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livre du mercredi: Women’s Art Work
je vous présente aujourd’hui un autre beau livre sur les artistes femmes. «Women’s Art Work», de Sophia Bennett, est destiné à un public plus jeune et est rempli de découvertes intéressantes à faire.
je
remarque que dans les ouvrages récents, les autrices présentent
des artistes que l’on ne connaît pas. j’adore! il y a une qualité dans
la recherche qui m’épate. à chaque titre, le corpus de plus en plus de
femmes est mis à la lumière dans toutes les formes des arts visuels.les 30 artistes mentionnées sont dans la collection de la Tate
gallery. elles ont été choisies parce qu’elles jouaient avec les limites, mettaient le monde de l’art au défi et voulaient changer le monde. en parcourant les textes, on y
parle des sources d’inspiration, de ce qui les motivent, des
grandes expériences de leur vie, etc.le livre est une suite de double-pages très bien illustrés par Manjit Thapp et mis en page. on en profite aussi pour parler de sujets connexes: les pionnières, les écoles d’art importantes, les musées à travers le monde, tous les intervenants du monde de l’art, etc.
c’est un plaisir de parcourir ce livre, car sa structure permet de l’ouvrir et d’en lire quelques pages sans nécessairement le faire dans l’ordre. un livre rempli d’inspiration,
c’est certain. -
trouver un titre, pas si simple
trouver le titre d’un livre d’artiste ne m’a jamais causé problème. il
apparaît pendant le processus, il faut seulement rester à l’écoute.dernièrement, j’ai dû trouver des titres pour deux petites gravures. cette étape n’est pas aussi anodine qu’on pourrait le croire. en faisant quelques recherches, j’ai réalisé l’importance de bien faire cette étape et d’y passer du temps. je vous suggère la lecture de cet article et de cet autre, en anglais.
quelques pistes: on peut le penser comme une histoire, on suggère l’utilisation de quelques mots peut évoquer une sensation, même influencer le regard et créer un lien entre l’œuvre et la personne qui regarde. il faut idéalement créer un titre court et accrocheur, j’ajouterais, intriguant. imaginez que le cartel de l’œuvre constitue sa carte d’identité.
inversement, l’absence de titre brouille encore plus la lisibilité de l’œuvre, laissant le spectateur dans une interprétation totalement libre qui n’est pas toujours une bonne idée.
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dans l’atelier, j’imprime
je vous parle aujourd’hui de ce qui m’a occupé dans les dernières semaines.
j’ai d’abord réalisé ma gravure sur la montagne, pour l’échange que j’organise avec l’organisme D’encre et de papier. j’ai voulu tester la gravure avec une plaque tetrapak. je vous en avais parlé ici. l’autre chose que j’ai essayée, c’est d’étendre au doigt mon encre sur une plaque de carton de boîte de lait, donc aucune des gravures n’a les mêmes traces. ce qui m’a aussi permis d’imprimer le orange et le blanc (dans la montagne) en même temps. je vous présente aujourd’hui le résultat final.
ensuite, j’ai travaillé à la gravure pour l’échange avec un centre d’artistes de l’alberta. dans ce cas, j’ai imprimé des lignes de manière très aléatoire avec un mini rouleau à pâte entouré d’une corde. j’ai une plaque de carton de lait pour la forme orange et les petites formes magenta.
mon bulletin #100 vous sera envoyé le 1er décembre prochain. je voulais souligner l’événement. je prépare donc un petit quelque chose pour cette date.
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livre du mercredi: linocut boy!
en fait, le titre du livre est «Linocut: Learn in a Weekend» de Nick Morley, aussi connu sous le nom de «linocut boy».
ce livre de 80 pages présente toute la démarche pour imprimer facilement avec une plaque lino. l’artiste explique les différents styles de lignes à graver selon l’outil utilisé. on trouve des photos pour toutes les étapes et des explications faciles à suivre.
ensuite, on peut suivre quelques exercices pour faire le tour de ce matériau: bien imprimer une couleur, plusieurs couleurs, le registre, etc. j’ai bien aimé la page «troubleshooting» qui peut aider surtout quand on commence.
très bien fait et simple à suivre. les exemples suggérés sont amusants et inspirants (j’adore le robot!) ce qui donne le goût de les réaliser. effectivement, en deux jours, on peut apprendre la linogravure et faire des cartes du temps des fêtes qui font toujours tellement plaisir.
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faire des mobiles avecdes restants
j’aime toujours l’idée de faire des mobiles. bien que je n’en fasse pas souvent, j’ai beaucoup aimé jouer avec la structure, les matériaux et l’équilibre autre que picturale. qu’une chose bouge toute seule ou par le mouvement de l’air a quelque chose de particulier.
maintenant, allez voir les pièces d’Odagiri Satoshi, sur son site ou sur sa page instagram pour voir les vidéos des mobiles en mouvement. ses œuvres, toute en délicatesse, tiennent sur une table. l’artiste choisit des feuilles ou des matériaux rescapés ici et là. il explique même les mouvements du vent sur son site.
«That are handcrafted from carefully selected materials which such as
circulating leaves and twigs, and worthless metals from town factory. I
am trying to create new value by rebalancing substances that have
achieved a certain purpose.»dans un tout autre genre, l’artiste allemande Henrike Gomber utilise le carton ondulé sur lequel elle peint surtout de remarquables portraits. elle ne fait pas de mobile à proprement parler, mais suspend ses dessins dans un même espace ce qui donne un peu cet effet. inspirant.
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clins d’œil d’un vendredi
il y a des petites vidéos qui donnent envie d’être là. c’est le cas pour celle-ci «How can a pebble create so much interest!» de Jenny Muncaster. sur cette courte vidéo, on découvre plusieurs façons de dessiner un même sujet en variant les méthodes et les médiums. ici, l’artiste a utilisé comme sujets des roches. j’ai souri d’inspiration.
j’ai aussi découvert le travail de commissaire de Jo-anna (art_andallaboutit), une jeune femme de berlin. il est très intéressant de parcourir sa page. on est ailleurs, déstabilisé et j’aime ça. je ne saisis toujours pas comment la vidéo (dont j’ai tiré la photo de droite), a été réalisée. très intriguant.