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Julia Cameron sur la créativité et les «vieux»
si vous connaissez Julia Cameron, vous avez peut-être fait la démarche de son livre «the artist way». moi oui, une fois au complet et plusieurs fois en partie. les pages du matin? ses fameuses trois pages qu’on doit écrire dès le réveil? ça m’a servi et ça me sert encore quand j’ai un trop plein qui ne sort pas de ma tête.
j’étais contente de lire un article d’elle: «There’s No Such Thing as “Too Old” or “Too Young” to Be Creative». Son dernier livre parle de l’âge et de la créativité. les artistes travaillent souvent jusqu’à la fin de leur vie. elle en parle dans cette chronique sur l’excellent site motto, un site édité par le time magazine.
«And the truth is that anyun can tell themselves they’re “too something” to be creative, regardless of age: “Too young” to have enough experiences on which to draw, “too busy” to have time for creating or “too stressed” to take the time to pay attention to the subtle inner voice that might whisper an authentic desire. Every person is creative. Every person has the power to make small, authentic changes that will, over time, adjust the trajectory of their lives. In 30 years of teaching, I have never met an exception.»
point de vue de la designer graphiste en moi: ça aurait été une bonne idée de changer la page couverture. l’idée de reprendre un concept de la première édition «the artist way» vieillit mal. un peu comme si ses lecteurs n’avaient pas évolué…
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ramasser le plastique avec Stuart Haygarth
l’artiste Stuart Haygarth a eu comme projet de ramasser les déchets en plastique rejetés par la mer. c’était en 2004 et il les avait organisés par couleurs. depuis, il travaille à assembler d’autres rejets pour en faire des lustres ou luminaires impressionnants.
organiser les rejets pourrait être sa ligne directrice. c’est aussi une manière d’exprimer que les choses inutiles pour les uns peuvent devenir très utiles pour les autres.
«My work revolves around everyday objects, often collected in large quantities, categorized and presented in such a way that they are given new meaning. It is about banal and overlooked objects gaining new significance.»
faites le tour de son site, il explique bien sa démarche et c’est très intéressant.
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zines: ma courte visite à basemilano
quand je voyage et me promène dans une ville, je vais très souvent fouiner où il n’y a rien à voir. j’entre dans des cours intérieures, j’entre dans des bâtiments pas touristiques du tout et découvre parfois des choses formidables.
à milan en déambulant dans une vaste cour intérieure, je suis entrée dans basemilano. maintenant je sais qu’il s’agit d’un grand espace de co-working et aussi d’un espace multifonctions avec des activités très diversifiées. visitez leur site instagram pour vous donner une idée.
quand je l’ai visité, il y a quelques semaines, je suis arrivée à la pause de ce qui semblait un workshop sur les zines. méchant hasard, non ? il y avait aussi une mini-exposition où j’ai découvert de bien belles choses. je vous en présente quelques-unes. j’ai fait le tour, j’ai regardé partout, sur toutes les tables et personne ne m’a demandé ce que je faisais là. ils sont relax à milan!
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graver le plexi? eh oui!
voici une autre façon de faire de la gravure, directement dans une plaque de plexiglas.
j’ai souvent fait des monotypes avec une plaque de plexi, mais je ne savais pas qu’on pouvait y graver un dessin. les résultats sont pas mal intéressants et très délicats à ma grande surprise. pour visionner la démonstration, visitez le lien de l’artiste Belinda Del Pesco qui a sa propre page youtube.
ses vidéos sont bien faits, on comprend bien la démarche jusqu’au résultat final. vous trouverez aussi plusieurs tutoriels sur la gravure et autres sujets comme l’aquarelle, les monotypes, etc.
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clin d’oeil pour un lundi
les médias sociaux en vrai.
voici la charmante installation de l’artiste italien biancoshock, dans un village de 400 habitants en italie. les images parlent d’elles-mêmes et sont absolument craquantes. il nomme ça le web.0.0, ce qui est assez juste.
«for the first edition of the cvta’ street art festival staged throughout the village, italian artist biancoshock has brought a ‘real-life’ internet to the residents of civitacampomarano. for the project ‘web 0.0′, 12 urban interventions give ‘virtual’ functions to commonplace analog technologies.»
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«le territoire des mauvaises herbes», début
voici le titre de travail de mon prochain projet. j’ai fait quelques gravures récemment et des photos de béton. maintenant, je mélange le tout.
voici des photos de ma recherche qui a pris la forme de plusieurs triptyques. pourquoi? je ne sais pas.
quand je développe un projet, j’essaie plusieurs choses, formes, matériaux. c’est mon «flow» qui travaille. par la suite je décide si ça fonctionne pour le projet ou pas. pour le triptyque, je ne suis pas certaine, mais pour l’instant, j’en suis là.
aujourd’hui, j’ai fait des collages avec mes bouts de gravures. je viens d’en mettre quelques-uns sur ma page flickr. des collages noir et blanc, une première pour moi.