le carnet d’esquisses ou d’idées est un type de livre que j’adore. j’ai trouvé récemment un article très fouillé sur les sketchbooks sur le blogue de Tamar Zinn, peintre de NY. elle a demandé à une dizaine d’artistes quelle était l’utilisation qu’elles et qu’ils en faisaient.

ce qu’il y a de particulièrement intéressant est la quantité de carnets, des présentations et la découverte que vous ferez de ces artistes. des pages remplies d’abstraction, de mouvement, d’émotion. rien de réaliste ici. aussi, les points de vue sont tous légèrement différents de là l’intérêt de prendre quelques minutes pour lire tout le billet.

« I do like the freedom they give me to explore and make bad images!» Karen Schifano

pour plusieurs, les contenus ont changé à travers le temps. certains aiment le beau papier, d’autres non. quelques artistes y prennent des notes d’autres moins ou pas du tout. parfois, il existe même une hiérarchie personnelle ou des carnets sont réservés pour une technique ou un médium. cette suite de pages est souvent d’un espace privé.

vers la fin un artiste nous explique pourquoi il a délaissé le carnet pour l’ordinateur. cette approche aussi est intéressante.

je suis abonnée à l’infolettre des livres rares et collections spécialisées de l’université McGill.

j’ai appris que l’an dernier a eu lieu une campagne mondiale afin de répertorier la contribution féminine à la recherche sur la biodiversité du nom de «Her Natural History».

vous pouvez lire et voir sur le sujet, la version française est disponible en faisant dérouler la page.

«Les articles proposés ci-après brossent le portrait de femmes fortes et persévérantes qui ont laissé leur marque dans la poursuite de leurs passions. C’est celle de femmes qui ont triomphé en des temps difficiles, et, plus fortes que jamais, ont amélioré leur vie et celle de leurs collectivités.»

j’en parle parce que plusieurs d’entre elles étaient aussi des artistes de grand talent, à reproduire leurs découvertes sur le terrain. ce qui nous permet d’admirer ces magnifiques illustrations scientifiques aujourd’hui. il est un peu complexe de lire l’article car le texte bouge à cause des images. mais ça vaut malgré tout une visite. on mentionne le travail de sept chercheuses qui ont toutes des histoires très intéressantes.

image ci-dessus, dessin de Roberta McIntosh.

Wendy Richmond est une artiste américaine qui est aussi une autrice et une éducatrice. elle explore la créativité d’une façon toute personnelle.

je l’ai d’abord découverte par une chronique dans le magazine «communication arts». elle rejoignait à l’époque mon besoin de faire du design graphique et de poursuivre une production personnelle. j’avais aussi lu avec grand plaisir son livre «Art Without Compromise» dont j’avais largement souligné certains passages. je me souviens d’une époque où elle travaillait sur les sons ambiants dans les cafés.

je suis retournée à sa recherche dernièrement pour trouver son travail avec les mains. c’est magnifique comme vous le voyez sur la photo.

«For decades, I’ve been ashamed of my hands.»

il y a toute une démarche dernière cette phrase. allez jeter un œil sur la section «statement» pour en savoir plus. vous pourrez voir aussi un extrait d’un film sur son travail, toujours intéressant.