lire cet article pour avoir un portrait plus large de cette artiste. elle a travaillé avec Pollock mais refusait le dripping et a plutôt développé la méthode de la peinture coulée.
vous pouvez voir un large éventail de son travail ici. en haut à gauche une oeuvre de 1961 et à droite, 2002. une idée de la couleur qu’elle a poursuivi toute sa vie en fait. un bel exemple qu’il ne faut pas avoir peur d’essayer et d’expérimenter!
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livre: la forme des idées
aujourd’hui, je vous propose le livre «The shape of ideas» qui explique le processus créatif par la bande dessinée. le créatif Grant Snider utilise cet art pour expliquer et témoigner de son processus créatif qui ressemble beaucoup au mien et au vôtre sans doute. ce livre existe aussi en français «La forme des idées », je l’ai trouvé ici.
l’ouvrage est divisé en plusieurs sections dont l’inspiration, l’improvisation, les frustrations quotidiennes, etc. tout y passe. il explique avec humour, le stress de la page blanche ou les chemins du succès.
bref, quand on est créatif (et tout le monde l’est à sa façon), il y a une reconnaissance de ce que l’on vit, les doutes, la petite voix qui nous dit de continuer, la découverte, etc.
j’ai vraiment beaucoup aimé. si le genre vous plaît, sachez que l’auteur a aussi écrit sur d’autres sujets qui nous touchent toutes et tous.
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des talents d’un lundi
j’adore découvrir des carnets. ils sont souvent le coeur de la recherche d’une artiste.
dernièrement j’ai découvert les pages de Sally-Anne Ashley, une artiste britannique. elle se définit comme une peintre intuitive et on le sent à parcourir son univers. vous y trouverez un mélange de collage, d’acrylique sur laquelle elle intervient avec des crayons, des pinceaux, etc.
tout est bon à voir la provenance des morceaux qu’on retrouve dans ses compositions, bout de papier, notes manuscrites, etc. elle a aussi développé une large communauté de créatives autour d’elle, des cours, etc.
de son côté, Elly Dijkshoorn fait des petits objets en trois dimensions et des collages. cette artiste hollandaise travaille un peu comme Sally présentée plus haut, sauf qu’elle le fait sur des bouts de bois, des boîtes, des pages de livres. son harmonie de couleurs mélange des couleurs naturelles avec quelques éclats ici et là.
elles sont inspirantes toutes les deux!
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#guylainelab, la première moitié
je profite de mon dernier billet de la semaine pour vous présenter quelques livrets du #guylainelab. nous sommes environ à mi-parcours et ça devient vraiment intéressant de voir comment se poursuit la création.
ça évolue, change un peu, se précise ou au contraire s’élargit. quand on suit au jour le jour, on a le bonheur de reconnaitre le livret tellement tout le monde a une façon de faire particulière. c’est tellement riche d’idées, de points de vue et d’expérimentations. j’ajoute que ça prend du courage aussi de partager à tous les jours. chapeau, car pour certaine personne cette présentation quotidienne n’est peut-être pas si facile.
ce n’est pas tout le monde qui a présenté son livret ouvert. je vous présente les quelques-uns que j’ai trouvé en date d’aujourd’hui. j’en ai sûrement manqué remarquez… cliquez sur les images pour visiter leur page instagram.
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dans la neige, avec des raquettes
au québec, on a généralement de la neige. mais un peu moins maintenant il me semble.
l’artiste américaine Sonja Hinrichsen (cliquez sur snow drawings) dessine avec ses raquettes des paysages à couper le souffle, surtout qu’on ne peut absolument pas les découvrir autrement que par les airs. photo par drun nécessaire ici. ses «dessins» ont été réalisé entre 2009 et 2016.
aller jeter un œil pour voir l’ampleur de son parcours, sa complexité pour arriver à ce que nous pouvons admirer sur les images.
«Within two days participants of the surrounding communities, as well as
visitors from the San Francisco Bay Area transformed two forest
clearings into a lace of patterns based on spiral shapes. We started the
drawing on all sides of the clearing, walking into the open snowfield
un by un, with snowshoes.»selon ma compréhension, l’artiste doit sans doute avoir un plan en tête et les participant.e.s entrent à différents endroits pour créer le dessin. une œuvre collective en quelque sorte. sur cette page vous pourrez visionner une vidéo d’une de ces journées mémorables.
à regarder les photos, je remarque aussi que l’angle de la lumière a son importance pour que nous puissions bien détailler l’œuvre.
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insistons une fois dans l’année